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Le livre « De l'Allemagne » jugé par Goethe.

Publié le 17/03/2011

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allemagne

   Matière. — Gœthe écrit dans sa vieillesse : « Le livre sur l'Allemagne fut comme un bélier puissant qui ouvrit une large brèche dans la muraille de Chine des vieux préjugés élevés entre nous et la France. Il fit, ce livre, que l'on voulut nous connaître au delà du Rhin, puis au delà de la Manche, et nous y avons gagné d'exercer une influence vivante au loin dans l'Occident. « Expliquer et discuter, s'il y a lieu.    Conseils. — « Discuter «, dit la matière. Il y a lieu, en effet, de discuter. Vous trouverez dans plusieurs des ouvrages indiqués au n° 103 des preuves que l'Allemagne littéraire et philosophique était déjà connue en France avant Mme de Staël. Je recommande en particulier la lecture du livre de M. Hémon : Cours de littérature, Mme de Staël, § 8, p. 71 sq.    Mais, d'autre part, il semble bien que malgré tout fort grande était l'ignorance des Français en ce qui concernait les hommes et les choses de l'Allemagne. On consultera : Halem, Paris en 1790, trad. Chuquet (Chaillet, 1896) et dans la Revue d'histoire littéraire de la France, numéro du 15 avril 1895, un article de V. Rossel où l'on apprend q^e les libraires du début du XIXe siècle ne connaissaient Goethe que par son nom ou plutôt qu'ils l'appelaient « M. Schéet «.    Pour juger à quel point les tentatives de Suard et de l'abbé Arnould pour nous faire connaître la littérature allemande avaient eu peu de résultats, on devra se reporter à l'ouvrage de Garat, Mémoires historiques sur le XVIIIe siècle, etc., t. I, p. 151 sq. ; Joret, Des rapports intellectuels et littéraires de la France avec l'Allemagne avant 1789 (1884), p. 29 sq.    On consultera aussi utilement l'édition delà «Préface« de Cromwell par M. Souriau ; Introduction, Ire partie : Influences subies, § 5, l'Allemagne et Schlegel, p. 23 sq., surtout p. 24, note 1.   

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