Devoir de Philosophie

Ivanhoé de Scott

Publié le 06/04/2013

Extrait du document

Ivanhoé a fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques. Citons une version anglaise de Walt. Melville (1913), avec la troupe du Lyceum Theater, et une version américaine de Richard Thorpe (1951), avec Robert Taylor, Elizabeth Taylor et Joan Fontaine.

« « Il presse Front­ de-Bœuf, il lui porte coup sur coup.

» ~----- -- EXTRAITS-------~ Au tournoi d' Ashby, c'est un mystérieux chevalier noir qui a remporté la victoire A la surprise générale, le chevalier qui venait d'être préféré ne se trouva nulle part.

Il avait quitté l'arène à peine le combat fini, et quelques personnes l'avaient vu se diriger vers une des per­ cées de la forêt, avec cette même lenteur et ce même air d'insou­ ciance qu'on avait remarqués chez lui.

On l'appela deuxfois au son des trompettes et par la voix des hérauts d'armes.

Il fallut bien, en son absence, désigner un autre chevalier pour recevoir les honneurs du tournoi : Jean, n'ayant rien à alléguer contre les droits du Déshérité, se résigna à le proclamer vainqueur.

A travers un terrain où le pied glissait dans le sang, et tout encombré d'armes en pièces et de chevaux morts ou blessés, les maréchaux du tournoi amenèrent derechef le vainqueur jusqu'au pied du trône royal.

« Chevalier Déshérité, » lui dit le prince, «puisque c'est le seul titre sous lequel vous vouliez être connu, nous vous décernons pour la seconde fois les honneurs de ce tournoi, et rappelons que vous avez droit de réclamer et de recevoir des mains de la reine de la Beauté et des Amours la couronne que votre valeur a justement méritée.» Le chevalier s'inclina sans répondre.

Pendant que les trompettes sonnaient, que les hérauts d'armes s'égosillaient à crier: Honneur au brave.

Gloire au vainqueur ! que les dames agitaient leurs mouchoirs de soie et leurs voiles brodés, qu'enfin de toutes parts s'élevait un concert de louanges et de cris de joie, les maréchaux conduisi- rent, à travers la lice, le chevalier Déshérité au pied du trône occupé par lady Rowena.

Le Commandeur des Templiers se désole de la corruption qui a envahi son ordre « Que disent nos statuts, et comment les observe-t-on ? Défense de porter aucun ornement inutile ou mondain, ni plumes au casque, ni freins ou éperons d'or ; et qui se pare avec plus d'ostentation et de recherche que le pauvre soldat du Temple ? Défense de chasser au vol et à courre, à l'arc ou à l'arbalète, de sonner du cor; et aujourd •hui qui s'adonne avec plus de passion que les templiers à ces folles vanités ? Défense de rien lire; sinon avec la permission des supérieurs, ou d'écouter une lecture, à part celle qui est faite durant le repas ; mais voilà qu'ils prêtent l'oreille à des coureurs de ménestrels et se fatiguent les yeux sur d'oiseux romans.

Ordre d'extirper la magie et l'hérésie ; et on les accuse d'étudier la cabale diabolique des juifs et la magie païenne des Sar­ rasins.

Ordre d'avoir une nourri­ ture frugale : racines, légumes, bouillie d'avoine, de la viande trois fois la semaine seulement - parce que l'habitude d'en manger engendre la corruption du corps ; et voyez leurs tables : quelle abondance de mets délicats ! Ordre de ne boire que de l'eau ; et tout mauvais sujet se fait gloire de boire comme un templier! Ce jardin même, rempli de plantes rares et d'arbres qui proviennent de l'Orient, conviendrait bien mieux au sérail d'un émir musulman qu'au couvent où des moines chrétiens devraient cultiver de leurs mains les herbes dont ils se nourrissent.

» « -Rebecca, dit-il, m'acceptes-tu comme champion?» NOTES DE L'ÉDITEUR Après s'être consacré à la poésie, s'intéressant notamment aux vieilles chansons et ballades écossaises, Walter Scott (1771-1832) se tourna vers le roman historique dès le début du xrxe siècle, publiant Waverly en 1814, mais anonymement, « car il trouvait l'état de romancier en dessous de sa situation mondaine » (Philippe Van Tieghem).

œuvres: «l'auteur de Waverly »et connut son premier véritable succès avec Ivanhoé.

Anobli en 1819, Scott mena pendant quelques années une existence princière dans son domaine d' Abbotsford, mais la rénovation de son château et la faillite de la maison d'édition Ballantyne, dont il était copropriétaire, lui occasionnèrent d'énormes dettes, qui ne furent éteintes, après sa mort, que par la vente de ses manuscrits.

à mettre en valeur l'analyse des sentiments des héros.

Devenue le sujet du roman, elle est présentée comme mouvement continuel, marqué par des étapes et des compromis entre les forces en présence:( ...

) Ivanhoé (met en scène) la disparition progressive, à partir du xne siècle de l'antagonisme entre les conquérants normands et les vaincus saxons par une assimilation progressive Ce premier essai fut un succès, qui incita son auteur à récidiver, surtout qu'il avait un fort besoin d'argent.

Il signa alors ces « Avant lui, la matière historique ne servait guère que d'élément décoratif destiné 1 Goldner I Sipa lcono 2, 3.

4.

5 ill.

de E.

Elzingre, éd.

Atar, Paris-Genève, 1922 qui aboutit à la formation de la nation anglaise ...

» R.

Roques, Encyclopœdia Universalis, 1986.

SCOTI03. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles