Devoir de Philosophie

LIBIDO (psychanalyse)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

psychanalyse
Forme hypothétique d'ÉNERGIE mentale, avec laquelle sont investis les processus, les STRUCTURES et les REPRÉSENTATIONS OBJECTALES. Suivant cette hypothèse, la libido a une source, le corps ou le ÇA, et existe sous diverses formes rattachées à des ZONES ÉROGÈNES spécifiques (libido ORALE, ANALE, GÉNITALE); elle est répartie entre diverses structures ou divers processus, qui sont libidinisés (ou bien qui ont un investissement libidinal. Selon les premières formulations de Freud, la libido était l'énergie attachée spécifiquement aux instincts sexuels, mais plus tard on a émis l'hypothèse d'une libido du moi qui découle de la libido attachée aux représentations objectales (libido d'objet). Cette formulation assez curieuse découle de deux autres formulations : (a) que le moi se différencie progressivement du ça, d'où il découle que l'énergie du moi doit être une forme différenciée de l'énergie du ça; (b) que le développement du moi est l'aboutissement de la FRUSTRATION par des objets parentaux, et est accompagné d'une IDENTIFICATION à ces objets et de leur INTROJECTION; d'où il résulte que la libido qui y est attachée à l'origine s'attache ensuite au moi, l'Amour DE SOI et la CONSCIENCE DE SOI croissant à mesure que décroît l'attachement aux parents. Cette formulation implique que le moi est son propre objet; d'où la distinction faite par Federn (1952) entre la libido du sujet, énergie disponible pour soi en tant que sujet, et libido d'objet, énergie disponible pour l'investir sur les objets. La libido objectale investie dans le moi est une libido narcissique. Ceux qui croient à l'INSTINCT DE VIE et à l'INSTINCT DE MORT sont logiquement obligés d'opposer la libido, énergie des instincts de vie, à une autre forme d'énergie spécifique à l'instinct de mort. Quoiqu'il y ait eu des tentatives pour introduire mortido et destrudo afin de combler cette lacune, ni l'un ni l'autre n'ont eu de succès.

Liens utiles