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Leibniz - Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain

Publié le 22/03/2011

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Expliquez le texte suivant :

« Les sens 1, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles 2, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point 3 que ce qui est arrivé arrivera de même (...) D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures 4 et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser. « 

Le texte à examiner est extrait de la préface aux « Nouveaux essais sur l'entendement humain « écrit par Gottfried Leibniz, publié en 1704, juste à l'année de mort de philosophe empiriste John Locke qui est critiqué dans ces essais. Le thème abordé ici par Leibniz constitue à la différenciation des connaissances entre « les vérités de raison « et « les vérités de fait «, pour expliquer le rôle de nos sens dans l'acquisition de nos connaissances. Contrairement à la plupart des essais philosophiques, où la thèse est présente au milieu ou à la fin du texte, dans ce cas, Leibniz préfère annoncer la thèse au début de l'extrait. 

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« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 134271) Explication du texte de Bergson.

"on a rappelé que l'homme...[...]...etmontre à sa sortie qu'il avait conservé son indépendance".

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Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, nesuffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même (...) D'où il paraît que les véritésnécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont lapreuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser.

» Leibniz, Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain Les sens nous permettent d'apercevoir notre monde.

Dans cette extrait de la préface des "Nouveaux essais sur l'entendement humain" Leibniz nous parle des sens etde la place qu'ils ont par rapport a notre connaissance.

Il défend que les sens ne suffisent point pour nous fournir toutes nos connaissances même s'ils sontnécessaires.

Selon lui les perceptions ne sont que des exemples particuliers incapables de nous montrer des vérités universelles.

On peut donc se demander à traversce texte En quoi nos sens ne son-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances? comment se construisent les vérités universelles?Dans un première temps Leibniz nous présente sa position par rapport au sens ,la place qu'ont les sens dans notre connaissance.

Il affirme que les sens sont unecondition nécessaires pour parvenir aux connaissances, mais aux "connaissances actuelles" c'est à dire celles qui ne se mémorisent pas, les connaissancesimmédiates.

Mais Leibniz formule la thèse que les sens ne nous permettent pas d'accéder à toutes nos connaissances.

Pourquoi? Comme le texte le soutient les sensne nous donnent que des exemples "particuliers", des expériences individuelles et personnelles, des vérités particulières et subjectives, qui sont propres a chaqueindividu.

Prenons un exemple pour illustrer et expliquer l'idée de Leibniz: Deux hommes voient une même femme, pour l'un d'eux elle est laide, pour l'autre aucontraire elle es belle; c'est à dire que pour le premier la vérité va être qu'elle est laide et pour l'autre sa vérité va être qu'elle est belle.

On voit là deux véritésparticulières et individuelles pour la même question.

La perception différente de chaque individu a conduit à deux vérités différentes, mais en tout cas pas à desvérités générales et universelles.

C'est cela ce que nous explique Leibniz, que les sens ne nous donnent que des exemples, des opinions, des "vérités particulières" etque celles ci ne rendent possibles de parvenir à des "vérités générales".

Après il nous dit que la quantité de vérités personnelles ne prouve pas la véracité, la quantitéd'exemples me permet pas de prouver une véracité universelle, puisque chaque exemple est subjectif et dépend de nos sens, de notre perception.

De plus il nous ditque ce qui se passe aujourd'hui ne se passe nécessairement demain, et ce que se passe dans un lieu ne se passe pas nécessairement ailleurs.

La perception estdifférente pour chaque individu et changeante, c'est ce que fait des exemples des vérités subjectives et particulières.Dans un deuxième temps dès la ligne cinq Leibniz nous parle plus particulièrement des vérités générales, indubitables, il prend l'exemple des "mathématiquespures".C'est une science qui renvoie à une connaissance qui procède de principes, les sciences comme les mathématiques n'utilisent que la raison et des déductionslogiques et méthodiques à partir des principes.

Les mathématiques sont fondées sur des vérités universelles, des principes incontestables, irréfutables;et surtoutpas sur des exemples, les mathématiques pures ne se fondent pas sur des exemples, mais ces derniers servent seulement à illustrer.

Leibniz considère que lesexemples sont influencés par l'individu, par ce qu'il a vécu, et par ces circonstances, qui lui sont propres; et donc que les exemples se basent sur le jugement.

PourLeibniz les vérités universelles et générales fonctionnent comme les sciences pures, elles doivent naître à partir de preuves, d'élements objectifs, de principesindiscutables, inattaquable; à travers la méthode et la raison.

Leibniz soutient que les "vérités nécessaires" ne doivent pas dépendre en absolu des exemples, "ni parconséquence des témoignages des sens", puisque selon lui les exemples et donc les sens sont une source d'erreur et de confusion.

Il pense que l'objectivité d'uneconnaissance vrai doit commencer par douter de nos sens que sont source d'illusions et subjectivité.

Cependant à la fin de l'extrait Leibniz accepte que les sens sontnécessaires à la recherche des vérités universelles, puisque c'est par les expériences sensibles, par ce qu'ont perçoit à travers des sens qu'on s'interroge sur lesvérités nécessaires, sans les sens on n'y penserait même pas.On peut conclure que Leibniz pense que les connaissances vraies, irréfutables ne doivent pas dépendre de nos sens, puisque avec nos sens ce qui peut être vrai pourl'un peut être faux pour un autre.

Pour Leibniz les vérités générales se trouvent comme dans les sciences pures, mais cette thèse peut être un peu nuancer puisque laconnaissance scientifique peut limiter les vérités du monde que nous entoure.

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