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KANT: Qu'est ce que la bonne volonté ? (Fondements de la métaphysique des moeurs)

Publié le 22/02/2012

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Kant philosophe allemand du XVIIIème siècle dans Fondements de la métaphysique des moeurs, 1785. La philosophie kantienne se donne pour objectif de répondre à trois questions: Que puis-je savoir? Que dois-je faire? Que m'est-il permis d'espérer? La fonction de l'ouvrage est donc bien délimitée: Kant souhaite simplement trouver les concepts qui constituent la moralité, soit la bonne volonté, la loi morale, l'autonomie et la liberté. Dans ce passage, Kant avance un critère qui permettrait de juger de façon indiscutable si un acte est oui ou non une faute. Selon lui, la moralité de l'action ne dépend pas de son contenu, mais de la volonté qui l'a inspirée. Qu'est-ce qu'une volonté bonne? Dans un premier temps, il conviendra de définir les notions de «talents de l'esprit, de qualités du tempérament et de dons de la nature» mentionnées par Kant (l 1 à5). Ensuite, nous suivrons la critique qu'il élabore à partir de ces dons (l 5 à 14). Enfin, nous verrons sur quel concept s'appuie son raisonnement afin de trouver le source du bonheur (l 14 à 18).
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« vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle». Enfin, la bonne volonté correspond dans ce passage à la «condition indispensable de ce qui nous rend dignes d'êtreheureux.» C'est le principe de bonne volonté qui rend la modération, la maîtrise bonnes.

Il oppose donc bonheur etvertu qu'ils jugent indépendants.

Le bonheur n'est pas l'indice de la vertu (une personne malsaine heureuse estd'autant plus détestable); la vertu n'est pas la condition suffisante du bonheur.

Cependant, Kant développe l'idéeselon laquelle il faut être vertueux pour mériter le bonheur, il s'agit de la condition pour être digne d'être heureux.Ainsi, le bonheur n'est pas le bien suprême, car il ne peut tirer de valeur morale que de la vertu.

Si je suis vertueux,je ne serai pas nécessairement heureux, car le bonheur peut dépendre d'événements accidentels, mais dans tous lescas, je mériterai d'être heureux.

Ce qui a une valeur absolue, ce n'est pas d'être heureux mais la vertu, c'est-à-direle mérite.

C'est pourquoi il affirme dans cette dernière partie qu'un «spectateur raisonnable et impartial ne sauraitjamais éprouver de satisfaction à voir que tout réussisse perpétuellement à un être qui ne relève aucun trait de pureet bonne volonté».

Quand bien même un être serait doté de «qualités» innées, soit les dons de la nature, les talentsde l'esprit et les qualités du tempérament,celles-ci pourraient très bien servir à tout autre chose qu'à des finsmorales.

On peut en dire autant des dons de la fortune, de la richesse et du bonheur lui-même, qui n'ont de valeurque soumis aux principes moraux.

La réflexion morale ne doit donc pas chercher à rendre l'Homme heureux; elle doitplutôt indiquer ce qui peut le rendre digne de l'être.

Ainsi, la bonne volonté apparaît comme étant la seule qualitéparfaitement adéquate à cette fin; elle est sa propre valeur.

Ainsi, Kant énonce la thèse selon laquelle «la bonnevolonté paraît constituer la condition indispensable même de ce qui nous rend dignes d'être heureux».Kant va donc défendre l'idée selon laquelle bonheur et vertu sont des notions bien distinctes. Pour conclure, selon Kant la volonté n'est bonne que si elle est suggérée par la considération du devoir, et riend'autre.

Elle ne doit être déterminée par rien d'autre que la loi morale.

Agir bien, c'est agir sans cacher un intérêtpersonnel mais également sans motif inspiré par la sensibilité ou le désir.

C'est également la bonne volonté, soit lapureté de notre intention, qui nous permet d'atteindre une certaine satisfaction et d'en être digne . Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-completez-cette-critique-alain-freudisme-art-inventer-chaque-homme-animal-redout-138349.html. »

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