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Lecture Analytique : Louis Aragon, « L'amour qui n'est pas un mot», Le Roman Inachevé

Publié le 10/05/2012

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A. rencontre Elsa Triolet en 1928 qui va être par conséquent évoquée dans cette autobiographie rédigée en vers qu’est Le Roman Inachevé. A rattacher au titre du recueil « inachevé «, A. a 59 ans et n’est donc pas encore mort. « roman « à prendre au sens moyenâgeux (=histoire en vers). 

Mouvement surréaliste : amour au centre, quête merveilleuse. On retrouve l’amour platonique proche de l’amour courtois, en plus charnel.

 

→ Qu’est ce qui fait de ce poème une déclaration d’amour originale ? 

 

I] Un hymne lyrique à la femme aimée

1) l’allure du chant du poème

Régularité des strophes et vers de cet extrait (6 sizains en octosyllabes) en ABBABA. Rythme en 4/4 souvent paire. Absence de ponctuation, donnant une impression de fluidité. Anaphores...

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« homme qui me ressemble ».

« tu me rend la caresse d’ être » à prendre dans le sens d’exister.

« renaisse, reconnaisse » (paronomase).

La femme offre la jeunesse éternelle.

Comparaison v.13 avec vin, pour l’idée de vigueur, l’ivresse du vin qui fait oublier les soucis, et pour le vin rédempteur (en ref avec le sang du Christ).

III] L’éloge de la femme aimée unique, idéale, absolue, élue entre toutes 1) une femme amant sensuelle Apparition de la femme avec « rattachait ses cheveux », sen s de la vue.

Emploi du verbe toucher , éveil sensuel du poète.

La voie d’Elsa a des effets magiques/ un monde habité par le chant.

« la caresse », « tes cheveux », « la joue », « la bouche », lexique du corps chargé d’érotisme.

La femme est nommée au v12 « Elsa », ce qui permet de l’individualiser.

2) une femme mère Qui fait revivre, « rend la faim et la soif » (1ères sensations du bébé).

Femme alliant force et douceur ; idéale puisqu’elle allie les contraires.

3) une femme déesse, cosmique « pareil au soleil », v14 co- note la chaleur, lumière, vie.

Le monde s’illumine, csque de la présence d’E.

: « que la lumière sur ta joue ».

Présence de la nature avec « vent » qui se joue.

« L’oiseau à la cime des bois », « l’arbre qui frémit jusqu’à la souche » (avec « quand ta robe en passant me touche »).

Personnification de l’arbre, métaphore de l’homme subjugué.. »

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