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Jugements critiques sur l'oeuvre de Paul VERLAINE

Publié le 29/08/2011

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verlaine

Portrait par Barbey : collaborateur du Parnasse Contemporain, Verlaine· ne se distingue pas sensiblement aux yeux des critiques des poètes qui voisinent avec lui. Les influences qu'il a subies l'empêchent de dégager une originalité véritable. C'est ce que marque un petit portrait satirique de Barbey d'Aurevilly...

Seul Sainte-Beuve ne négligea pas ce petit volume, et dans une lettre à son auteur, il mêle les éloges aux conseils : les uns et les autres sont d'autant plus curieux que Sainte-Beuve ne put connaltre ce qui advint plus tard...
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« •· Ce qu'il nous faut à_ nous,· c'est, aux lueurs des [lampes, La scie .nce conquise et le sommeil dompté, C'est le front dans la main du vieux Faust des · [estampes, C'est l'obstination et c'est hi.

volonté !...

Libre à nos inspirés, cœurs qu'une œillade enflamme, D'abandonner leur œuvre au vent comme un bou­ [leau.

Pauvres gens ! L'Art n'est pas d'éparpiller son· âme : Est-~lle en marbre ou non, la Vénus de Milo?·» (P.

VERLAINE, Poèmes saturniens, 1866).

* C~nseils de Sainte-Beuve : Seul Sainte-Beuve ne négligea· pas ' 1 ce .petit volÙme, et dans une lettre à son auteur, il mêle les éloges aux conseils : les uns et les autres sont d'autant plus curieux que Sainte-Beuve ne put connaltre ce qui advint plus tard : 2.

« Mon.sieur et , cher poète, J'ai voulu lire les Poèmes salurnl.ens avant de vous remercier : le critique en moi et le poète se ·combattent à votre sujet .' Du talent, il y en a, et je le salue avant tout.

Votre aspiration est élevée, vous ne vous conten­ tez pas de l'inspiration, cette chose .fugitive : vous l'avez dit dans votre Épjlogue et.

en paroles qui ne s'oublient pas-: Ce qu'il ·nous faut à nous les suprêmes poètes, Qui vénérons les Dieux et qui n'y croyons pas, etc: Vous a~ez, comme payslfgiste, des croquis, des effets de nuit tout à fait piquants.

Comme tous ceu2' qui sont dignes de mâcher le laurier, vous visez d faire ce qui n'a pas été fait.

C'est bien.

-Et maintenant je vous dirai, au risqùe de parattre jnconsé.quent avec Joseph Delorme, un furieux oseur lui-même en son· temps, que je ne pÙis admettre .7 des coupes, des césures ..

coinme il. »

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