Devoir de Philosophie

Les langues régionales en France

Publié le 04/04/2013

Extrait du document

• De par les péripéties de l'histoire, le breton est proche du gallois et du comique, langue parlée jusqu'au XVIIe siècle en Cornouailles.

• C'est au ve siècle que les habitants du Pays de Galles, fuyant l'avancée saxonne, se rèfugièrent en Armorique.

• le nombre de locuteurs est estimé entre 250 000 et 370 000 personnes sur une population de 1,5 million d'habitants.

• On distingue généralement quatre variantes du breton : le léonais, parlé dans le nord-i!uest, le cornouaillais dans le sud-i!uesl, le vannetais dans le sud-est et le trégorrois dans le nord-est

« • Parlé à la frontière septentrion ale entre le département du Nord et la Belgique, dans la région de Dunkerque, le ll11lflllnd occidental, variante du West Vlaams, est aussi appelé flamand de Westhoek.

• Difficile à établir, le nombre de locuteurs est estimé entre 20 000 à 100 000, ce qui est peu au sein d'une population comptant 4 millions d'habitants.

•Comme le gallois, l'Irlandais et l'écossais, le lwtt011 -brezoneg­appartient aux langues celtiques : c'est la dernière parlée sur le continent • le breton est parlé en Basse-Bretagne , qui couvre le Finistère et les parties occidentales des COtes-d' Armor et du Morbihan.

Plus à l'est, le gallo est à ranger dans la famille des langues d'on .

• De par les péripéties de l'histoire, le breton est proche du gallois et du comique, langue parlée jusqu'au XVII' siècle en Cornouailles.

• C'est au v• siècle que les habitants du Pays de Galles, fuyant l'avancée saxonne, se rèfugièrent en Armorique .

• le nombre de locuteurs est estimé entre 250 000 et 370 000 personnes sur une population de 1 ,5 million d'habitants.

• On distingue généralement quatre variantes du breton : le léonais, parlé dans le nord-i!uest, le cornouaillais dans le sud-i!uesl, le vannetais dans le sud-est et le trégorrois dans le nord-est LE BASQUE.

LA PlUS VIEILLE LAHGU E D'EUIOP.E • l a hl~~g~~e ~- -e u skero- est parlée dans deux provinces espagnoles, le Pays Basque et la Navarre, ainsi que dans trois provinces françaises situées dans le sud-i!uest du département des Pyréné es-Atlan tiques : le labourd, la basse Navarre et la Soule .

• C'est une langue tout à fait originale en Europe, dont les linguistes cherchent toujours à établir l'origine .

l'hypothèse caucasienne est retenue, mais reste controversée.

• On estime à 70 000 le nombre de locuteurs sur les 260 000 habitants du Pays Basque français.

• le basque possède plusieurs variétés dialectales : le labourdin et le bas­ navarrais en France ; le guipuzcoan, le biscayen et le haut-navarrais en Espagne.

• Fortement influencé par le toscan et le ligure, appartenant au groupe des langues italo-romanes, proche d'une forme dialectale de l'italien, le corse compte 150 000 locuteurs sur les 250 000 habitants de 111e.

• le corse est la seule langue régionale parlée sur le territoire national à bénéficier d'un statut privilégié lié à l'existence de la collectivité territoriale corse, créée en 1982 .

• En 2000, 20 % des élèves scolarisés dans 111e ont passé l'épreuve de langue corse .

province du Roussillon, qui correspond à l'actuel département des Pyrénées­ Orientales.

• longtemps considéré comme une variante de l'occitan, le catalan est aujourd'hui reconnu comme une langue à part entière.

• le catalan est la langue nationale de la province autonome espagnole de catalogne ; il est également parlé aux Baléares et en Pays Valencien.

• En France, un tiers de la population des Pyrénées -Orienta les parle le catalan, soit 125 000 locuteurs sur 370 000 habitants .

• Cette langue bénéficie du dynamisme du catalan dans la péninsule Ibérique où il est protégé par le gouvern ement de catalogne et la Constitution espagnole.

EIITIE PAYS D'OC n PAYS D'oll.

LE FBAIICD-PIOVENÇAI.

• Forgé au XIX' siècle , le terme de • franc o-provenç a l• est pourtant bien impropre pour désigner un groupe de langues parlées depuis la région de Neuchatel en Suisse jusqu'aux dépa rte m en ts français de la Savoie et de l'Isère et à la province du Val d'Aoste, en Italie .

• Si l'origine du franco -provençal est bien romane, ses racines sont plus proches des langues d 'o .Jl que du provençal.

• Selon les régions, le fra nco-prove nçal est appelé savoyard, dauphinois, lyonnais, forézien ou arpitan .

• 5on aire linguistique, en France, s'étend du sud de la Franche-Comté à la Savoie en passant par le Dauphinois, le lyonnais, le Forez.

le Bugey et la Bresse .

• Il est difficile de préciser le nombre de locuteurs .

Plutôt agés, ils seraient environ 60 000.

le franco-prov ençal est partout en voie d'extinction, sauf dans le Val d'Aoste .

FIANCE D'OVTIE-MEI LE CHOLE.

LAHGUE lltnssU • les langues créo les parlées dans les quatre départements français d'outre-mer -la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion - utilisent une base lexicale française.

• Chacun de ces créoles présente des partic ularités.

• le mot • créole • provient du portugais uioulo et de l'espagnol criol/o, eux-mêmes issus du latin criore, qui signifie, par extension, •le serviteur nourri dans la maison •.

• le terme a fini par désigner ~les langues nées de la lrllltt tlts Noin africains organisée parles puissances 1 •• ••• européennes -Grande- Bretagne, France, Portugal.

Espagne, Pays -Bas -à partir du XVI' siècle .

• le créole méle vocabulaire des négriers et des planteurs européens à une grammaire d 'origine africaine .

• Parmi la centaine de langues créoles répertoriées, 35 sont à base d'anglais, 15 de français, 14 de portugais .

11------------..;._----------- _, • Certains créoles mélangent anglais, L'APPRENTISSAGE DES LANGUES RÉGIONALES (n-Itre d''ltvts) Primaire Collèp Lyde Tot11l Basllut 6493 2215 643 9J51 Breton 9195 6370 1 011 16576 t:mla.

8 611 2187 371 , 175 Corse 21 424 7398 1962 J0784 erNie 14967 925 136 16028 Gallo 1409 m 181 1761 Ocdta 48299 15506 3744 67549 Lanpes d'Alsace 55 235 26 738 1186 8J 159 Lanpes .astllanes 3 814 640 n.c.

4454 Tahltltn n.c.

7 716 1212 8928 lalll.

!Mianésltnnes n.c.

493 n.c.

49J français, portugais et néerlandais.

• Tout comm e les créoles ha·llien, dominicain, seychellois ou mauricien, les créoles martiniquais, guadel o up éen, réunionnais et guyanais sont fondés sur le français .

• les langues créoles sont parlées, dans leur ensemble , par plus de 8 millions de locuteurs dans les Antilles, l'océan Indien et en Afrique .

Quelque 600 000 Réunionnais, 380 000 Martiniquais et 425 000 Guadeloupéens parlent créole.

• En Guyane, où 60 % des 150 000 habitants parlent un créole à base lexicale a nglo-portugaise, sont aussi répertoriées plusieurs langues amérindiennes -galibi ou ka lina, wayana, palikour, arawak ...

- ainsi que la langue hmong.

parlée par les laotiens immigrés dans les années 1970 .

• le français est la seule langue officielle des départements d'outre-mer .

• la loi d'orientation pour l'outre-mer de décembre 2000 énonce que •les langues régionales en usage dans les départements d'outre-mer font partie du patrimoine linguistique de la nation •.

• À Mayott e , dans l'archipel des Comores, sont parlés le mahorais et le shibushi, une langue dérivée du swahili qui appartient à la famille bantoue .

DIVEISnt DES LAHGUU POU'NtSIENNES 0 MtLAHtSIENNES • Dans l'océan Pacifiqu e, les langues vernaculaires polynésie nnes sont le tahitien, le marquisien, la langue des Touamotou et plusieurs langues des nes australes comme les langues de RariVavae et de Rapa.

• Dans l'archipel de Wallis-et-Futuna, on parle le wallisien et le futunien qui appartiennent à la famille des langues a ustronésiennes.

• la Nou velle-C alé d o n ie ne compte pas moins de 28 langues kanakes qui appartien ne nt au groupe mélanésien.

L'ENSEIGNEMENT DES LANGUES RÉGIONALES LA CIICULAIU DE 1N2 • la circulaire d e juin 1982 relative à l'enseig nement des langues régionales énonce que : -l'État s'engage dans l'orga nisat io n des enseig nements de langues et cultures régionales (il s'agit de la première utilisation de cette expression dans un texte officiel) ; - l 'enseignement des langues et cultures régionales bénéficie d'un statut dans l'Éducation nationale ; -l'enseignemen t est basè sur le volontariat des élèves et des enseignants, dans le respect de la cohérence du service public.

• Globalement, on estime que sur 12 millions d'élèves , 250 000 (100 000 dans le primaire, 150 ooo dans le secondaire) suivent un enseignement au moins partiel dans une langue régionale .

• Sans attendre le déve l oppement de l'enseigne ment des langues régionales au sein de l'Éducation nationale , de nombreuses langues ont fait l'objet de systèmes d'enseignement spécifiques .

• C'est ainsi en partie grace aux écoles Diw11n que le breton reste une langue dynamique .

l'enseignement se fait uniquement en breton, jusqu'au cours préparatoire; le français est introduit à partir du CEl.

Il existe plus de trente écoles Diwan, depuis la maternelle jusqu'au lycée .

• Les caJendretas fondées en 1980 à Pau sont des écoles associatives où l 'ensei gnement est dispensè en occittl• .

• On compte plus d'une trentaine de caJendretas rassemblant plus de 1 500 élèves.

• les Bressolas sont l'équivalent catalan des calendretas.

• En Corse , la situation est sensiblement différente puisque ce sont les pouvoirs publics qui ont mis en place l'apprent issage de la langue corse au sein du système scolaire.

• Au Pays Basque, les écoles associatives lkastolas sont au nombre d'une vingtaine, de la maternelle au collège.

• En Alsace, l'ense ignement de la langue est assuré au sein de l'Éducation nationale, de l'école privée et dans des écoles de l'Association pour le bilinguisme en dasse dès la maternelle (ABCM­ Zweispra chigkeit).

L'AVENIR DES LANGUES RÉGIONALES ET MINORITAIRES DE L"Ht lrrAGE Il LA PlAnQUE • Publié en 2002,1e rapport de l'INSEE intitulé Longues régionales, longues étrangères : de l'héritage à la pratique , dresse un état des lieux de la situation des langues régionales en France .

• Cette enquête révèle que 74% des adultes vivant en métropole n'ont, dans leur petite enfance, entendu parler que le français par leurs parents.

• Parmi les 26 % restant, la moitié ont entendu leurs parents parler, occasio nnelleme nt ou r égulièrem e nt, une langue étrangère, et l'autre moitié une langue régionale .

Rapporté à l'ensemble de la population adulte, ce taux indique que 5,5 millions de personnes ont été en contact.

dans leur enfance, avec une langue régionale .

Bien peu en ont acquis la pratique.

• En France m étropolit aine, les langues régionales les plus utilisèes sont, par ordre d'Importanc e, l'alsacien, le breton, le basque, le corse et le catalan .

• Toutes ces langues souffrent d'un ~111/sstlftnt des locuteurs, qui sont principale m ent des ruraux.

et de l'absence de vecteur de transmission.

• l'enquête révèle également qu'une majorité de Français estime peu utile l'usage d'une langue régionale, surtout porteuse à leurs yeux de valeurs symboliques liées à l'identité régionale.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles