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Jules ROMAINS : Les Copains

Publié le 24/09/2012

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Pour employer le vocabulaire de M. Romains-, cette naissance des "unanimes", et les phénomènes qui en découlent, devinrent la préoccupation principale de l'écrivain et l'axe de son oeuvre....

M. Romains est revenu plus d'une fois sur cette idée : une plaisanterie féconde, jetée presque au hasard, trouvant un accueil favorable, faisant boule de neige, déterminant toute une série d'événements et aboutissant à des réalisations d'une ampleur imprévisible. Dans Les Copains , quelques farces grossières secouent de petites villes...

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« Photo Roger Violet Si les sepr copains ne sont pas les héros de nouvelles aventures en d'autres livres , Les Copains tr ouvent une suite en plu­ sieurs ouvrages de Jules Romains, dont l'uni ré de thème est évidente.

Il s'agit de Donogoo-Tonka ou les Miracles de la science, de M.

Le Trouhadec saisi par la débauche et Le Mariage de M.

Le Trouhadec.

Les Co­ pains, écrits en 1922 , sont contemporains de la fameuse pièce de théâtre Knock (1923 ).

Le livre Les sept comme un seul homme S ept homme s se réuni ssent régulièrement durant des soi­ rées arrosées ; ce sont les "copains".

Ce soir-là, Bénin est plus ivre que d'habitude.

Il soutient que, sur la carte de France , parmi tous ces départements qui s'interpénètrent, les deux points indicatif s d' Ambert et d'Issoire sont comme un regard malsain, comme un double mauvais œil.

Devant la carte, les autres conviennent de venger cet affront.

Chacun y va d'un quatrain où Issoire rime avec passoire et Ambert avec camembert.

Mais un week-end, ils se retrouvent sur la place d'Ambert.

Leur premi er complot consiste à réveiller toute la caserne et faire exécuter des manœuvres la nuit durant.

Au matin, Bénin, sous les traits d'un prêtre, prêche en chaire.

Il s'en prend à la pruderie de s paroissiens, aiguisant petit à petit leur lubricité jusqu'au rut; c'est le seco nd complot.

C'est à Issoire que, l'après-midi de ce jour mémorable où l 'on inaugure la statue de Vercingétorix, remarquablement "vi­ vante", celle-ci répond au discours du maire , répandant la panique dans la population.

Les sept copains peuvent se féli­ citer de ce vent libertaire et révolutionnaire qui a soufflé, grâce à eux, sur Ambert et Issoire .

L'unanimité dans la joie P ourquoi les copains veulent-ils se venger de ces deux sous-préfectures ? La seconde raison est, paradoxale­ ment, que rien ne désignait celles-ci plutôt que d'autres.

Mais la première raison est le besoin d'un projet commun, où ils ne formeront plus qu'un seul homme, une seule âme.

(Cette cohésion parfaite et instantanée de plusieurs individus, Jules Romains la cherchait.

C'est par là qu'on le rattache à un petit courant littéraire : 1 '"unanisme ").

Les sept hommes se ras­ semblent afin de provoquer des situations comiques en contrariant les règles sociales habituelles .. »

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