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INTELLECTUALISME ET VOLONTARISME

Publié le 14/06/2009

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a) La conception intellectualiste. Exposé. Rappelons qu'on appelle intellectualisme la tendance à réduire au seul intellect les autres fonctions mentales ou tout au moins à les y subordonner. De ce point de vue l'intelligence apparaît comme la protagoniste du drame volontaire. C'est elle qui pose la question initiale, qui anime la délibération et qui la clôt par une décision qui n'est autre qu'un jugement au double sens du terme : psychologique et judiciaire. L'exécution est censée ne rien ajouter d'essentiel à l'affaire. Nul n'est allé aussi loin que HERBART dans cette voie, puisqu'il fait de l'acte volontaire l'effet de la prédominance d'une représentation sur une autre. Mais il était fidèle, en cela, à la tradition intellectualiste déjà représentée par SPINOZA pour qui l'entendement et la volonté sont une seule et même chose, cependant que s'affirme dans la conscience la puissance efficace de l'idée vraie. En un sens on peut rattacher à cette façon de voir les morales qui admettent la réduction de la faute à l'erreur ainsi que la primauté de l'intention sur l'action. Ou encore la thèse socratique selon laquelle nul n'est méchant volontairement. Dans la même ligne se rencontre la psychologie des idées-forces qui attribue aux idées une vertu dynamogénique leur appartenant en propre.

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