LE LARYNX (3)
Publié le 11/09/2013
Extrait du document
I. LES CARTILAGES.
A. Le cartilage thyroïde.
B. Le cartilage cricoïde.
C. Le cartilage épiglottique.
D. Les cartilages aryténoïdes.
E. Les cartilages corniculés.
II. LES TYPES D’ARTICULATIONS.
A. L’articulation crico-thyroïdienne.
B. L’articulation crico-aryténoïdienne.
III. LES MOYENS D’UNION.
IV. LES MUSCLES DU LARYNX.
A. Les muscles externes. 1/ Le muscle crico-thyroïdien. 2/ Le muscle crico-aryténoïdien postérieur. 3/ Le muscle aryténoïdien. 4/ Le muscle ary-épiglottique.
B. Les muscles internes. 1/ Le muscle crico-aryténoïdien latéral. 2/ Le muscle aryténoïdien supérieur. 3/ Le muscle thyro-aryténoïdien externe. 4/ Le muscle thyro-aryténoïdien interne ou muscle vocal. 5/ Le muscle crico-épiglottique.
V. L’INNERVATION DU LARYNX.
A. Le nerf laryngé supérieur.
B. Le nerf laryngé inférieur.
«
Elle se renforce de la même façon en regard du pli vocal pour constituer
le ligament vocal
(épaississement de la membrane fibro-élastique).
Le larynx est ensuite tapissé d’une muqueuse respiratoire en monocouche, ciliée, sauf en regard des
cordes vocales où elle change de nature (métaplasie).
Ses sollicitations mécaniques sont différentes à ce
niveau, il y a de nombreuses vibrations.
Se forme alors un épithélium pluristratifié (plusieurs couches), non
cilié et non kératinisé.
Cette muqueuse est comparable à celle du vagin, elle est adaptée aux frottements.
Entre les cordes vocales, se trouve un espace :
la glotte
.
C’est l’espace le plus étroit du larynx.
On a alors
un espace sous-glottique
(chambre de mise en pression de l’air pour faire vibrer les cordes)
et
un espace supra-glottique
ou étage moyen du larynx.
Au-dessus des plis vestibulaires, se trouvent
les ventricules de Morgani
.
Ce sont des diverticules
latéraux.
La muqueuse est adhérente à la membrane fibro-élastique sauf en regard du ligament vocal, ce qui permet
la vibration des cordes vocales.
c’est
l’espace de Reinke
.
L’espace entre les 2 plis vestibulaires est plus large que celui entre les 2 plis vocaux.
Les cordes vocales
sont donc visibles en laryngoscopie.
B.
Coupe horizontale passant par les cordes vocales.
En avant, se trouve la section du
cartilage thyroïde
avec son angle rentrant, et en arrière la section du
cartilage cricoïde
avec 2 fossettes à la face postérieure et une crête médiane.
On a également la section
des
cartilages aryténoïdes
avec leur processus vocal et musculaire au niveau postéro-latéral.
Le ligament vocal
est sous-jacent.
Il est doublé en dedans par la muqueuse et en dehors par le muscle
vocal (muscle thyro-aryténoïdien interne).
La glotte est l’espace central.
Elle est variable.
Elle est divisée en
glotte membraneuse
en avant
constituée des tissus fibro-élastiques et des muscles, et en
glotte cartilagineuse
en arrière.
Les muscles situés en avant (muscles thyro-aryténoïdien interne, thyro-aryténoïdien externe, thyro-
aryténoïdien supérieur et crico-aryténoïdien latéral) ferment la glotte.
Le seul muscle abducteur des cordes vocales est le muscle aryténoïdien postérieur.
Il écarte les processus
vocaux.
Entre l’articulation crico-aryténoïdienne et le muscle crico-aryténoïdien postérieur passe la branche
postérieure du nerf laryngé inférieur (sous le muscle crico-aryténoïdien postérieur).
C.
Anatomie fonctionnelle de la phonation.
1/ Muscles adducteurs.
Les muscles antérieurs
permettent de rapprocher les cordes vocales sur la ligne médiane
jusqu’à ce qu’elles s’adossent.
Cependant, il persiste une ouverture en arrière correspondant à la
glotte cartilagineuse.
Cette fermeture incomplète permet d’obtenir une voix chuchotée.
Le muscle aryténoïdien
(composante transversale et oblique) rapproche totalement les
cartilages aryténoïdes sur la ligne médiane.
Ainsi, la glotte cartilagineuse peut se fermer.
2/ Muscle abducteur.
L’abduction des cordes vocales, c’est à dire l’ouverture de la glotte membraneuse et cartilagineuse
est assurée par le muscle crico-aryténoïdien postérieur.
Ainsi, les cordes vocales peuvent s’écarter.
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