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LECTURE ANALYTIQUE N°1 : LA PASTOURELLE (anonyme) du 12e siècle

Publié le 27/02/2008

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POESIE
LECTURE ANALYTIQUE N°1 : LA PASTOURELLE (anonyme) du 12e siècle
Pastourelle 12e siècle, moyen âge en langue d’oc, langue parler au sud de la france
INTRODUCTION
Auteur, époque : poème anonyme, 12eme siècle, par fierté poème resté anonyme. Pastourelle chanson circulant oralement.
12eme siècle naissance poésie lyrique (musique, expression des sentiments) en langue française. France née poésie sur l’amour, l’amour idéale parfait, poète courtois (raffiné) = pastourelle : parodie de poème courtois.
Genre : Pastourelle poésie lyrico-narratif (+ dramatique) , parfois refrain, départ = chevaucher puis suite = promenade dans la campagne rencontre avec une bergère, possession rapide de la bergère ou son refus qui conduit à un viol.
Registre : lyrico-narratif
Composition : 5 strophes, pas de refrain, couplet avec rimes ou assonances, même structure dans toutes les strophes : 4strophes (aabb) + 4 rime embrassée (abba) . 2 vers de 10 syllabes + 6vers de 6syllabes (= chanson) , forme très élaboré, musical, rythmé, bien construite.
Axes : 1. La typologie des personnages (type de chevalier, courtois, pastore) / 2. L’art de conter / 3. Une idylle légère
 
EXPLICATION DETAILLE
  1. La typologie des personnages, a) le poète narrateur héros :
# voix du poète perceptible par 1ere personne marquée, audacieuse = dés vers 6 « j’oie ». En harmonie avec la nature = homonymie « j’oi » « j’oie » lyrisme. Poète gagné par allégresse printanière et désir d’aimer. Dés strophes 2 désir récompensé par apparition de la « pastore » noble différent pastore.
# Rapide dans l’éxécution, la séduction : audacieux (passé-simple= proximité physique + paroles sans ombrages, demande pressante) + violent (strophes 4 = passé simple = brusquerie des gestes qui se succèdent, lecture adverbiale « tout maintenant » (précipitation), mené par son désir, être d’instinct, bestial = viole (ôte les vêtements = exité par « chére si blanche », « + ardent » + donne explication tendancieuse = il affirme le consentement de la bergère. Crée harmonie entre eux alors qu’il l’a prise de force (vrai ? ou malhonnêteté de celui qui veut satisfaire sa volonté ?) + cynique (la quitte aussi vite qu’il la prise et remonte sur son palefroi (passé-simple + adverbe). Il rapporte enfin paroles d’adhésion de la bergère qui souhaite son retour !
Comment comprendre avec regard médiéval et pas actuel ce récit de chevalier ? Violence ou force de vie, avec nature et f complice ? Incarne puissance du désir qui se satisfait sans obstacles dans universel de la vie.
b) La « pastore » :
# féminité en harmonie avec nature (portrait imparfait) correspondance flor = femme = elle « naissent » spontanément, au cœur du printps, dans la nature, dans le poème. « la » pastore est « belle » la fleur (analogie). Donc être naturel « ouvert » « avenant » comme la flore printanière. Qualifiation de la femme = expression de la nature = « yeux vert, bouche riant, cher blanche » bucoliques, mythe de l’age d’or, femme sauvage.
# Dans ses attitudes aussi « elle répond » au désir ambiant, à celui du chevalier, sans résister, « elle le voit » + elle se dit son « amie » et exprime nouveau désir « revenez souvent ». Femme facile, ouvert. Parfaite compagne pour lui. Inconstante = « amie » de « robinet » !
# Autre analogie avec le chevalier = aussi cynique que lui, intérressée… Veut monoyer ses faveurs strophes 3 = allusion à « robinet » qui lui offre chaussures, ceintures et chapeaux « d’orfois ». Invitation à être aussi récompensée par le chevalier. Mais convoitise non récompensée : pourtant ce qu’il lui a donné la satisfait ! Sexualité satisfaite. Donc type de la femme sauvage et facile différent héroïne courtoise inaccessible.
TRANSITION
On ne peut qu’admirer le naturel, l’audace de ces personnages, leur modernité même car évoquent l’heureuse satisfaction du désir sexuel. Moyen âge obscur que ce que l’on croit, époque vivante et fertile… le poème révèle aussi un art de conter, de mettre en scène.
  1. L’art de conter
En 40 vers, le poète a su raconter une scène vivante et expressive…
a)     Art de peindre les personnages vers physique moral psychologique
b)     Art de mettre en scène :
# Dans un cadre spatiotemporel dés vers 1 = « en mai.. » le poète exprime atmosphère printanière (dans le nord « mai » différent sud = avril) avec motifs simples, mais expressifs (flore : « flore, rose, rosée, arbroie », faune »oisillons » = jeunesse de la nature, exaltation de la vie qui naît « n’est au point du jor » + « s’envoisent gt baudor joie » mot très fort = jouissance + désir présent dans la nature »leur joie » et qui se communique au personnes « d’aimer bien par amour », une seule phrase ou nature s’empare du poète. Mot « pastore » = crée lieu cadre personnage. Donc art de suggérer cadre propice au désir.
# Avec une composition, un schéma narratif, clairs et expressifs :
Situation initial (poète pris par joie ambiante)
Elément perturbateur (apparition « magique » de la pastore
c)     Une émanation du cadre don portrait
# péripéties (étapes de la conquête fulgurante vers au passé simple + adverbes. S’assoit demande = réponse ambiguïe « prise », viol + commentaire remonte sur son patefroi)
# Dénouement heureux (paroles pleines d’espoir de la pastore + alternancerécit/discours
TRANSITION
Avec peu de moyen, le poète a sur raconter, chanter une histoire riche en signification et échos
 
3) Une idylle légére
Petit poème bucolique et amoureux. Amours pastoureles
a)     Le poème bucolique : célébration de la nature, lyrisme printanier premiere personneen harmonie avec nature. Dans ce poème la faune et la la flore simple et imagé, bucolique (amour au sain de la nature) Faune : « les oisillions » diminutif oiseau, thème de la naissance (printemps) faune jeune pleine d’allégresse. Flore : « la flore, la nose » simple mais expressif (rose=amour) féminisation fleur la rose et femme même adjectif associer « arboie » renvoie au yeux vert de la femme dans la strophe 2.
b)     Cellébration de l’amour charnel : « si vi la cher blanche » innadie tout le poème : sang de poème, sensation tactile « cher », sensation visuel « si vi ». Le caractere charnel de cet idylle est présent à travers c’est sensation, présence du corp « fils li la folie » = amour physique fait perdre la raison = amour courtois. Poème exalte sensualité heureuse, liberté.
c)      Céllebration de l’instant « pause » dans la chevauché cours instant : passé simple « couchai, fili… » ceci ce passe très vite. Présent narration « elle me respont » rapidité du moment gouter par les deux personnages et saisi = epiourisme printemps « mai » + précis.
 
CONCLUSION
Bilan : un poème bien représentatif de la forme pastourelle qui peint des personnages prit par la force du destin dans une scène de séduction expéditive et renouvelant avec audace le genre de lydille.
Elargissement : Même harmonie femme nature dans « ode a cassandre » de ronsard au fil des siècles on rencontrera d’autre idylle mais moin audacieuse « elle était déchaussait » Hugo les contemplations.
 
 
 
 
LECTURE ANALYTIQUE N°2 : Hugo Les chatiments « souvenir de la nuit du 4 » (1853 ; écrit le décembre 1852 )
INTRODUCTION
Auteur, époque : (1802-1885) il c’est illustré dans tout les genres ou il a briller (la poésie plus beaux recueille de 19e siècle « les chatiments », exele dramaturage, théâtre « ruy blas » ; romancier de génie « les misérables », brillant auteur de discours politique. Napoléon Bonaparte élu président mais durcissant sa position il neutralise toute opposition et le 2 décembre 1851 c’est le coup d’état suivi le 4décembre de massacre, véritable bain de sang. Hugo entre en résistance (exile bruxelles, jersey) il ne rentrera qu’en 1870 ( 3e république). Les chatiments recueil de poèmes (7 livres satiriques, con Napolèon Bonaparte ). Livre 2 ou titre ironique, le poème 60vers divisés en 2 parties (1 : v1 à 48 ; 2 v49 à fin) référence à fait réel poème témoignage sur « chose vue » + art du poète + argumentation.
Registre : « accablement, indignation contenue, émotion pure », pathétiques + ironique rarement conjugué
Composition : Paratexte important « souvenir..4 ) nature rétrospective + « Jersey 2 décembre 52 » = date anniversaire, coup d’état + 1e décembre 1852 proclamation empereur. Donc plan individuel + politique + lieux symboliques paris jersey.                                     2 parties : # 1= v1 à 48, premier vers brutal mort d’un enfant innocent, pause descriptive v 2 à 4 logis amble, portrait de l’enfant mort v 5à 11, paroles de l’aïeule, reprise récit ( dehors massacres ), discours, récit, discours grand-mère, réaction des assistants (silence accablé ) = scène poignante dans le logis. « nous » = poète + groupe de «résistant ». # 2. Changement d’énnonciation : discours direct « vous » du poète à « mère » universelle + attaque contr Napolèon + 3dernier vers.
Axe : 1. Une tableau poignant / 2. La valeur argumentatice du poème
EXPLICATION DETAILLE
  1. Un tableau poignant
« chose vu » restituée par le poète, art du conteur qui peint scène tragque.
a)     Touche brutale de 1e vers donne le ton :
Indignation et émotion pathétique (vers et syntaxe : 1 seule phrase choc différent motifs inconciliables : innocence de l’enfance différent de violence subit avec intensité du chiffre : 2 balles.
b)     Talent du peintre :
Met et décrit scène émouvante # Description du cadre spatial : imparfait, adjectif expressifs + gradation (insiste sur humilité logis de gens du peuple, honnêteté valeur morales + = contraste injuste avec drame. Elément symbolique : « rameau bénit » = dimension religieuse +comparaison implicite avec figure christique, martyr « plaies, jésus », « ici-bas » résurection ? Donc cadre symbolique un foyer populaire + « saint » a était brisé. + « lampe » qui éclaire + touche colorées : rouge du sang innocent métaphore expressif « saigner les mures », contraste avec « pâle, blanc, drap blanc ». + sensation tactiles « un doigt, déshabillons sur ses genoux, mains froides, vieilles mains », 2 réseaux : tendresse pour le corps sans vie, froidure glaçante. +sensation auditives (paroles, sanglots, coup de fusil, silence : voix émouvantes different contraste avec violence extérieure amplifie le drame.
Mise en scène dans ce cadre tragique des personnages mêlent réalisme de la chose et symbolisme.
_ L’enfant : art du portrait = # physique : détails suggestifs « bouche pâle, œil, bras pendants, plaies, crane, cadavre » : qualification cruellement réaliste (comparaison, métaphores) ou symbolique (motif christique, rouge blanc : innocence, tuée… )
+ image macabre « membres froides » , brutalité de la vision à laquelle le lecteur est convoqué sans ménagement « avg vous vu » mélées à touche pathétiques (analepse des paroles de l’oïeule ( bon éleve, bon petit fils, jeu). # qualité morales (doux). Cet enfant : un martyr grandi dimension tragique
_ L’aïeul : personne pathétique, endeuillé dans ce qu’elle a de plus chere ( aperdu sa fille v44). Vieillesse champs lexical accentuée, archaïsme « membres froides », solitude (a perdu soutien (lettre), incarnation de l’humilité du peuple injustement traitée. Maïveté de sa dennonciation appelle « monsieur » son bourreau. Douleur déchirante dans sa voix restituée au discour direct !, « hélas »… Dimension allégorique : incarne victime qui réclame justice « je veux… ».
_ Le poète associe aux autres résistants : « nous, les nôtres, on, nous » (cause commune, force opposée à Napoleon) mais interpellé seul par l’aïeule « monsieur », chef ? de file. Témoin. Défenseur du peuple. Relaient réactions du lecteur : silence, gravité de leurs attitudes face au deuil inconsolable Emotion collective v47.
_ Les responsables de ce crime : « on » + enjambement (v 16-17) = force aveugle et cruelle continue à semer la mort « d’autre » = ampleur des massacres, soldat de napoléon. + « on » (30-32) : responsabilité collective 38-39 « bonaparte… tuer » désigné clairement. Le lecteur invite à « voir ».
TRANSITION
Le poète peint avec talent cadre et personnage avec réalisme + force d’indignation + appel a la compassion. De plus ce poème n’éveille pas qu’émotion, il s’inscrit aussi dans combat du poète contre oppresseur.
  1. Valeur argumentative
Première partie du poème : apologue (récit qui délivre message politique) scène qui indigne et pousse à réagir, premier temps de l’attaque deuxième temps …. Deuxième partie : dimension argumentative revendiqué par satire et généralisation, satire dans dimension « politiques » explicite qui échappe aux gens humbles républiques escamoté. Attaque directe contre « monsieur napoléon » antiphrase + prblème de son « nom » il a joué sur sa relation familiales avec son illustre oncle pour escamoter pouvoir usurpateur. Syntaxe accumulative : énumère ses vices aime richesse « pauvre » antiphrase, pluriel mots « argent, jeu ». Métaphore « âlcove » plaisirs sexuel. Antiphrase ordre rétabli + allusion a ses complices fanatiques. Régime corompue.
CONCLUSION
Vrai poème langage maitrisé, grande richesse des motifs description cadre, personnages, evocation de la mission des poètes, resistants combattant. Poème qui hélas résonne encore dans epoque ou les enfants continue a être victime.


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