La littérature au XIXe siècle
Publié le 16/01/2012
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Et, bien entendu, l'histoire de la pensée française ne s'arrête pas aux philosophes du XVIIIe siècle. Mais les programmes sont déjà si chargés qu'il nous a fallu renoncer à définir une pensée de plus en plus variée, de plus en plus profonde et surtout de plus en plus spécialisée : c'est ainsi que la philosophie qui, dès le XVIe siècle, s'était séparée de la théologie, se distingue aussi de la science. Ou bien donc on écrit des oeuvres uniquement philosophiques ou scientifiques, et l'étude de ces oeuvres ne fait pas partie de l'histoire littéraire, ou bien les idées se manifestent grâce au roman, à l'histoire, à la critique, et, nous les retrouverons en étudiant ces genres. Signalons donc simplement que ...
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étend le domaine du déterminisme, (c'est-à-dire l'encbaJnement auto· matique des effets et des causes), à la biologie ;
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ou bien elle ramène les faits à un phénomène premier qui serait
lui-même un fait (matérialisme mécaniste) ; -en particulier, sur le plan politique, le problème social devient une collection de • faits • sociaux, tributaires d'un déterminisme dont il s'agit de se rendre mattre (socialisme scientifique).
Un nom se dégage particulièrement de cette période, celui de Taine
(voir l'étude dans la section : Critique littéraire).
S) une troisième période, tout en manifestant toujours une même admiration pour la science, en découvre les limites, d'où un retour
au spiritualisme, à la métaphysique, à la religion, au nationalisme, au
sentimentalisme.
On en trouve déjà des traces dans le Renan de la
vieillesse, dans le Claude Bernard des Cahiers imimu,et surtout dans
Boutroux, Lachelier, Bergson.
Lectures reeommandées :
COmte, Philosophie positi11e, eztraitB, Hatier.
Jouffroy, Mélanges philosophiques, Hatier.
Taine, Philosophes classiques liu XIX• 1iAcle en France, Hachette.
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