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Lituanie.

Publié le 15/04/2013

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Lituanie. 1 PRÉSENTATION Lituanie, en lituanien Lietuva, pays du nord-est de l'Europe, appartenant au groupe des États baltes. Sa capitale est Vilnius. La Lituanie appartient à l'Union européenne. La Lituanie est limitée au nord par la Lettonie, à l'est et au sud par la Biélorussie, au sud-est par la Pologne et par l'enclave de Kaliningrad appartenant à la Russie, et à l'ouest par la mer Baltique. Ancienne république de l'URSS, la Lituanie est redevenue indépendante en 1991. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La Lituanie couvre une superficie de 65 300 km². C'est une basse plaine, légèrement ondulée à l'ouest et au sud. La majeure partie du territoire, située dans le bassin du Niémen, ne dépasse pas 250 m d'altitude. Le pays compte près de 3 000 lacs couvrant 20 p. 100 du territoire. Le fleuve principal, le Niémen, a été aménagé pour la production d'énergie hydroélectrique. Le pays possède également de vastes étendues de marais, en particulier au nord et à l'est, dont un grand nombre a été drainé. 2.2 Climat La Lituanie connaît un climat dominé par les influences de la mer Baltique, en particulier dans l'ouest du pays, où les étés sont plus frais et les hivers plus doux. Les conditions climatiques deviennent plus continentales dans la partie orientale. Les précipitations moyennes annuelles varient de moins de 600 mm dans le centre du pays, à plus de 850 mm dans l'Ouest. 2.3 Végétation et faune Les forêts couvrent 32,1 p. 100 du territoire ; elles abritent une faune diversifiée composée de cerfs, de loups, de renards et de sangliers. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population du pays s'élevait à 3 565 205 habitants, soit une densité de 55 habitants au km². Pour la période 1990-1995, le taux de croissance de la population a été négatif (- 0,6 p. 1 000), et il en est de même pour la période 1995-2000 (- 0,2 p. 100). En 2008, le taux de natalité était estimé à 9 p. 1 000, avec un indice de fécondité de 1,22 enfant par femme. On estime que les moins de 15 ans représentent 14,5 p. 100 de la population totale, les personnes âgées de plus de 60 ans, 20,7 p. 100. L'espérance moyenne de vie est de 74,7 années. Les Lituaniens constituent plus de 80 p. 100 de la population du pays. Ce taux a considérablement augmenté depuis la dissolution de l'URSS, en 1991, car les Lituaniens, vivant à l'étranger ou dans d'autres régions de l'URSS, ont été nombreux à regagner le pays. Dans le même temps, des minorités ethniques, surtout slaves, ont quitté la Lituanie en grand nombre. Aujourd'hui, les Russes représentent approximativement 9 p. 100 de la population du pays, les Polonais 7 p. 100, les Biélorusses 1,5 p. 100 et les Ukrainiens 1 p. 100. Voir aussi Lituanienne, littérature. 3.2 Découpage administratif et villes principales Sur le plan administratif, la Lituanie est divisée en 10 régions, puis en 44 districts. En 2005, 67 p. 100 des Lituaniens vivaient en zone urbaine. Cependant, contrairement à la plupart des anciennes républiques soviétiques, la Lituanie n'est pas dominée par une seule grande agglomération urbaine. En effet, bien que Vilnius, la capitale, soit la plus grande ville (553 038 habitants en 2004), le pays compte d'autres centres urbains d'importance comme Kaunas (368 917 habitants) ou le port de Klaip?a (190 098 habitants). 3.3 Institutions et vie politique 3.3.1 Organisation des pouvoirs La Lituanie est une république. Selon la Constitution, ratifiée en octobre 1992, le détenteur du pouvoir exécutif est le président de la République. Il est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans et nomme le Premier ministre. Son choix doit être approuvé par le Parlement. L'instance législative suprême est le Seimas, Parlement unicaméral composé de 141 députés élus pour quatre ans ; 71 sièges du Seimas sont pourvus au suffrage universel direct, tandis que les 70 autres sont alloués, à la proportionnelle, aux partis qui atteignent ou dépassent 4 p. 100 du scrutin aux élections. 3.3.2 Partis politiques Les principaux partis politiques de Lituanie représentés au Parlement à l'issue des élections législatives de 2004 sont le Parti du travail (DP, populiste de gauche), le Parti social-démocrate lituanien (LSDP) d'Algirdas Brazauskas, le Parti conservateur (TS-LK) fondé par Vytautas Landsbergis, l'Union libérale lituanienne (LLS), l'Union lituanienne du centre (LCS), le Parti de la nouvelle démocratie (NDP) et le Parti paysan lituanien (LVP). 3.3.3 Défense nationale En 2004, l'armée lituanienne comptait 13 510 hommes, répartis entre armée de terre, armée de l'air et marine. À la même date, l'État consacrait 1,8 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) à la Dé...

« Églises chrétiennes dans le pays.

Très importante depuis le XVIe siècle, la communauté juive, décimée durant la Seconde Guerre mondiale, ne représentait plus en 1995 que 0,3 p.

100 de la population, soit environ 5 000 personnes contre 245 000 en 1939. 4 ÉCONOMIE Première république soviétique à avoir cherché à s’affranchir des liens avec l’URSS, la Lituanie a particulièrement souffert des bouleversements économiques consécutifs àla proclamation de son indépendance et à l’effondrement du bloc de l’Est.

Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) a chuté de près de 50 p.

100 entre 1991 et 1995.

Le pays aretrouvé en 1997 une croissance positive (6,0 p.

100 et 4,5 p.

100 en 2001) et son PIB s’est élevé à 29,8 milliards de dollars en 2006, soit un PIB par habitant de8 768,90 dollars.

De 8,4 p.

100 en 1997, le taux d’inflation est descendu à 1,3 p.

100 en 2001 et les investissements étrangers sont en hausse, ce qui favorise leprogramme de privatisations.

Au début des années 2000, il est en voie d’achèvement en ce qui concerne le secteur financier, particulièrement actif dans l’agriculture et encours pour le secteur énergétique, tandis que l’adhésion à l’Union européenne (UE) le 1 er mai 2004 ouvre de nouvelles perspectives à la Lituanie. 4.1 Agriculture, forêts, pêche Le secteur primaire constituait, en 2006, 5,3 p.

100 du PIB et employait 14 p.

100 de la population active.

L’élevage bovin (800 286 têtes) et porcin (1 114 647 têtes), ainsique la production laitière prédominent.

Le blé (809 800 t), l’orge (743 800 t), les pommes de terre (457 100 t), la betterave à sucre (717 100 t) et le lin constituent lescultures principales, mais les rendements ne sont guère élevés et n’atteignent que 50 p.

100 des moyennes européennes.

L’exploitation forestière est active. 4.2 Mines et industrie La Lituanie, dont les ressources minérales sont très limitées, possède quelques gisements de pétrole et de gaz naturel à proximité de la côte.

On suppose que les zoneslittorales recèlent de plus grandes réserves.

Les autres ressources minérales se limitent au gypse, à l’argile et à la tourbe. La production intérieure d’énergie satisfait une grande partie de la demande du pays.

Les deux réacteurs nucléaires de l’usine d’Ignalina en Lituanie, construits sur le mêmemodèle que celui de la centrale de Tchernobyl, étaient les seules installations nucléaires civiles des Républiques baltes et couvraient à peu près la moitié des besoinsénergétiques du pays.

Depuis l’indépendance, des difficultés techniques ont interrompu leur production à plusieurs reprises, et la volonté des nouveaux dirigeants russes defaire payer les combustibles fossiles au prix du marché a rendu plus difficile l’approvisionnement.

Dans la perspective de l’adhésion de la Lituanie à l’Union européenne (UE),effective le 1 er mai 2004, les autorités de Bruxelles en avaient exigé la fermeture : c’est le cas pour un des deux réacteurs en décembre 2004.

Les petits gisements de pétrole découverts dans la région de Klaipėa devraient aider à garder opérationnelle la raffinerie de Mazeikiai, l’unique raffinerie des États baltes.

Celle-ci a été obligée defermer durant plusieurs semaines par manque de pétrole, mais dans la mesure où elle fournit également l’enclave russe de Kaliningrad, les Russes font en sorte quel’approvisionnement en pétrole soit maintenu. Aujourd’hui, l’industrie demeure un secteur important de l’économie lituanienne, puisque cette activité contribuait, en 2006, pour environ 35,3 p.

100 au PIB et employaitprès de 29,1 p.

100 des actifs.

Elle s’est pourtant véritablement effondrée après l’indépendance, enregistrant une chute de plus de 50 p.

100 de l’indice de production en1992 et de plus de 40 p.

100 en 1993.

En 1997, l’indice de production a retrouvé une croissance faiblement positive (0,7 p.

100).

Les secteurs industriels les plusimportants sont l’agroalimentaire, la construction navale, la mécanique, la cimenterie, le textile et la papeterie. 4.3 Secteur tertiaire Les services fournissaient, en 2006, 59,4 p.

100 du PIB et employaient 56,9 p.

100 des actifs.

Après l’indépendance, la Lituanie a décidé de préparer le lancement de sapropre monnaie, le litas, en remplacement du rouble russe.

Les dirigeants lituaniens ont introduit d’abord des coupons (talonas) en complément des roubles qui se faisaientrares.

Les talonas ont été distribués librement, car le gouvernement entendait relancer ainsi la consommation et estimait que les conséquences économiques négativesseraient limitées.

Mais les chocs successifs des prix de l’énergie et la politique d’indexation des salaires et des retraites ont provoqué une forte inflation et la valeur destalonas n’a cessé de chuter.

Le litas a été finalement mis en circulation, en 1993, comme seule devise légale du pays, et a connu aussitôt des fluctuations de change trèsimportantes.

En mars 1994, le Parlement a voté une loi fixant la convertibilité de la monnaie par rapport au dollar américain et, depuis février 2002, le litas est ancré àl’euro (1 litas = 0,28962 euro). 4.4 Commerce extérieur Depuis l’ouverture du pays à de nouveaux partenaires commerciaux, la Russie n’est plus le premier fournisseur de la Lituanie.

Elle est précédée par les pays de l’Unioneuropéenne.

Pour les exportations, le pays compte parmi ses principaux clients la CEI, les pays de l’Union européenne et les autres pays baltes.

Bien que la situationéconomique se soit améliorée depuis 1993 et que le taux de croissance soit redevenu positif, la balance commerciale demeure déficitaire, puisqu’en 2003 les importationss'élevaient à 9,80 milliards de dollars et les exportations à 7,16 milliards de dollars. 5 HISTOIRE 5.1 Des origines à l’indépendance Les avis des historiens sont partagés quant aux origines du peuplement de la Lituanie.

Certains pensent que des tribus balto-slaves étaient installées dans la région dèsavant 2500 av.

J.-C., d’autres, qu’elles sont arrivées jusqu’à la mer Baltique seulement au début du Ier siècle apr.

J.-C.

Quoi qu’il en soit, le premier ouvrage à mentionner le nom des Lituaniens est un manuscrit prussien de l’époque médiévale, la Chronique de Quedlinbourg. Sa position géographique fait de la Lituanie une sorte de zone tampon, constamment menacée et conquise, par la Prusse à l’ouest, les Scandinaves au nord, les Mongols, lesTatars et les Russes à l’est.

Au XIIIe siècle, les princes des tribus lituaniennes acceptent, dans un but défensif, de se fédérer sous la conduite de l’un d’entre eux, Mindaugas (v.

1200-1263), qui devient le premier souverain de Lituanie en 1239.

Cela leur permet de résister victorieusement aux attaques perpétrées vers 1260 par les chevaliersTeutoniques au sud-ouest et les chevaliers Porte-Glaive au nord. Gédymin, grand-duc de 1316 à 1341, est considéré comme le véritable fondateur d’un État lituanien moderne.

Dotée de structures solides, celui-ci se lance dans unepolitique de conquête territoriale, occupant la Biélorussie et l’ouest de l’Ukraine.

Son expansion est poursuivie par le grand-duc Olgierd (1345-1377), qui conquiert lesterritoires situés entre l’Ukraine et la mer Noire.

Jogaila, son fils, lui succède en 1377.

En 1386, il épouse Hedwige, la souveraine de Pologne, puis se convertit auchristianisme.

Son accession au trône de Pologne, sous le nom de Ladislas II Jagellon, marque la naissance de la dynastie Jagellon et inaugure le lien entre les destins desdeux peuples, qui va durer quatre siècles.

Nommé vice-régent en 1392, Vytautas, cousin de Ladislas, fait du grand-duché un État prospère et devient grand-duc en 1401.Ensemble, ils triomphent à nouveau des chevaliers Teutoniques, en juillet 1410, lors de la bataille de Grunwald-Tannenberg.

La Lituanie et la Pologne s’allient en 1447 sousle règne de Casimir IV, le fils de Ladislas II. Alexandre I er Jagellon établit, lors de son règne (1501-1506), l’union entre les deux pays qui n’ont désormais plus qu’un seul et même souverain, bien que la Lituanie conserve ses propres institutions.

L’union de Lublin, réalisée en juillet 1569, notamment pour des raisons stratégiques, doit conduire à l’intégration de la Lituanie à laPologne.

Si Jean III Sobieski, roi de Pologne et de Lituanie (1674-1696), réussit à repousser les attaques des Suédois, il ne peut s’opposer à la pression russe.. »

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