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JEU, ACTIVITÉ LUDIQUE (psychanalyse)

Publié le 22/02/2012

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psychanalyse
Activité purement gratuite à laquelle on se livre pour le plaisir qu'elle procure, sans buts ni fins sérieux, le contraire du TRAVAIL ou de l'accomplissement d'autres actes socialement ou biologiquement nécessaires. Il y a plusieurs raisons à l'intérêt qu'y portent les psychanalystes. C'est une activité qui met en oeuvre simultanément des fonctions que la théorie est portée à opposer, puisque (a) simultanément le sujet exprime le FANTASME et s'adapte au MONDE extérieur et (b) l'IMAGINATION individuelle, intime du sujet est en oeuvre dans une activité commune (ou tout au moins, dans le cas du jeu solitaire, une activité qui est observable par les autres). Puisque c'est une activité qui dans certains sens ne compte pas (étant « prétendue » ou « prétendue réelle ») et où les actions sont « simulées » et non actuelles, la censure, l'INHIBITION et la CULPABILITÉ sont partiellement suspendues moyennant quoi le jeu offre l'évidence de désirs, d 'Angoisses, etc., qui autrement sont refoulés. C'est donc utilisé par les analystes d'enfants comme substitut de l'ASSOCIATION LIBRE, les jeux inventés par l'enfant avec les jouets que l'analyste lui donne servant d'éléments d'où l'on déduit la nature de ses fantasmes inconscients. Même la psychanalyse des adultes offre des ressemblances à l'activité ludique dans la mesure où la situation clinique est mise à part du reste de la vie, où l'analyste n'agit pas à partir des discours du patient, et l'association libre permet à l'imagination de jouer librement. La thérapie par le jeu se rapporte habituellement à la thérapie non interprétative des enfants. Le jeu sexuel est soit un euphémisme pour l'activité sexuelle à l'exclusion du rapport sexuel, soit une description du comportement sexuel de l'enfance ou de la prépuberté.

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