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LA LITTÉRATURE AU XVIIIe siècle EST-ELLE UNE ARME ?

Publié le 15/05/2012

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Quand ils bataillent, ce sont des luttes purement littéraires (querelles du Cid, d'Andromaque, Satires de Boileau, etc ... ) La polémique est souvent agressive, violente et injurieuse... Mais ils ne se servent jamais de leur talent comme d'une arme à des fins qui ne sont pas littéraires ...

« XVIII 0 SJtCLB 73 .;.a Rochefoucauld) et tous les écrivains se posent plus ou moins ~tl moralistes et le sont véritablement : ils veulent corriger et instruire.

(La Fontaine, Molière, etc.).

Mais ils ne se donnent pas comme novateurs et acceptent la morale traditionnelle.

3.

Surtout ils respectent les institutions, ils ne veulent pas révolutionner la société et n'ont pas de revendications à faire valoir; ils ne croient pas que leur talent leur crée des droits particuliers ou leur soit un titre pour gouverner les hommes ou réformer le gouvernement.

Louis XIV, d'ailleurs, veillait à ce qu'ils ne sortent pas de leur domaine.

(Le mémoire de Racine sur les misères du temps.) 4.

Quand ils bataillent, ce sont des luttes purement littéraires (querelles du Cid, d'Andromaque, Satires de Boileau, etc ...

) La polémique est souvent agressive, violente et injurieuse ..

.

Mais ils ne se servent jamais de leur talent comme d'une arme à des fins qui ne sont pas littéraires ...

sauf Pascal dans les Proçinciales ....

Ce qui est l'exception au xvn• siècle deviendra la règle au xvm•.

II.

Au XVII/ 0 siècle la littérature est une arme.

1.

La littérature devient un instrument de propagande pour des doctrines politiques, sociales ou religieuses ...

Comparer déjà les Lettres persanes aux Caractères ....

Les • philosophes, • l'Encyclopédie, Diderot, Voltaire, Rousseau.

2.

Même dans les genres purement littéraires, l'art n'est plus désintéressé.

L'écrivain veut répandre ses idées, mettre en circulation des principes nouveaux, réformer la société, etc.

(tragédies, comédies, romans).

3.

Aussi les écri'fains deviennent les rois de l'opinion.

Leur situation et leur prestige s'accroissent.

Leur talent devient vraiment une force analogue à la naissance, à la fortune, avec laquelle on est obligé de compter.

Voltaire ...

Les grands ne les considèrent plus comme • domestiques • ou amuseurs ....

4.

Cette force, ils la mettent au service de l'incrédulité et de la Révolution; elle a été terriblement efficace.

On peut le regretter, pour l'art qui y perd quelque chose de Ea sérénité.

Par réaction, on verra apparaître au x1x• siècle la doctrine de • l'art pour l'art.

• Mais, en fait, la plupart des écrivains ne se désintéresseront pas des luttes de leur temps et beaucoup se croiront une mission (Hugo, etc.).

Î. »

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