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Jean Moréas

Publié le 22/02/2012

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1856-1910
Pseudonyme de Jean Papadiamantopoulos. La chronique plus ou moins apocryphe du café Vachette ne saurait l'emporter en intérêt sur le rôle de chef d'école et sur l'œuvre de grand poète français de ce Grec qui, d'abord symboliste, fonda en 1891 l'école romane, d'où naquit le néo-classicisme. Les Syrtes (1884), les Cantilènes (1886) sont délicieux sans originalité. Le Pèlerin passionné (1890) où il veut faire revivre “ la bonne et luxuriante et fringante langue française d'avant les Vaugelas et les Boileau-Despréaux ”, Enone au clair visage, Eriphyle et les Sylves (1894), sont ainsi d'une langue délibérément archaïsante, dont se délivrent les Stances, publiées de 1899 à 1905 (avec un dernier “ livre ” posthume en 1920). Il faut citer aussi l'Iphigénie à Aulis, adaptée d'Euripide, celle de ses œuvres que Moréas préférait, et rappeler la grande leçon qu'il donna en quelques mots à son lit de mort et que Barrès nous a transmise : “ Il n'y a pas de classiques et de romantiques... C'est des bêtises. ”


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