La lecture est la culture et la nourriture de notre esprit
Publié le 19/05/2012
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La lecture est la culture et la nourriture de l'esprit. L'instituteur, dont la mission est particulièrement de former et d'orner l'intelligence des enfants, doit se bien pénétrer de cette vérité incontestable, que la lecture est un de ses devoirs les plus rigoureux...
«
RELATIFS .
LA TENUE D'UNE ÉCOLE.
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veau progrès; il faut que l'instituteur se mette exacte
ment au courant
de toutes les idées qui se produisent
en fait de méthodes et
de procédés d'enseignement,
non pas pour les expérimenter aussitôt
sur ses élèves,
car
des changements trop fréquents nuisent essentiel~
lement au succès, et c'est dans les classes surtout que
trouve son application le dicton populaire :
Le mieux
est l'ennemi du bien; mais sans réformer entièrement
son mode d'enseignement et son système de discipline
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il peut, d'après l'expérience des autres, y introduire
insensiblement et sans secousse les modifications qui
offrent des résultats favorables.
Ainsi la lecture seule
des ouvrages spéciaux peut tenir l'instituteur
à la hau
teur de son époque.
Qu'il renonce donc à ces livres
légers,
à ces ouvrages frivoles qui occupent et atta
chent l'esprit, mais en le détournant des objets sérieux
et d'une utilité pratique;
leur moindre inconvénient
est
de consumer sans profit un temps qui devrait être
plus avantageusement employé.
Nous n'avons pas besoin d'insister
ici sur les incon•
vénients, sur les dangers même des mauvaises lectu
res.
Quelque
sùr que l'on puisse être de soi, il faut se
défier
d'un poison d'autant plus à craindre qu'il est
plus subtil.
C'est bien souvent sous les apparences
trompeuses de l'honnêteté et
de la raison que se glis
sent les principes les plus pernicieux et les plus con
traires
à la morale.
Quelles perfides attaques ne di
rige-t-on pas tous les jours contre la religion, contre
la société, en
se retranchant derrière les grands mots
de
progrès et de reforme! Comment espérer que l'insti-.
»
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