Devoir de Philosophie

JEUX OLYMPIQUES antiques et modernes

Publié le 04/11/2011

Extrait du document

J.O. : deux initiales qui représentent l'emblème des jeux sportifs pratiqués :

- d'abord en Grèce avant et après notre ère, soit de 776 avant J.-C., date officiellement reconnue de leur début, à 393 après J.-C. : près de douze cents années de jeux helléniques antiques ;

- puis de 1896 à aujourd'hui et vers l'avenir, reprise des Jeux Olympiques après un siècle et demi d'interruption.

« soient oubliées les épreuves hippiques, sous forme de courses de chars à deux roues attelés de quatre chevaux de front : le quadrige.

Parmi tant d'athlètes fameux des Jeux antiques, citons au VI• siècle avant J.-C.

l'invincible lutteur MILON DE CROTONE et 160 ans avant J.-C.

l'extraordinaire coureur LÉONIDAS DE RHODES.

Jouissant d'une popularité immense, les vain­ queurs des Jeux Olympiques antiques recevaient une couronne d'olivier et, au retour dans leur cité, défilaient triomphalement en une procession solen­ nelle suivie d'un grand banquet.

Pourtant, dès le v• siècle avant J.-C., les mani­ festations politiques vinrent se mêler aux jeux, ce qui démontre que les Jeux Olympiques de l'ère moderne n'ont rien innové à ce sujet.

Par ailleurs, les athlètes de l'Antiquité monnayaient déjà leur participation, s'assimilant ainsi à des profession­ nels.

Les Jeux grecs perdirent alors progressivement leur prestige.

En 393 après J.-C., l'empereur chré­ tien Théodose 1•r le Grand, sous l'influence de saint Ambroise, archevêque de Milan, qui accusait les jeux de favoriser une réminiscence du paganis­ me, décida de les interdire.

Les Jeux Olympiques modernes C'est ~n 1892 que le baron Pierre DE COUBERTIN, qui rêvait depuis des années sans doute de « ressusciter » les Jeux antiques d'Olym­ pie, entreprit de multiples démarches pour faire aboutir son idée .

Idée qui permettait de rassembler sur le terrain de la pure compétition sportive les peuples de toutes convictions et ré~im~s politiques, qui défendait par-dessus tut le prmc1pe ~e l' ama­ teurisme la haute conception de Coubertm pour le sport est' inscrite dans cette phrase célèbre : « L'im­ portant aux Jeux Olympique~ n'est pas d'y gagn~r mais d'y prendre part, car 1 essentiel dans la v1e n'est pas tant de conquérir que de bien lutter ».

C'est ainsi que le 23 juin 1894, à Paris dan~ 1~ grand amphithéâtre de la Sorbonne, f~t const1t~e sous la présidence de Pierre De Coubertm . le ~om~­ té international olympique (C.I.O.).

Celui-Cl cho~­ sit, pour le premier déroulement des Jeux Olympi ­ ques en 1896, la ville d'Athènes en hommage au peuple grec créateur de ces jeux voici quelque 2700 ans.

Ont succédé à Pierre De Coubertin comme pré­ sidents du Comité international olympique : le Belge Henri de BAILLET -LATOUR, de 1925 à 1942; le Suédois Sigfrid EDSTROM ,de 1942 à 1952; l'Américain Avery BRUNDAGE ,de 1952 à 1972; et l'Irlandais Lors KILLANIN, à partir de 1972.

JEUX OLYMPIQUES D'HIVER Sur l'initiative de Coubertin, le Comité interna­ tional olympique avait dès 1921 décidé de créer Pierre De Coubert i n, le rénovateur des Jeux Olympiques, concevait le sport comme un vér itable humanisme, comme une discipline favorisant l'épanouissement de l'individu et lui permettant de se dépasser lui-même .

(Perrin). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles