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Kaédi

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Kaédi, ville du sud de la Mauritanie. Située sur la rive droite du Sénégal, Kaédi est la principale ville du sud mauritanien et le chef-lieu de la région du Gorgol (nom d’un affluent du Sénégal). Elle est peuplée d’agriculteurs et d’éleveurs sédentaires peul et toucouleur. Les crues du fleuve permettent la culture du mil et du sorgho, ainsi que celles du maïs, du blé et des patates douces, destinées à l’exportation. L’endiguement de plusieurs milliers d’hectares, au confluent du Gorgol et du Sénégal, a également permis de développer la culture irriguée du riz. Kaédi, reliée à Saint-Louis du Sénégal et à Kiffa, en Mauritanie, sur l’axe Nouakchott-Néma, et desservie par liaisons aériennes, est également un marché pour les produits de l’élevage (zébus, moutons et chèvres), notamment les peaux, et pour la gomme arabique. Elle abrite un centre zooethnique, des abattoirs ainsi que des industries agroalimentaires. Du phosphate est extrait dans ses environs. Population (2000) : 34 227 habitants.

« Agripp a d 'Aubigné D'Aubi gné a dû commencer à écrire ces vers apr~s la mort d'Henri IV, mais certaines stro­ phes ont été ajouté es et rédigées beau coup plus tard.

C er­ taines d'entre elles ont paru en 1616 , d'autres en 1620 dans l'appendi ce de L 'Histoire univer­ selle.

Le livre Nul ne peut servir deux religions A près avoir rappelé l'illustre naissance d'Henri IV, compa­ ré à un astre dont la puissance a concentré sur la France "Ce qu'eut le Firmament de guerres en son rond" , le poète évoque la figure du guerrier et de ses victoires.

Mais le vain­ queur a renoncé à sa foi de naissance (Henri de Navarre a été élevé dans la religion réformée), et "Dieu transpercera son cœur".

Le châtiment divin s'abat sur lui; et Ravaillac, "l'infa­ me poux, le ver qui mit ce Roy par terre" , n'est que l'instru­ ment de la vengeance divine.

D'Aubigné poursuit son réquisi­ toire : Henri IV a sacrifié à ses calculs politiques sa foi, ses amis ; il a comblé de faveurs des ligueurs ralliés et laissé choir des protestants qui l'ont soutenu dans l'adversité.

L'auteur assène des vérités incontestables , sans souci d'épargner le roi défunt : "Tu as perdu les tiens , faict tes haineux tes maistres , Esté dur aux loyaux, trop pitoyable aux traistres." Dans la péro­ raison, il apostrophe la reine mère, Marie de Médicis, dont les huguenots ont tout à craindre , car elle est sous l'influence du parti espagnol et des jésuites.

La mort d'Henri IV fait renaître l'homme d'action et le chef militaire A u XVI e siècle , on appelle stances des poèmes lyriques d'inspiration religieuse, morale ou élégiaque.

Composé d'une soixantaine de strophes de six vers (soit des sixains), ce discours fut commencé sous le coup de l'événement de l'assas­ sinat d'Henri IV par Ravaillac en 1610 ; cet attentat aurait été prédit à l 'auteur par un de ses familiers.

On fit grief à d'Au­ bigné de 1 'extrême sévérité avec laquelle il juge son ancien maître à qui il consacra des années de sa vie.

D'Aubigné sou­ ligne l'ingratitude du monarque à l'égard des fidèles qui l'ai­ dèrent à conquérir le royaume .

Le militant du protestantisme qu'il est n'admit jamais l'abjuration, le "Paris vaut bien une messe " qui porta Henri sur le trône.

Son amertume s'exprime avec violence et causticité , férocité , presque.

Ce poème témoigne des relations passionnelles qu' il entretint avec le roi et de la cruelle déception d' un compagnon de route qui, lui, resta attaché à sa foi.. »

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