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JOACHIM MURAT de GERARD François

Publié le 12/07/2012

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murat

Avec le portrait de Caroline Murat, du même auteur, ce tableau se trouvait au palais royal de Caserte lorsque, au cours de notre siècle, il fut transféré au musée San Martino, dans la salle consacrée à la période napoléonienne-de Naples.

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« JOACillM MURAT Vers 1810 Peintre français XVIIf-xixe siècles Huile s ur toile 2 18 x 141 c m ------------------------------- Analyse ..,_ Au cours des dix ans pendant lesquels le royaume de Naples fut annexé aux possessions napoléoniennes , le gouvernement en fut assuré d'abord par le roi Joseph Bonaparte , de 1806 à 1808, puis par son beau-frère Joachim Murat, homme cultivé et brillant qui y régna jusqu' en 1815 sous le nom de Joachim Napoléon et y acquit une grande popularité.

Il reste encore nombre de tableaux de lui, surtout dans les musées napolitains, qui nous montrent le person­ nage tel que le décrivait , lors de son entrée dans la ville, un biographe contemporain : un bel homme de plus de 1,80 rn, droit et musculeux ; « dans son visage étrange et allongé , taillé à grands coups de serpe , brillent de beaux yeux bleus, très lum ineux, tout imp régnés de malice gasconne ».

Parmi ses divers portraits , celui du baron Gérard est à mettre évidemment au pre­ mier plan tant pour sa haute qualité formelle que pour le talent du peintre à rendre de façon natu­ relle l'esprit et le caractère de son personnage.

Murat y est représenté en pied.

Il est revêtu d'un splendide costume royal, enrichi d'ornements et de décorations militaires, porte l'épée au côté et le sceptre à la main.

L'habit minutieusement peint, avec un rendu tactile de la matière et une grande attention portée aux détails, évoque la peinture flamande, en harmonie avec les recherches picturales de l'entourage de David et d 'Ingres.

Si le costume d'apparat donne au portrait un aspect très officiel que vient renforcer le fond classique, simple mais monumental, le peintre dépasse le côté figé et la froideur marmo­ réenne par l'usage sensible qu 'il fait de la lumière.

Celle-ci caresse les formes avec une douce pénombre et de légères ombres portées sur les marbres colorés du fond.

Le visage, égale­ ment, donne vie au personnage, tourné qu 'il est non vers le spectateur mais vers l' extérieur du cadre, avec une expression volontaire atténuée par un demi-sourire.

L'œuvre C Avec le portrait de Caroline Murat, du même auteur , ce tableau se trouvait au palais royal de Caserte lorsque , au cours de notre siècle, il fut transféré au musée San Martino , dans la salle consacrée à la période napoléonienne -de Naples.

Le roi des peintres ,.

La réputation de Gérard comme portraitiste par le baron.

Et en 1829 , Augustin Jal publiait atteignit de véritables sommets.

En 1806 il était ces phrases dans. »

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