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Lettonie

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Lettonie, en letton Latvija, pays du nord-est de l’Europe, faisant partie des pays baltes. Sa capitale est Riga. La Lettonie appartient à l’Union européenne.

La Lettonie est bordée au nord par le golfe de Riga, un bras de la mer Baltique et l’Estonie, à l’est par la Russie, au sud par la Biélorussie et la Lituanie, et à l’ouest par la mer Baltique. Ancienne république socialiste soviétique dans le cadre de l’URSS, la Lettonie est indépendante depuis 1991.

2 LE PAYS ET SES RESSOURCES

La superficie de la Lettonie est de 63 700 km². Le pays est essentiellement constitué d’une basse plaine d’altitude moyenne, ne dépassant pas 311 m dans la partie orientale. Le paysage porte des marques laissées par la glaciation, et comprend de nombreux lacs (plus de 4 000), cours d’eau, marécages et tourbières. Le littoral, long de 531 km, avec ses nombreuses plages de sable, est relativement peu découpé. La Daugava, qui prend sa source en Russie, est le principal fleuve du pays. La plupart des centrales hydroélectriques de la Lettonie y sont implantées. Les ressources minérales sont inexistantes.

Le pays bénéficie d’un climat de type continental, tempéré par les influences océaniques. À l’ouest, les étés sont plus froids et les hivers plus doux. Dans l’ensemble, la neige recouvre le sol pendant quatre mois, au minimum, durant l’hiver. Les étés sont souvent chauds, avec des températures journalières moyennes dépassant 25 °C.

Le quart environ du territoire est recouvert de forêts (pins, épicéas, bouleaux et trembles). On trouve beaucoup de cerfs, de sangliers sauvages et de nombreuses variétés d’oiseaux, dont les cigognes noires.

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Population

La densité est moyenne : 35 habitants au km2. Peuple balte, les Lettons parlent le letton, une langue indo-européenne proche du lituanien. Ils constituent 58,7 p. 100 de la population totale (2 245 423 habitants en 2008). Avant que le pays ne soit annexé en 1940 par l’URSS, les Lettons représentaient les trois quarts de la population. Les Russes, qui vivent essentiellement dans les zones urbaines, forment la minorité la plus importante avec 28,8 p. 100 de la population (recensement de 2004). Certains membres de la minorité russe (18 p. 100) ne possèdent pas la nationalité lettone tout en étant ressortissant d’aucun pays. Ils possèdent un passeport de « non citoyens « qui leur accorde le droit de résider dans le pays et de bénéficier des prestations sociales, mais certaines fonctions leur sont interdites (police, armée) et ils n’ont pas le droit de vote. Parmi les autres minorités figurent les Ukrainiens, les Biélorusses, les Lituaniens et les Polonais.

Le luthéranisme est la religion dominante du pays. On compte également des minorités catholiques, essentiellement dans l’est du pays, ainsi qu’une petite communauté juive.

La Lettonie est un pays fortement urbanisé : environ 66 p. 100 de la population vit en ville, dont un tiers de la population totale à Riga (735 241 habitants). Les autres villes importantes sont Daugavpils (111 231 habitants) et Liepaja (86 496 habitants).

3.2 Institutions et vie politique
3.2.1 Organisation des pouvoirs

L’actuelle république de Lettonie a succédé légalement à la république indépendante du même nom qui a existé de 1918 à 1940. La Constitution de 1991 fondée sur celle de 1922 est considérée comme l’acte juridique suprême.

Le pouvoir législatif national est représenté par un corps unicaméral constitué de 100 membres, la Saeima. Ses membres sont élus au suffrage universel pour quatre ans. Le corps législatif élit un président à la tête de l’État pour un mandat de quatre ans, essentiellement honorifique, renouvelable une fois. Avec l’approbation du pouvoir législatif, le président désigne un Premier ministre et un cabinet qui s’occupent de la gestion des affaires du pays.

Les lois en matière de citoyenneté et d’éligibilité ont été profondément remaniées au début des années 1990. Tous les résidents, y compris le personnel militaire soviétique, ont eu le droit de voter lors des premières élections du Parlement national en 1990. Mais, en 1993, des restrictions ont été apportées au droit de vote. Les Lettons qui étaient citoyens avant 1940 et leurs descendants ont encore le droit de voter, sans distinction de groupes ethniques. Les autres habitants doivent répondre à certaines conditions en matière de résidence pour obtenir leur naturalisation. Une nouvelle loi de citoyenneté, qui devrait permettre à un grand nombre de non-citoyens d’être naturalisés, a été adoptée à la Saeima en août 1994.

3.2.2 Partis politiques

Les partis politiques représentés à la Saeima à l’issue des élections législatives de 2006 sont le Parti du peuple (TP, centre-droit), du Premier ministre en exercice Aigars Kalvitis, le premier à être reconduit dans ses fonctions depuis l’indépendance en 1991, l’Union des fermiers et des verts (ZZS, centre-droit), Nouvelle ère (JL, centre-droit), le Centre pour l’harmonie (SC), un parti russophone de gauche fondé en 2005 favorable à la diversité linguistique dans l’éducation, la coalition du Premier de Lettonie (LPP, conservateur) et Voie lettonne (LC), l’Union pour la patrie et la liberté (TB/LNNK, nationaliste de droite) et le parti russophone Pour les droits de l’homme dans une Lettonie unie (PCTVL, gauche).

4 ÉCONOMIE

En 2006, le produit intérieur brut (PIB) de la Lettonie était de 20 milliards de dollars, soit un revenu annuel moyen par habitant de 8 793,70 dollars. Le passage à l’économie de marché se déroule à l’aide de réformes d’envergure dans ce pays qui ne connaît ni pénuries dramatiques ni chômage massif et qui bénéficie de l’arrivée massive de capitaux étrangers. Si la Lettonie apparaissait comme le plus pauvre des dix nouveaux pays qui ont rejoint l’Union européenne (UE) en mai 2004, et qu’elle affichait un taux de croissance négatif pour la période 1990-2000 (- 4,8 p. 100), elle connaît au milieu des années 2000 la plus forte croissance des pays de l’UE (près de 12 p. 100 en 2006) et la dette publique la plus basse de l’UE (13,2 p. 100 du PNB). Pâtissant toutefois d’un taux d’inflation élevé (6,6 p. 100 en 2005) et d’un taux d’endettement extérieur particulièrement fort (112 p. 100 du PIB en 2006), la Lettonie dispose encore d’un revenu par habitant parmi les plus faibles d’Europe.

4.1 Agriculture

Le secteur primaire occupait 12,1 p. 100 de la population active et constituait 3,7 p. 100 du PIB en 2006. La production animale (élevage et produits laitiers) domine l’agriculture lettone. Parmi les cultures figurent les céréales (orge, blé, seigle, avoine), la pomme de terre, le lin et la betterave sucrière. La pêche (morue et hareng) est un secteur économique important. La Lettonie est connue pour ses produits forestiers, tels que le papier et le bois d’œuvre scié.

4.2 Industrie

Le secteur secondaire employait 25,8 p. 100 de la population active et représentait 21,5 p. 100 du PIB en 2006. Les productions sont diversifiées, mais la Lettonie possède quelques secteurs forts : ainsi, c’est un important producteur de matériel ferroviaire et de biens de consommation, tels que les radios et les réfrigérateurs ou les médicaments. Avant la dissolution de l’URSS, elle fournissait à l’ensemble de l’Union la totalité des automotrices électriques et Diesel, mais aussi 58 p. 100 des téléphones et 23 p. 100 des produits pharmaceutiques consommés par les Soviétiques. Principal centre sidérurgique des pays baltes, le pays compte trois ports importants, libres de glace toute l’année : Riga, Ventspils, Liepaja.

4.3 Services

Le secteur tertiaire occupait 61,8 p. 100 de la population active et constituait 74,8 p. 100 du PIB en 2006. Les dirigeants lettons ont favorisé l’indépendance économique du pays avec l’abandon du rouble soviétique. Le rouble letton, le rublis, qui a été émis la première fois en mai 1992 pour être une monnaie de transition et pour compenser le manque de roubles soviétiques dans le pays, a été progressivement remplacé par le lats (divisible en 100 santimu), désormais la seule monnaie légale.

5 HISTOIRE
5.1 Les origines

Les Lives, ancêtres des Lettons, apparaissent dans la région au ixe siècle apr. J.-C. À partir du xiiie siècle, la Lettonie subit successivement la domination de ses puissants voisins. Les ordres militaro-religieux allemands commencent à convertir les peuples baltes au christianisme au début du xiiie siècle. En 1200, Riga est fondée par les Allemands, l’ordre des chevaliers Porte-Glaive naît en 1204 en Livonie et, de 1237 à 1561, la Lettonie fait partie de la Livonie, le pays des chevaliers Teutoniques. Lorsque la Livonie se disloque en 1561, la Pologne absorbe les provinces de Latgale et de Vidzeme, situées au nord de la Daugava. Les provinces de Kurzeme et Zemgale, au sud et à l’ouest, forment la Courlande, un duché indépendant placé sous le contrôle de la Pologne. Après avoir conquis Riga et Vidzeme en 1621, la Suède les perd au profit de la Russie au début du xviiie siècle. En 1795, après le dernier partage de la Pologne, la Russie contrôle l’ensemble de la Lettonie.

Bien que le servage, répandu en Lettonie depuis l’époque de la domination allemande, soit aboli par les Russes au début du xixe siècle, la noblesse terrienne d’origine allemande continue d’exploiter ses domaines avec fermeté. Cependant, les Lettons peuvent, grâce à des associations politiques et culturelles, résister à la politique de russification et œuvrer en faveur de leur indépendance.

5.2 De l’indépendance à la domination soviétique

La Révolution russe va leur en donner l’occasion. La révolution de 1905 voit la proclamation d’une éphémère république lettone rapidement écrasée. Le régime soviétique est proclamé en Lettonie en 1917 mais, en mars 1918, la région est cédée au même titre que la Lituanie et l’Estonie à l’Allemagne par le traité de Brest-Litovsk, et subit l’occupation allemande. Le 18 novembre 1918, après la signature de l’armistice qui met un terme à la Première Guerre mondiale, la Lettonie proclame son indépendance. Les troupes bolcheviques ne tardent pas à s’emparer de Riga et remplacent le gouvernement letton modéré par un régime prosoviétique. Après une période de guerre civile, les troupes bolcheviques doivent se retirer, et un traité de paix conclu entre la Lettonie et la Russie, en août 1920, reconnaît la souveraineté de la Lettonie.

Dans les années 1930, l’économie de la Lettonie prospère, notamment grâce à son commerce extérieur. La vie politique est toutefois bouleversée à partir de 1934 avec le coup d’État d’Ulmanis, leader du parti agraire, qui suspend la vie parlementaire et met en place un régime autoritaire. Le pays adopte une position de neutralité au début de la Seconde Guerre mondiale. Le 5 octobre 1939, la Lettonie signe un pacte d’assistance mutuelle avec l’URSS et, plus tard, une convention de réparations de guerre avec l’Allemagne. En juin 1940, à la suite de la défaite de la France, l’URSS accuse la Lettonie de former avec le pays voisin, l’Estonie, une alliance militaire secrète antisoviétique, et les forces soviétiques occupent le pays. Après des élections contrôlées par l’Armée rouge, un régime communiste est mis en place, et, le 5 août 1940, la Lettonie devient l’une des républiques de l’URSS. Elle est occupée par l’Allemagne de 1941 à 1945, puis réintègre l’URSS. La résistance opposée aux mesures administratives soviétiques, telles que la collectivisation de l’agriculture, ne dure qu’un temps : en 1950, le processus de soviétisation de la Lettonie est quasiment achevé.

5.3 L’indépendance retrouvée

La libéralisation politique en URSS, à la fin des années 1980, ranime le nationalisme letton. Le gouvernement proclame l’indépendance en mai 1990 ; le gouvernement soviétique la reconnaît officiellement le 6 septembre 1991 et les pays baltes deviennent membres de l’Organisation des Nations unies (ONU). La Lettonie organise les premières élections législatives depuis son indépendance en juin 1993. Le nouveau Parlement élit à la présidence Guntis Ulmanis, un économiste. Les troupes russes se retirent officiellement le 31 août 1994, laissant sur place un petit contingent de 3 000 hommes. Un accord conclu entre les deux pays autorise la Russie à utiliser une base radar de veille à grande distance, à Skrunda, jusqu’en 1998. Le pays est alors gouverné par une coalition de centre droit formée par le parti de la Voie lettonne (LC) et l’Union politique des économistes. Le 18 juin 1996, le président Ulmanis est réélu pour un second mandat. Tous les efforts du gouvernement se concentrent sur l’économie ; la croissance est estimée à 2,5 p. 100 en 1996 et le budget est en équilibre en 1997, pour la première fois depuis l’indépendance. Un grave problème demeure cependant, celui des 700 000 résidents étrangers (en majorité russophones), considérés comme des non-citoyens. En juillet 1997, le pays connaît une nouvelle crise gouvernementale qui amène le Premier ministre, Andris Skele, à démissionner ; il est remplacé par Guntar Krasts. Malgré des résultats économiques encourageants — équilibre du budget, inflation en baisse et croissance soutenue —, la Lettonie se heurte aux refus de l’OTAN et de l’Union européenne concernant ses demandes d’adhésion. En avril 1998, menacée de sanctions économiques par la Russie, la Lettonie procède à une libéralisation de la loi sur la citoyenneté, entérinée par le Parlement en juin. En octobre 1998, les amendements législatifs sur l’attribution plus facile de la citoyenneté lettone à la minorité russe sont approuvés par 53 p. 100 des votants lors d’un référendum.

5.4 Vers l’intégration européenne et atlantiste
5.4.1 La présidence de Vaira Vike-Freiberga (1999-2007)

En juin 1999, une femme professeur de psychologie et exilée pendant quarante ans, Vaira Vike-Freiberga, est élue présidente de la République par le Parlement. Alors que le taux de chômage dépasse 10 p. 100 en 1998, et que la production industrielle baisse de plus de 15 p. 100 au cours de la même période, Vilis Kristopans, Premier ministre depuis l’automne 1998, à la tête d’une coalition centriste minoritaire, démissionne en juillet 1999. Son successeur, Andris Skele, forme un gouvernement de centre-droit qui s’engage à redresser la situation économique. Mais, en mai 2000, il est à son tour remplacé par Andris Berzins, l’ancien maire de Riga. L’année 2001 enregistre de bons résultats économiques, la croissance atteignant notamment 7 p. 100.

Les négociations en vue d’une adhésion de la Lettonie à l’Union européenne (UE) commencent en février 2000. Les élections législatives d’octobre 2002 sont remportées par un parti de centre-droit pro-européen nouvellement fondé par l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Einars Repse, le parti Nouvelle ère (JL). Il obtient 26 sièges sur 100, face à une coalition de trois partis représentant la minorité russophone, Pour les droits de l’homme dans une Lettonie unie (PCTVL, progressiste), qui en obtient 24. Le Parti du peuple, conservateur, obtient 21 sièges. Quant à la Voie lettone (LC), qui a fait partie de tous les gouvernements depuis l’indépendance, elle obtient moins de 5 p. 100 des suffrages. Einars Repse, âgé de 41 ans, devient Premier ministre.

Une nouvelle phase de l’histoire de la Lettonie semble ainsi se traduire dans les urnes après les années de transition politique et économique. La Lettonie est en effet invitée à engager des pourparlers d’adhésion à l’OTAN en novembre 2002, à échéance 2004. En outre, lors du Conseil européen de Copenhague de décembre 2002, elle fait partie des dix pays désignés pour rejoindre l’Union européenne (UE) en 2004. Au mois de juin 2003, Vaira Vike-Freiberga, partisane convaincue de l’intégration européenne, est réélue par le Parlement à la tête de l’État. Alors que le traité d’adhésion à l’Union européenne a été signé officiellement à Athènes le 16 avril 2003 par les dix nouveaux pays membres, les électeurs lettons, réputés eurosceptiques, sont les derniers parmi les pays candidats à se prononcer par référendum pour avaliser ce processus, le 21 septembre 2003. La participation électorale, qui se révèle forte, atteint 72,53 p. 100, tandis que le « oui « recueille 67 p. 100 des suffrages. Alors que le Premier ministre Einars Repse, ne disposant plus de majorité au Parlement à la suite d’un conflit avec son vice-Premier ministre au sujet d’affaires financières, est contraint de démissionner en février 2004, l’adhésion de la Lettonie à l’OTAN est effective le 29 mars 2004 et celle à l’Union européenne le 1er mai 2004. Indulis Emsis, issu de l’Union des fermiers et des verts (ZZS), prend la tête de la nouvelle coalition gouvernementale de centre-droit.

Le 13 juin 2004, les Lettons participent pour la première fois à l’élection du Parlement européen, où ils disposent de 9 sièges. Le parti de droite nationaliste, l’Union pour la patrie et la liberté (TB/LNNK), l’emporte largement avec 29,80 p. 100 des suffrages (4 sièges), tandis que le parti Nouvelle ère (JL) de l’ex-Premier ministre, Einars Repse, obtient 19,70 p. 100 des suffrages (2 sièges). En revanche, aucun des partis de la coalition au pouvoir n’obtient de député. Les 3 sièges restant sont obtenus par le parti russophone de gauche Pour les droits de l’homme dans une Lettonie unie (PCTVL), le Parti du peuple (TP) et Voie lettone (LC). Au lendemain du rejet par référendum en France et aux Pays-Bas du traité établissant une Constitution pour l’Europe, les parlementaires lettons l’approuvent par 71 voix sur 100 en juin 2005.

En décembre 2004, quelques jours après le sommet de l’OTAN à Riga (28-29 novembre 2004), Aigars Kalvitis (Parti du peuple, centre-droit) succède à Indulis Emsis au poste de Premier ministre. Diplômé en agriculture, ancien dirigeant du syndicat des producteurs laitiers, il a été ministre de l’Agriculture (1999) et ministre de l’Économie (2000-2002). Sa formation politique arrive en tête des élections législatives d’octobre 2006 (19,49 p. 100 des suffrages et 23 sièges), ce qui permet à Aigars Kalvitis d’être le premier chef de gouvernement, depuis l’indépendance en 1991, à être reconduit dans ses fonctions à l’issue d’un scrutin électoral. Les partis de la coalition gouvernementale sortante rassemblent en tout 44,77 p. 100 des voix et 51 sièges sur 100, soit la majorité absolue. Le Centre de l’harmonie, nouveau parti russophone de gauche, crée la surprise en obtenant 14,42 p. 10 des suffrages et 17 sièges. Aigars Kalvitis forme un nouveau gouvernement de coalition composé du Parti du peuple (TP), de l’Union des verts et des agriculteurs (ZZS), du parti Premier de Lettonie-Voie lettonne (LPP-LC) et de l’Union des conservateurs pour la patrie et la liberté (TB/LNNK), ce qui lui assure une majorité de 59 sièges au Parlement.

5.4.2 La présidence de Valdis Zlater (2007- )

Au mois de mai 2007, Valdis Zlater est élu à la présidence de la République par le Parlement. Candidat soutenu par les quatre partis de la coalition gouvernementale, âgé de 52 ans, directeur de l’hôpital de traumatologie et de d’orthopédie de Riga, il a la lourde tâche de succéder à Vaira Vike-Freiberga, dotée d’une véritable aura morale et d’un prestige international. Transparency International, organisation non gouvernementale consacrée à la lutte contre la corruption, a en effet fait connaître son opposition à son élection alors qu’il est soupçonné de corruption dans son activité de médecin.

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