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Le littoral atlantique et l'entrée vers le continent américain

Publié le 29/04/2012

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Les provinces maritimes du Canada et les six petits Etats de la Nouvelle-Angleterre longent la côte nord-est de l'Amérique du Nord. Ils occupent l'extension nord des Appalaches, qui s'étendent au sud sur 2 250 km: de TerreNeuve et l'embouchure du Saint-Laurent au nord, jusqu'en Alabama au sud. Au sud de la Nouvelle-Angleterre, la plaine côtière de l'est des Etats-Unis s'étend presque jusqu'à la Floride. Cette bande côtière du nordest fut l'une des premières régions du Nouveau Monde à être colonisée par les Européens, étant donné qu'au début de la colonisation, les gens restaient près de la mer. Les Appalaches, malgré la modestie de leur altitude comparée avec celle des Rocheuses - les sommets les plus élevés atteignent à peine 2 000 mètres - représentaient de véritables obstacles à la pénétration vers l'intérieur du continent.

« Ci- dessus: Des bûc hero ns ca nad ie n s fais ant flo u er des troncs au Qué­ bec .

Le bois est l'un e des prin ci pal es in d ust ries du Cana da, qui comp te plu s de 4 20 0 00 0 km ' de fo rê t s-en vir on 40 o/o d e la sup erfi c ie tot ale du pa ys.

!antique.

Les pêcheur s européen s y s ont venu s bien avant la coloni sation des première s terre s sur le continent nord­ américain .

De nombreu se s esp èc es de poi ssons y sont pê­ c hé s, dont la morue, l'églefin, la merlu che, la plie et le flétan.

Dan s le golfe du Saint-Laurent, la baie de Fund y et autre s zone s côtière s, on trou ve de s testacés, des ha ­ rengs et des maquereau x.

L'apparition des méthode s de Ci- dess ou s: Des pêch eur s c anadi en s co nt emp le nt une p arti e de leur pri­ se , dan s l'A tlantiqu e Nord .

L es eau x très poisso nneu ses au lar ge des cô­ tes canadi enn es attir ent les f lottill es de p êche de n omb re ux pays.

congélation rapide a relancé l'industrie de la pêche, bien que la salai son et la mi se en conserve soient toujours pra­ tiquée s.

Dans la plaine du Saint-Laurent, dans la province du Québec, là où de longs villages sont disséminés le long de s fleuve s et où des champ s étroits s'étendent jusqu'à la lisière des forêts, on trouve de bonnes terres fertiles.

Malgré les hiv ers rude s aux température s bien en deçà de 0 oc , malgré les étés court s et une surface jonchée de dé­ bri s de glace , un ruban d'agriculture intensive, dont la largeur atteint tout au plu s 130 km, épouse la vallée.

Les été s s ont assez chaud s pour permettre la culture de l'a­ voine, du foin et des racines alimentaires, ce qui permet l'élevage du bétail et des porcin s.

L'industrie laitière est très largement développée .

La plaine du Saint-Laurent est le site de l'industrie du pa­ pier et de la pulpe de boi s.

Une grande partie des usines s ont in stallée s à la jonction du bouclier des Laurentides et de la vall ée située le long de la lisière sud de la zone fo­ restière .

Là , on peut tirer profit du potentiel énergétique de s fleuve s qui coulent vers le sud à partir du bouclier et le Saint-Laurent se ré vèle un excellent moyen de trans­ port, c ar il est entièrement navigable.

Québec, capitale de la province du même nom, et Mont­ réal, une des villes industrielles les plus importantes du Canada, sont toutes deux située s dan s la vallée du Saint­ Laurent.

Les bateaux peuvent remonter le fleuve jusqu'à Montréal , soit environ 1 600 km.

Le s Canadien s ont rêvé pendant longtemps de pouvoir aménager une voie navigable pénétrant jusqu'au coeur du continent.

Ce rêve fut réalisé en 1959 par l'ouverture de la Voie maritime du Saint-Laurent.

Les navires venu s de l'océan peuvent maintenant atteindre Chicago, les ri­ ves sud du lac Michigan ou Duluth, à l'extrémité ouest du lac Supérieur.

L'aménagement de la Voie maritime s'est révélé profita­ ble à l'économie du Canada et des Etats-Unis, aus si le 203. »

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