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Intro dissertation

Publié le 20/12/2012

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    «Longtemps, j'ai pris ma plume pour une épée« disait Sartre dans Les Mots. La métaphore de la bataille dit bien que la littérature peut-être un sport de combat. De même, Voltaire écrit dans sa correspondance: «Vraiment puisqu'on crie tant sur ces fichues Lettres, je me repens bien de ne pas avoir dit davantage !«. Ainsi, pour de nombreux auteurs, la violence et la véhémence tant formelles qu'idéologiques apparaissent comme un moyen efficace de faire avancer une cause. Dans qu'elle mesure le fait de choquer permet-il au écrivains de faire progresser les idées qu'ils défendent? Pour défendre ses idées et les faire admettre par le lecteur, l'usage de la violence verbale et ou idéologiques est il un moyen efficace ? ou au contraire, cette véhémence dessert-elle au l'auteur ? Nous verrons dans un premier temps que le recours à la véhémence est une arme valide qui atteint son but persuasif mais dans un second temps, nous observerons que la critique implicite, plus feutrée et moins directe, est aussi un moyen pour défendre ses idées. Faire réfléchir plutôt que révolter peut s'avérer bénéfique.     Un discours violent et ouvertement engagé peut se révéler efficace dans le combat d'idées. Les auteurs usent de différents moyens . Certains se révoltent par les propos, en s'attaquant par exemple aux idées reçues.   Les littérateurs bien souvent refusent de définir leur art comme purement décoratif. Conscient de leur mission sociale et réformatrice, ils prennent leur plume pour crier leur révolte et proposer de meilleurs modèles sociaux. Ainsi, ils aspirent à «changer la vie« et à faire progresser le monde. Cependant, le chemin du cri peut être semé d'embûches : quelle voix utiliser? celle de la violence et de la véhémence qui choque le lecteur ? Celle su détour et de la sourdine pour inviter à réfléchir ? Les deux stratégies s'avèrent efficace ; l'essentiel est que l'écrivain demeure celui qui ne renonce jamais : réformer doit rester son sacerdoce. 

« Celle su détour et de la sourdine pour inviter à réfléchir ? Les deux stratégies s'avèrent efficace ; l'essentiel est que l'écrivain demeure celui qui ne renonce jamais : réformer doit rester son sacerdoce. . »

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