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« si la liberté est devenue une morale politique ,c'est par suite d'une sélection naturelle qui fait que la société a progressivement sélectionné le système de valeurs qui répondait le mieux aux contraintes de survie qui étaient alors celles du plus grand nombre » HAYEK

Publié le 19/08/2012

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morale

La civilisation moderne ne relèverait donc fondamentalement ni de la nature, ni de l’artifice, mais d’une évolution culturelle. Dans cette optique les règles jouent un rôle dans le développement et le progrès de la société. Certaines règles sont maintenues comme les « règles de bonnes conduite «, Tandis que d’autres sont abandonnées et remplacées par de nouvelles règles qui ne seront pas inventées mais par de nouvelles règles qui ne seront pas inventés mais sélectionnées à posteriori a le faveur d’un processus de découverte d’essaie, et d’erreurs et de stabilisation et en accordance avec le système de règle déjà établi dans la société. L’objectif de la loi dans ce cas est de codifier des règles ayant pour seule fonction de protéger la liberté d’action des individus et non pas d’organiser les actions individuelles en vue d’un bien commun ou d’un projet déterminé et le juge joue un rôle important dans cette conception de nouvelles règles et de progrès intellectuel.

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« d'un bien commun ou d'un projet déterminé et le juge joue un rôle important dans cette conception de nouvelles règles et de progrès intellectuel. 2/Les limites de la connaissance dans les sciences sociales : L'étude des phénomènes économiques et sociaux suit depuis un siècle et demi l'influence profonde et durable des sciences de la nature.

Il se pourrait, pense Hayekque cette fascination unilatérale soit fondée sur une illusion tyrannique et pernicieuse.

Assigner à l'étude des comportements humains collectifs les objectifs et lesambitions des sciences exactes, leur emprunter les méthodes et leurs habitudes de pensée, n'est peut être qu'un « préjugé partisan » qui néglige, ou du moins sous-estime, la nature spécifique des faits sociaux.C'est l'histoire synthétique de cette illusion que retrace l'essai de F.

Von Hayek A/Scientisme et totalismeL'étude des phénomènes économiques et sociaux suit depuis un siècle et demi l'influence profonde et durable des sciences de la nature.

Il se pourrait, pense Hayekque cette fascination unilatérale soit fondée sur une illusion tyrannique et pernicieuse.

Assigner à l'étude des comportements humains collectifs les objectifs et lesambitions des sciences exactes, leur emprunter les méthodes et leurs habitudes de pensée, n'est peut être qu'un « préjugé partisan » qui néglige, ou du moins sous-estime, la nature spécifique des faits sociaux.

C'est l'histoire synthétique de cette illusion que retrace l'essai de F.

Von Hayek Le scientisme pour Hayek est dérivé durationalisme constructiviste ou naïf qui s'appuie sur une confiance illimitée dans la possibilité de la raison.

Le scientisme est caractérisé par un totalisme qui consisteà traiter des totalités, telles que la société, l'économie, le capitalisme, etc.…comme des entités, des objets nettement délimités qu'on peut connaître parfaitement.

Onassocie au totalisme, l'historicisme, résultat de l'idée prétentieuse qu'on pourrait découvrir des lois de l'Histoire.

Cette idée est véhiculée par Hegel et par le Marxismedans les temps modernes.

Au totalisme scientiste ou méthodologique est relié le totalisme politique ou totalitarisme, le second étant l'application du premier.

Lescientisme croit que la civilisation est le produit de la raison, il croit donc qu'on peut consciemment diriger la société et la reconstruire rationnellement.

On peutréaliser à ses fins par une direction consciente d'un « super esprit ». Cette logique pour Hayek va conduire à l'instrumentalisation des individus au profit d'un seul esprit qui dirige.

Elle conduit à la tyrannie et elle est considérée parHayek comme une erreur intellectuelle.

« La tragédie de la pensée collectiviste » considère la raison au dessus de tout le paradoxe de l'exigence d'un contrôleconscient qui impose inévitablement le pouvoir absolu d'un individu. B/L'individualisme et la thèse de la division de la connaissance Hayek s'inspire explicitement de Hume et de Kant (dont il oppose d'ailleurs le libéralisme).Selon la conception Kantienne adoptée par Hayek c'est l'activité créatrice de notre esprit qui est à l'origine de l'ordre que nous trouvons dans le monde.

L'esprithumain est lui-même le produit d'une évolution : Il y a une dualité entre l'esprit humain et le monde physique.

On ne peut expliquer totalement l'esprit.

C'est pour celaqu'Hayek déduit l'impossibilité d'unifier la science et critique le scientisme et aussi la thèse de la subjectivité de la connaissance sociale.Hayek rejette et critique l'abus de la raison.

L'homme doit adopter une attitude d'humilité face au monde qu'il cherche à connaître.

On parle ici d'une attitudeantirationaliste mais Hayek préfère parler d'un rationalisme évolutionniste ou critique pour reprendre le terme de Poller, qu'il oppose au rationalisme constructivisteou naïf. La thèse de «La division de la connaissance » dans la pensée hayekienne stipule que dans la société chaque individu ne dispose que de parcelles de connaissance.

Lesconnaissances de chacun sont nécessairement limitées.

La connaissance a un caractère diffus, fragmentaire, elle n'est pas toujours rationnelle.Il y a aussi la connaissance pratique, qu'on ne formule pas scientifiquement mais qui fonde néanmoins une partie importante de notre action et de notre vie.

On nepeut pas ignorer les règles de nos comportements et de nos perceptions.

L'habitude, le savoir faire (know how) constituent des éléments importants de la transmissionde connaissances et en particulier du transfert de règles conduite. CONCLUSION LE RATIONALISME a échoué à reconnaître la mesure dans laquelle la raison individuelle est le produit des relations interindividuelles.

Cette interaction entre lesindividus participe à la production de notre civilisation.

Toute raison qui existe en dehors de ce processus inconscient est une méprise de toutes les institutions et detoutes les coutumes qui n'ont pas été consciemment établies et deviennent ainsi le destructeur de la civilisation.

La meilleure garantie pour le maintien d'une sociétécivilisée réside dans le maintien de l'ordre spontané.

cet ordre résulte du processus interindividuel qui permet la « mise en ordre de l'inconnu ».. »

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