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La littérature doit-elle distraire le lecteur de sa vie quotidienne ou au contraire porter un regard sans complaisance sur le réel ?

Publié le 13/08/2012

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La princesse de Babylone entraine le lecteur dans un monde imaginaire et méconnu. Pourtant on peut percevoir dans ce roman une critique de la société. A travers le palpitant voyage des personnages, Voltaire fait passer les valeurs fondamentales des lumières.  Certains auteurs amènent leurs lecteurs dans un cadre plus exotique. C’est le cas, par exemple, du Supplément au voyage de Bougainville, dans lequel Diderot donne une vision plutôt positive de la civilisation des pays colonisés. Ce roman fait rêver le lecteur par l’évocation de milieux très différents de celui auquel il appartient. Il peut ainsi échapper à la réalité du quotidien. Diderot nous expose ici le fonctionnement si idyllique d’une petite ile face aux sociétés occidentales, elles défaillantes.  Les romans de science-fiction, tout en distrayant, mettent en garde contre un progrès trop rapide. Harry Potter apprend à l’enfant que la vie est faite de choix.  Le plaisir peut naître de l’intérêt suscité, la littérature qui éduque, qui enrichit la connaissance, qui nourrit la réflexion, distrait aussi, captive et réjouit.

« parvient à en savoir plus sur lui-même, sur la réalité parfois difficile de la vie.

Les roman mettent également en garde sur les méfaits de la société.En fin de compte, la littérature peuvent avoir ces deux fonctions à la fois : enseigner par l'attrait de la fiction.

Mais il peut arriver que le lecteur soit « éduqué malgrélui », qu'il se retrouve face à un message qu'il ne pensait peut-être pas trouver en lisant tel ou tel ouvrage.

Il se voit d'abord séduit par l'aspect distrayant du roman ety découvre des idées ne correspondant pourtant pas aux siennes.

La littérature ne pourrait-elle pas, dans ce cas, apparaitre comme un « danger » ?. »

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