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Israël.

Publié le 15/04/2013

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Israël. 1 PRÉSENTATION Israël, en hébreu Yisra´el et en arabe (deuxième langue officielle) Isr?´?l , pays du Proche-Orient. Il a fixé sa capitale, non reconnue par la communauté internationale, à Jérusalem. Israël est situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée et s'étire au sud jusqu'au golfe d'Aqaba. Le pays a pour voisins le Liban au nord, la Syrie au nord-est, la Jordanie à l'est et l'Égypte au sud-ouest. L'État d'Israël, créé en mai 1948, est issu du partage de la Palestine proposé par l'Organisation des Nations unies en 1947. Dans ses frontières actuelles, fixées au terme de la première guerre israélo-arabe, en 1949, et contestées par une partie des États arabes, Israël couvre une superficie de 21 946 km². Après sa victoire dans la guerre des Six-Jours en 1967, Israël occupa la bande de Gaza et la Cisjordanie. Le Golan, conquis militairement à la même date, fut annexé en 1981. De même, Israël a étendu unilatéralement sa souveraineté sur la partie arabe de Jérusalem. La ville ainsi réunifiée a été déclarée capitale de l'État israélien. La réunification et le statut de capitale n'ont jamais été reconnus par la communauté internationale. En mai 1994, les accords qui ont été conclus entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ont établi une administration palestinienne autonome pour la bande de Gaza et la ville de Jéricho, en Cisjordanie. Les négociations de paix entre Israël, d'une part, Palestiniens et États arabes, d'autre part, engagées depuis septembre 1993 et portant sur le statut des territoires occupés ou annexés ainsi que sur la souveraineté palestinienne, suscitent de violentes oppositions dans les deux camps. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES 2.1 Relief et hydrographie Israël s'étend sur une longueur de 425 km et sur une largeur variant de 16 à 115 km. Au sud, le désert du Néguev occupe presque la moitié du pays. Dans la partie nord, le littoral utile s'étire sur 190 km le long de la Méditerranée. Des cours d'eau séparent la plaine de Zabulon, au nord de Haïfa, la plaine du Saron, de Haïfa jusqu'à Tel-AvivJaffa et la plaine de Judée, de Tel-Aviv-Jaffa jusqu'à Gaza. Cet ensemble bute sur le mont Carmel au pied duquel s'étend la vallée de Jezréel. À l'extrême nord s'élèvent les monts de Galilée, qui prolongent la chaîne du Liban et culminent au mont Meiron (1 208 m). Dans le même alignement, les collines de Samarie, rattachées à l'ouest au mont Carmel, opèrent la transition avec les monts de Judée (881 m). À l'est de ces reliefs, le Jourdain court dans la dépression de Ghor, alimente le lac de Tibériade (ou mer de Galilée) pour se jeter dans la mer Morte, le point le plus bas d'Israël, à 408 m en dessous du niveau de la mer. Seul fleuve important de la région, le Jourdain a fait l'objet d'importants aménagements afin de permettre l'irrigation de la Galilée, de la partie occidentale de la dépression de Ghor et du Néguev. L'utilisation de ses eaux constitue un élément majeur du contentieux avec les pays arabes voisins et les Palestiniens. 2.2 Climat Le climat varie du type méditerranéen au type semi-désertique. Les précipitations, limitées aux mois d'hiver, varient considérablement d'une région à l'autre : elles peuvent atteindre 1 015 mm dans les collines de Galilée, 551 mm à Tel-Aviv-Jaffa, pour tomber à 200 mm dans la dépression de Ghor et à 25 mm dans le port d'Eilat, à l'extrême sud. 2.3 Flore et faune Plus de 200 millions d'arbres (chênes verts et conifères notamment) ont été plantés en Israël depuis 1948, et les régions reboisées y représentent aujourd'hui 8,1 p. 100 du territoire. La faune compte une centaine d'espèces de mammifères et environ quatre cents espèces d'oiseaux différents. Parmi les prédateurs les plus importants figurent la loutre, le loup et la mangouste. Chacals et hyènes peuplent le désert. 2.4 Ressources naturelles Le sous-sol du Néguev contient du minerai de cuivre et de fer, des phosphates, du manganèse ainsi que du granit et du marbre. Des réserves de pétrole et de gaz naturel en volumes commercialement exploitables y ont été découvertes. Les eaux de la mer Morte contiennent d'importantes quantités de brome et de potasse, et l'on trouve en Galilée de la tourbe et du minerai de fer. Le sol israélien est en général assez pauvre, mais les plaines côtières, bordées de terrains alluviaux, et les terres gagnées par l'assèchement des marécages de la vallée de Jezréel sont très fertiles. L'un des problèmes majeurs d'Israël est l'alimentation en eau. Les trois quarts de l'eau consommée dans le pays sont destinés à l'agriculture. Les ressources en eau sont limitées et inégalement réparties. Une administration (le Mekorot) est chargée de l'exploitation et de la distribution de l'eau, de la localisation de toutes les sources naturelles d'eau douce ainsi que de la désalinisation des eaux de mer et des eaux saumâtres. Un réseau national de canaux, pipelines et tunnels, assure le transport de l'eau du lac de Tibériade jusqu'au Néguev. Le pompage des nappes phréatiques situées dans les territoires occupés et l'utilisation des eaux du lac de Tibériade au profit de l'agriculture israélienne sont dénoncés par les Palestiniens. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population d'Israël était estimée à 6,5 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 320 habitants au km². La population d'Israël s'est accrue de 3,8 p. 100 par an sur la période 1990-1995, le taux de croissance atteint aujourd'hui 1,13 p. 100. En 2008, la mortalité infantile était de 7 p. 1 000 ; l'espérance de vie à la naissance était de 79,7 années. 83 p. 100 des Israéliens, habitants d'Israël bénéficiant de la citoyenneté, sont des Juifs. 17 p. 100 sont des Arabes. La population juive a considérablement augmenté depuis l'établissement d'un foyer national juif en Palestine, en 1918 ; elle n'était alors que de 56 000 personnes. Cet accroissement est essentiellement dû aux vagues d'immigration successives. Jusqu'à la création de l'État d'Israël, les immigrants venaient principalement d'Europe centrale et d'Europe de l'Est. Ces Juifs ashkénazes, fuyant les pogroms et l'antisémitisme, plus tard l'Allemagne nazie, rescapés de la Shoah, se considèrent comme les bâtisseurs d'Israël. Ils accueillirent avec difficulté, parfois avec hostilité, les Juifs séfarades, originaires des pays méditerranéens, qui immigrèrent en plus grand nombre après la création d'Israël et jusqu'à la guerre des Six-Jours, à la suite des indépendances en Afrique du Nord, et alors que les pays arabes étaient en guerre avec l'État hébreu. Dans les années 1970, puis après l'effondrement du communisme, de nombreux Juifs soviétiques s'établirent en Israël. Le pays a également accueilli des Juifs et des Juifs d'Éthiopie (Falashas). Aujourd'hui, plus de la moitié des Juifs israéliens sont nés dans le pays -- on les appelle les Sabras -- de parents originaires de plus de 100 pays différents. La population des Arabes israéliens, établie principalement en Galilée et dans le Triangle (Umm el-Fahm), était de 700 000 personnes en 1993. Ces chiffres ne prennent pas en compte les habitants arabes de Jérusalem-Est, qui ont refusé la citoyenneté israélienne, n'acceptant pas l'annexion de cette partie de la ville. Quelque 30 000 Bédouins vivent dans le Néguev. Environ 85 000 druzes, mieux intégrés à la société israélienne, habitent le mont Carmel et le Golan. 3.2 Découpage administratif et villes principales Israël, État centralisé, comprend six districts administrés par un commissaire nommé par le ministre de l'Intérieur. Le gouvernement local s'exerce par le biais de conseils municipaux, locaux et régionaux. Le pays est fortement urbanisé. En 2005, 92 p. 100 des Israéliens habitaient les villes, dont la plus grande est Jérusalem, avec 701 512 habitants en 2004. Tel-Aviv, la seule capitale reconnue par la communauté internationale, constitue, avec Jaffa, la seconde ville du pays. L'agglomération de Tel-Aviv-Jaffa, regroupant des centres industriels comme Holon et Ramat Gan, totalise 2 001 000 habitants. Haïfa est le premier port du pays. 3.3 Langues et religions L'hébreu et l'arabe sont les langues officielles du pays. L'hébreu est la langue la plus pratiquée, mais l'arabe est utilisé dans les écoles ainsi que pour les questions juridiques et législatives. L'anglais, le yiddish, le russe et d'autres langues européennes sont également parlées par de nombreuses personnes. Les affaires religieuses concernant les trois principales religions du pays, le judaïsme, l'islam et le christianisme, sont gérées par le ministère des Affaires religieuses. Pour chaque citoyen, c'est le droit religieux de sa communauté qui est appliqué en matière de statut personnel (mariage, divorce, etc.). Les Arabes israéliens sont musulmans à 82 p. 100 et chrétiens à 18 p. 100. La communauté druze bénéficie d'un statut particulier, qui dispense ses membres du service national. Une des plus importantes communautés chrétiennes est celle des Grecs orthodoxes. 3.4 Éducation L'éducation est obligatoire et gratuite pour les jeunes de 5 à 15 ans. L'enseignement secondaire a été réformé par la loi de 1953 instituant un système national d'écoles secondaires publiques. Parallèlement au système éducatif laïc existe un système d'écoles religieuses juives. Le pays compte également des écoles de missionnaires chrétiens. L'enseignement supérieur est assuré par de nombreuses institutions telles que l'université hébraïque de Jérusalem (1918), l'Institut israélien de technologie de Haïfa (1912) et l'université de Haïfa, l'université de Bar-Ilan (1953) à Ramat Gan, l'université de Tel-Aviv (1953), l'université Ben Gourion (1965) à Beersheba et l'Institut Weizmann pour les sciences (1949) à Rehovot. En 2005, le taux d'alphabétisation était de 96 p. 100. Environ 57 p. 100 de la classe d'âge concernée était scolarisée dans le troisième degré. 3.5 Culture La culture israélienne reflète la grande diversité des populations du pays. Les écrivains les plus célèbres sont ceux qui se sont inspirés de la tradition juive, comme le romancier Samuel Joseph Agnon, lauréat du prix Nobel de littérature en 1966, et le philosophe Martin Buber. Le plus grand orchestre du pays est l'Orchestre philharmonique d'Israël qui accueille certains des meilleurs chefs d'orchestre et solistes du monde. La chanson populaire, imprégnée des airs traditionnels de musique juive orientale, connaît un vif succès, ainsi que la danse. Le théâtre le plus important du pays est le Théâtre national d'Israël à Tel-Aviv. Voir aussi Art juif. Israël possède plus de cent trente musées, dont les plus importants sont le musée de Tel-Aviv et le musée d'Israël à Jérusalem qui renferme une grande collection d'art folklorique juif, une collection de sculptures modernes, des objets bibliques et archéologiques et surtout une partie des manuscrits de la mer Morte. Le pays compte plus de cinq cents bibliothèques publiques dont les plus notables sont la Bibliothèque nationale juive et la bibliothèque de l'université hébraïque de Jérusalem. Les secteurs de l'audiovisuel et des communications sont gérés par l'État. Israël possède plus de vingt cinq quotidiens dont les plus influents sont Ha'aretz, Davar, Ma'ariv, Yedioth Aharonoth et le Jerusalem Post. 3.6

« suite des indépendances en Afrique du Nord, et alors que les pays arabes étaient en guerre avec l’État hébreu.

Dans les années 1970, puis après l’effondrement ducommunisme, de nombreux Juifs soviétiques s’établirent en Israël.

Le pays a également accueilli des Juifs et des Juifs d’Éthiopie (Falashas).

Aujourd’hui, plus de la moitiédes Juifs israéliens sont nés dans le pays — on les appelle les Sabras — de parents originaires de plus de 100 pays différents. La population des Arabes israéliens, établie principalement en Galilée et dans le Triangle (Umm el-Fahm), était de 700 000 personnes en 1993.

Ces chiffres ne prennent pasen compte les habitants arabes de Jérusalem-Est, qui ont refusé la citoyenneté israélienne, n’acceptant pas l’annexion de cette partie de la ville.

Quelque 30 000 Bédouinsvivent dans le Néguev.

Environ 85 000 druzes, mieux intégrés à la société israélienne, habitent le mont Carmel et le Golan. 3.2 Découpage administratif et villes principales Israël, État centralisé, comprend six districts administrés par un commissaire nommé par le ministre de l’Intérieur.

Le gouvernement local s’exerce par le biais de conseilsmunicipaux, locaux et régionaux. Le pays est fortement urbanisé.

En 2005, 92 p.

100 des Israéliens habitaient les villes, dont la plus grande est Jérusalem, avec 701 512 habitants en 2004.

Tel-Aviv, laseule capitale reconnue par la communauté internationale, constitue, avec Jaffa, la seconde ville du pays.

L’agglomération de Tel-Aviv-Jaffa, regroupant des centresindustriels comme Holon et Ramat Gan, totalise 2 001 000 habitants.

Haïfa est le premier port du pays. 3.3 Langues et religions L’hébreu et l’arabe sont les langues officielles du pays.

L’hébreu est la langue la plus pratiquée, mais l’arabe est utilisé dans les écoles ainsi que pour les questions juridiqueset législatives.

L’anglais, le yiddish, le russe et d’autres langues européennes sont également parlées par de nombreuses personnes. Les affaires religieuses concernant les trois principales religions du pays, le judaïsme, l’islam et le christianisme, sont gérées par le ministère des Affaires religieuses.

Pourchaque citoyen, c’est le droit religieux de sa communauté qui est appliqué en matière de statut personnel (mariage, divorce, etc.). Les Arabes israéliens sont musulmans à 82 p.

100 et chrétiens à 18 p.

100.

La communauté druze bénéficie d’un statut particulier, qui dispense ses membres du servicenational.

Une des plus importantes communautés chrétiennes est celle des Grecs orthodoxes. 3.4 Éducation L’éducation est obligatoire et gratuite pour les jeunes de 5 à 15 ans.

L’enseignement secondaire a été réformé par la loi de 1953 instituant un système national d’écolessecondaires publiques.

Parallèlement au système éducatif laïc existe un système d’écoles religieuses juives.

Le pays compte également des écoles de missionnaireschrétiens. L’enseignement supérieur est assuré par de nombreuses institutions telles que l’université hébraïque de Jérusalem (1918), l’Institut israélien de technologie de Haïfa (1912)et l’université de Haïfa, l’université de Bar-Ilan (1953) à Ramat Gan, l’université de Tel-Aviv (1953), l’université Ben Gourion (1965) à Beersheba et l’Institut Weizmannpour les sciences (1949) à Rehovot. En 2005, le taux d’alphabétisation était de 96 p.

100.

Environ 57 p.

100 de la classe d’âge concernée était scolarisée dans le troisième degré. 3.5 Culture La culture israélienne reflète la grande diversité des populations du pays.

Les écrivains les plus célèbres sont ceux qui se sont inspirés de la tradition juive, comme leromancier Samuel Joseph Agnon, lauréat du prix Nobel de littérature en 1966, et le philosophe Martin Buber. Le plus grand orchestre du pays est l’Orchestre philharmonique d’Israël qui accueille certains des meilleurs chefs d’orchestre et solistes du monde.

La chanson populaire,imprégnée des airs traditionnels de musique juive orientale, connaît un vif succès, ainsi que la danse.

Le théâtre le plus important du pays est le Théâtre national d’Israël àTel-Aviv.

Voir aussi Art juif. Israël possède plus de cent trente musées, dont les plus importants sont le musée de Tel-Aviv et le musée d’Israël à Jérusalem qui renferme une grande collection d’artfolklorique juif, une collection de sculptures modernes, des objets bibliques et archéologiques et surtout une partie des manuscrits de la mer Morte.

Le pays compte plus decinq cents bibliothèques publiques dont les plus notables sont la Bibliothèque nationale juive et la bibliothèque de l’université hébraïque de Jérusalem. Les secteurs de l’audiovisuel et des communications sont gérés par l’État.

Israël possède plus de vingt cinq quotidiens dont les plus influents sont Ha’aretz, Davar, Ma’ariv, Yedioth Aharonoth et le Jerusalem Post. 3.6 Institutions et vie politique 3.6. 1 Institutions Le régime politique de l’État d’Israël est un régime parlementaire au sein duquel l’essentiel du pouvoir exécutif appartient au Premier ministre.

Le pays ne possède pas deConstitution écrite : ce sont les lois adoptées par le Parlement qui règlent le fonctionnement du gouvernement. Le président d’Israël est élu par le Parlement pour une durée de cinq ans.

Son pouvoir est essentiellement représentatif.

Le principal organe exécutif est formé d’ungouvernement de 25 ministres présidé par un Premier ministre, élu au suffrage direct selon un mode majoritaire depuis 1996. Le Parlement israélien ou la Knesset est une chambre unique de 120 membres élus pour quatre ans selon un mode de scrutin proportionnel, ce qui favorise les petits partis.Tous les citoyens peuvent voter dès l’âge de dix-huit ans. 3.6. 2 Partis politiques Les deux grandes formations qui ont dominé la vie politique israélienne pendant plusieurs décennies sont, d’une part, le Likoud, parti conservateur formé en 1973 par lafusion de plusieurs mouvements, dont le Gahal, et le Parti du centre libre et, d’autre part, le Parti travailliste constitué en 1968 par le regroupement des partis Mapaï(socialiste), Rafi et Achdut Ha’avoda.

Ce paysage est bouleversé par la scission du Likoud, en novembre 2005, après la fondation par son leader Ariel Sharon d’une nouvelleformation baptisée Kadima (« En avant » en hébreu) et positionnée au centre.

Néanmoins, de nombreux autres partis politiques existent et obtiennent une audiencegrandissante dans le cadre d’une dispersion des votes accentuée depuis le milieu des années 1990.

Ce sont notamment des partis religieux de droite et d’extrême droite— tels que le Shas (ultra-orthodoxe à dominante séfarade), le Parti national religieux, l’Union nationale et le parti Judaïsme unifié de la Torah —, des partis laïques, tels quele Shinouï (centre droit) et le Meretz (gauche pacifiste) ; le parti Notre Maison Israël, formation d’extrême droite qui représente la minorité russe, est en essor. 3.6. 3 Système judiciaire. »

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