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Jinnah, Mohammed, Ali

Publié le 22/02/2012

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Homme d'Etat pakistanais et premier gouverneur général de la République islamique du Pakistan (1876-1948). Né à Karachi. Après avoir étudié le droit à Lincoln's Inn, à Londres, il revint en Inde et exerça la profession d'avocat à Bombay. Il devint membre du Congrès national indien, corps qui avait, à cette époque, des vues nationalistes libérales modérées. En 1910, il fut élu au Conseil législatif central. En 1913, membre de la Ligue musulmane, dont il devait devenir Quaid-i-Azam (grand leader). En 1916, il en fut élu président et plaida pour une Inde unie dans l'Empire britannique et l'amitié hindo-musulmane avec des sauvegardes constitutionnelles pour la protection des minorités musulmanes. Graduellement, il devint un ennemi acharné du Congrès national indien et le champion implacable de la théorie des deux nations selon laquelle l'Inde comprenait, non une, mais deux nations: les Hindous et les musulmans. Il désapprouva fortement le mouvement de non-violence de Gandhi contre. l'autorité britannique en 1919-1922 et rompit ses relations avec le Congrès national indien (INC). Il prit part à la Conférence de la Table ronde à Londres (1930- 1932). Ses relations cessèrent avec le INC après l'élection de 1937. En 1940, il risqua le tout pour le tout en revendiquant la division de l'Inde et la création d'un Pakistan incluant les territoires où les musulmans se trouvaient en majorité. C'est en grande partie par son attitude intransigeante que l'Inde fut scindée et le Pakistan créé le 15 août 1947 Jinnah devint son premier gouverneur général. Il mourut le 11 septembre 1948.

« être, une partie de ce que je suis qui peut échapper à ma conscience.

On peut alors se demander si notreconscience n\'est-elle pas simplement superficielle pour définir notre être. II- Qui puis-je être si je ne suis pas celui que je pense être ?On peut par la suite réfuter cette profonde connaissance que l'Homme peut avoir de son être par l'hypothèse del'inconscient.

En effet, nous sommes souvent confronté à des actes, des pensées, qui se produisent sans que nousen ayons conscience et qui nous échappent.

Freud introduit alors la théorie qu'il existe un inconscient qui est unedimension de notre être dont nous n'avons pas conscience.

Il se pourrait donc que je me trompe sur ce que je suis.En outre, pourquoi ne serais-je pas totalement autre que ce que j'ai conscience d'être ? Selon Freud, « l'hypothèsede l'inconscient est nécessaire et légitime ».

Les données de la conscience ne permettent pas de tout expliquerconcertant nos actes psychiques découlant de l'activité mentale (idées, souvenirs, désirs, actes manqués…).C'est pourquoi Freud accorde beaucoup d'importance aux actes manqués, comme des erreurs de lecture oud\'écriture, des oublis, des maladresses.

Pour les expliquer, il faut supposer qu'il y ait des pensées ou des désirsinconscients.

En effet, l'inconscient étant inobservable il se traduit à travers des formes d'expressions qui nerelèvent pas du « Je pense » de la conscience.

Aussi, pour Freud, « L'interprétation des rêves est la voie royale quimène à la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique ».

Les rêves serait la réalisation d'un désir, ce seraitdonc un phénomène plein de sens quand nous l'interprétons avec une méthode scientifique appropriée.

En ce quiconcerne la certitude qui porte sur l'existence, évoquée dans la première partie, elle apparaît bien pauvre à quelquesphilosophes, tels que Kant.

Pour lui, la conscience de soi ne peut pas être connaissance de soi.

Le sujet ne peutprendre conscience de lui-même qu'à travers son activité.A ceci s'ajoute le fait que les autres individus, autrui, sont capables de me révéler des traits de ma personnalitédont je n'avais pas conscience.

On peut alors supposer que les échanges avec les autres suffisent pour que jeprenne conscience de ce que je suis, mais cela implique une réelle communication, et Jean-Paul Sartre nous apprendque la conscience est toujours solitaire.

Le regard de l'autre n'agit que comme un catalyseur ou même un médiateurcomme dans son ½uvre L'Etre et le Néant lorsqu'il dit justement : « Autrui est le médiateur indispensable entre moiet moi-même ».

Dans ce cas, je suis tel que ma conscience me construit.

Je ne suis, alors, à la base rien, qu'unnéant d'être, et en suivant la théorie de Sartre je ne suis que ce que je veux être.

Ou alors j'existe à travers leregard d'autrui, qui me renvoie une image qui ne correspond pas nécessairement avec celle au quelle je cherche àcoller (analyse de la honte chez Sartre.).

La conscience de nous-même peut ainsi se définir par la façon que nousavons d\'appréhender de façon subjective notre propre existence.

On peut alors se demander si la « subjectivité »de notre conscience nous permet-elle de connaître la véritable nature de notre être.

Dans ce cas la véritable naturede notre être résiderait presque plus dans le regard que les autres portent sur nous plutôt que dans ce que nouspensons de nous.

Pour illustrer cet état de fait, on peut se tourner vers le cas extrême du fou qui se prend pourCésar.

La conscience de lui même qu\'il a d\'être César est indubitablement erronée contrairement aux opinions deses congénères qui peuvent dire de façon objective et sans le moindre risque d\'erreur que cette personne n\'estpas Jules César.

Cela revient à l'idée de Hegel qui est que je construits une image sur moi-même et que je lathéorise, puis je la mets à l'épreuve en agissant dans le monde, en cherchant la reconnaissance de ma singularité desujet dans le regard d'autrui.

C'est d'ailleurs ce qui est expliqué à travers la dialectique du maître et de l'esclavedans son ½uvre Phénoménologie de l'Esprit.

Ce que je pense être n'est donc pas ce que je suis vraiment.La philosophie de Descartes est alors en quelque sorte erronée.

René Descartes a été certes révolutionnaire pourdéfinir la conscience, mais dans un certain sens, il faut avouer qu'il reste quelques points moins convaincants.

S'ilest certain que rien ne peut pas penser, assimiler cette « chose pensante » à un « esprit, âme, entendement,raison » comme le fait Descartes peut être contesté, ironiquement par exemple, comme le fait Thomas Hobbes,philosophe anglais, dans Objections aux méditations métaphysiques de 1641 : « Ce raisonnement ne me semble pasbien déduit, de dire : je suis pensant, donc je suis une pensée ; ou bien je suis intelligent donc je suis unentendement.

Car de la même façon je pourrais dire : je suis promenant, donc je suis une promenade.

» Donc,contrairement à la réponse que donne Descartes à la question « Qui suis-je ? » (« Une chose pensante », c\'est-à-dire une pure conscience), Thomas Hobbes voit dans la conscience quelque chose de bien plus compliqué qu'unsujet dont l'existence serait affirmée sur le simple constat de l'activité de la pensée.

Ainsi Descartes a tordd'assimiler la chose à l'acte.

Ce n'est donc pas parce que j'agis que j'ai conscience.

La preuve en est que nouspouvons facilement démontrer que notre conscience en plus de pouvoir être fausse est indéniablement imparfaite.La preuve réside tout bonnement dans le fait que si nous savons être conscient c\'est qu'à certains moments uneperte de conscience signale sa présence.

Par exemple le sommeil ou le coma nous font comprendre à notre réveilque nous étions jusqu\'alors inconscient et par définition que nous sommes à partir de ce moment conscient.

Ainsi ilest établi que des parties entières de notre vie échappe à notre conscience et par là même des morceaux entiers denotre nature puisque dans ces moments où la conscience n\'est plus là.

Et pourtant nous ne cessons pas d\'être,contrairement à ce que dit Descartes. III- Mais la conscience que j'ai de moi n'est-elle pas en réalité qu'une partie de ce que je suis vraiment ?Il parait donc évident d'ajouter que deux faits agissent sur notre conscience : autrui ainsi que notre nature.

En effetil parait donc clair que notre nature forge notre conscience mais l\'inverse est également vrai.

La conscience qu\'ona d\'être ce que l\'on est nous amène à l\'être véritablement.

En réalité notre conscience interagit tant avec notrenature profonde que l\'on peut légitimement se dire qu\'au final les deux forment une identité unique.

On peut voirune mise en pratique de ceci, par exemple, dans certains entrainements militaires.

Si l'on met dans la tête del\'individu qu\'il n\'est qu\'un outil, une machine de guerre et qu\'il ne doit pas avoir de remord à tuer l\'ennemi,celui-ci se comportera comme tel et n\'aura aucun regret ni aucun doute au combat.

L\'être (au sens d\'existencequotidienne, comme on dit) ne détermine pas la conscience, c\'est la conscience qui détermine l\'être et qui agit surlui.

Dans ce cas je peux dire que la conscience que j'ai de moi n'est pas une conscience que j'ai entièrementconstruit moi-même mais plutôt une conscience de moi qui a été influencé par autrui (autrui peut aussi se rapporter. »

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