John Ronald Reuel TOLKIEN : Le Seigneur des anneaux

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Tolkien.

Photo Sipa-lcono.

Émin ent phil o lo gue (il tint notamment une chair e de lan gu e an­ c ienne à /'uni versit é d ' Oxf ord pendant une vingtaine d'années) , T olki en prit le parti d 'utiliser ses connai s­ san ces médi év ales en adaptant à !'attention d 'un publi c profan e l e s œuvres qu'il étu ­ diait en érudit .

Le magic ie n Gandalf .

Le livre Le cadeau empoisonné ...

G lisser cet anneau à son doigt permet de se rendre invisible , pouvoir dont use visiblement avec plaisir et aux dépens du reste de la communauté son détenteur le « Hobbit » (créature située à mi-chemin entre le nain et l'homme) Bilbon Sacquet.

Étrangement troublé par le magnétisme de l'objet, Bilbon décide de quitter la« Comté » à l'âge de 111 ans et de léguer tous ses biens à Frodon , son neveu préféré.

Sur le conseil du magicien Gandalf , l'anneau revient également au jeune« Hobbit »,qui en perçoit les pouvoirs maléfiques et décide de l'éloigner de la com­ munauté déjà menacée par les inquiétants « Cavaliers Noirs» ...

Commence alors la longue quête de Frodon Sacquet et de ses compagnons Sam Gamegie, Pippin et Merry, dont les aventures héroï-comiques forment la trame des trois volume s composant Le Seign eur des ann e aux: La Communaut é del' anneau, L es Deux Tours et Le Ret our du roi .

Un « iceberg» imaginaire / E trange démarche littéraire que celle de !'écrivain britannique John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973) , qui consacra toute son œuvre à l'édification d'une grande épopée fantastique, dont Le Sei gneur des anne aux ne représente qu'un maillon: les trois années sur lesquelles se déroule l' action de la trilogie , de l' an 3018 du« Troi sième Age » à l' an 3021 , prennent en effet place au sein d'un cycle immensément long de légendes, auxquelles Tolkien ne cessa d'ajouter précisions et prolongement s.

Ainsi le lecteur a-t-il !'étrange impression de lire une extraordinaire saga , dont le seul fondement reste cependant l'imaginaire de l'auteur et ses connaissances de la littérature ancienne.

Par sa dimension épique et son déroulement dans l'espace , Le Seigneur des anneaux n'e st d'a illeurs pas sans rappeler le souffle de L' /liade ou des grande s œuvres médiévales , comme celles d'un Chrétien de Troye s ou d' un Jacques de Voragine.. »