LA LITTÉRATURE ANGLAISE DU XVe SIÈCLE

« 20 LE QUINZIÈMESIÈCLE détacher Londres lèche-sous (London Lickpenny), peinture assez curieuse de la grande ville, de ses dis tractions ruineuses, de ses aspects principaux. THOMAS OCCLEVE (13707-1450?) a laissé lui aussi des œuvres assez nombreuses, dont la plus considérable est un long poème,DeRegimine Prin- cipum (le Gouvernement des Princes). La plus curieuse cependant est sans doute a Mâle Rè gle, sorte d'autobiogra phie ou deconfession, dans laquelle il s'accuse de quelques vices, et dont l'accent personne] est parfois émouvant. JOHN SKELTON. — Mais le poète le plus in téressant de cette pé riode déshéritée est cer tainement John Skelton (1460-1529).

Sa renom mée était grande, ilfut le protégéd'Henry "VII, le précepteur d Henry VIII De son vers assez étrange, rapide et rude, mais sa voureux, ildit lui même ; Fig. 13. — Maisons duXV siècle. Ces maisons de bois (Stavle Ivn), qui abritèrent au XV* siècle la Corpo ration des Lainiers, existaient encore en1939 àLondres. For though my ryKie be ragged Tattered and jagged Rudely rain-beaten Rusty and moth-eaten Ifye take well therewith Ithath in itsome pith Bien que mon vers soit haillonneux, Déchiqueté et plein de nœuds,Rudement battu de la pluie, Rongé par la rouille et les mites, Si vous savez bien le goûter Quelque substance ytrouverez. Ce sont des satires virulentes dirigéescontre la Cour (The Bowge of Court), contre le Clergé (Colyn Cloute) ;un amusant poème de défense personnelle, sous couleur d'élégie catullienne sur la mort du moineau de Jane Scroupe, Phylyp Sparowe. The Tunning of Elynour Rumming célébrait avec un réalisme vigou reux etsouvent grossier certains buveurs de bière et leur taverne favorite. Enfin. »