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L'lliade et l'Odyssée d'HOMERE

Publié le 01/09/2011

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homere

 

L'Illiade est avant tout une épopée guerrière. Elle mobilise les forces des hommes mais aussi les dieux, qui ont chacun choisi leur camp. Ainsi Aphrodite, déesse cie l'Amour, est-elle aux côtés des Troyens tandis qu'Athéna, déesse de la Sagesse, s'est rangée clans le camp des Grecs.

 

homere

« Au .'\11 siècle av.

J.-C ..

s o it en\ ·ir on qua tre siècles m·an t l'élabo ratio n de /'//i ode , des rivalit és éco no miques ont opposé l es royaum es mycé­ n ie ns, lo calisés da ns la Grèce actue lle, et l es peuple s d' Asie Min eure, insta llé s de l'a utr e côté d e la m er Égée.

Sur l'empla cem e nt pr é sum é d e Troi e, pr ès elu d étroit des D ar dan elles, o n a r e trou vé les traces d 'une v ille détruit e par le fe u .

Au VIII' siècle, la l ége nde s 'emp are de l'his­ to ir e.

La gu e rre de Tro ie d evient un suj e t cie pré­ dilectio n pour la litt éra tur e é pique grecq ue .

Son orig in e: J'enl ève m ent d 'H élè n e.

ép o use de Méné las, roi grec.

Le co upabl e est Pâ ris.

fils du roi troyen Priam.

Les Grecs la n cent une expédi­ tio n puni tive.

Elle e st co nduit e par le ro i Aga­ memno n, fr è re de M én él as.

Les arm ées g recques ass iège nt Tro ie.

Le siège d e la vill e est co mm encé d e pu is n e uf ans, lo r sque comm e nce l'a c tio n cie /'//iod e.

A chille, le p lus vale ur e ux des Grecs, s'emp orte contr e Agam emn on et d écid e de se re tir er elu comb at.

Pat roc le, l'ami le plu s ch er d'Achi lle.

résiste mais il m e urt sous les coups elu plus brav e d es e nnemis , H ector , fils de Priam .

Achill e, fo u cie dou le ur , jure cie venger son a mi.

Il se r éco nc ili e avec Agamemno n et r e prend les armes.

Il s'e n ga­ ge d ans l'ultim e bata ill e de /'//i ode, repoussant presq u e à lui seu l l es armées troy ennes.

U n fan­ tas tique co mbat sin g uli er, po int culmi nant cie J' épo p ée.

l'oppose à Hecto r qui , tr ahi par l es die ux.

me urt.

Le p oème s 'ac hève par le s fun é­ ra ill es d 'H ect o r.

Les hommes dans la guerre L'/liode est ava nt tout un e épo p ée guerri èr e.

Elle m obilis e l es fo rces des ho mm es m a is aussi les dieux, qui ont chacun ch o i si leur camp .

Ainsi A phrodit e, déesse cie l' Amour , est-elle aux côté s d es Tro yens tandis qu'Ath é na, déesse d e la Sages­ se, s'est rangée clans le camp des Grecs .

Le gr and triomph ate ur est Arès, die u de la gue rre.

"buv e ur d e sang "• le plus d éte stab le d es dieux.

L es com­ bats se suc cèd ent, inspir ant au p oète de bell es envolées , des comparais o ns a mpl es, recherc h ées e t parfois inatte nd u es, qui romp ent la monotoni e cie ces tueries continu elles: "D e m êm e que l'on a ttelle d es bœ ufs au front puiss ant/Afin cie fo ule r l'o r ge blanche dans l'a ir e bien construit e,/Et pour qu e sous les pas des bœ ufs mu gissa nts le gra in s d époui lle v ite,/D e m êm e.

sous Achill e au cœ ur fier, le s ch eva u x a ux sabo ts épais/É crasen t à la fo is le s m o rts et l eur s boucliers ." D eu x p e rsonnages ple i ns cie vaillan ce e t d 'hum anit é domi ne nt la fresqu e ho m ériqu e: A chill e e t H ecto r.

Achill e.

champi o n d es Grecs, est l'in carnation cie la je unesse.

cie la f ougue et ......

f Poteries illustrées d 'épisodes empruntés à Homère.

On voit , ci-contre , Ulysse crevant l'œil unique du Cyclope Polyphème , un géant mangeur d'hommes (l 'Odyssée).

Le combat singulier, ci-dessous , n ' est pas sans évoquer la lutte à mort entre le Grec Achille et le Troyen Hector , point culminant de l' lliade.

surtout d e la p assio n.

Il est t o ut entier pris par le souc i d e la glo ir e et l e mé pris de la mo rt.

Hector est un héros encore p lus impr ess ionnant par ce qu ' il est d' une extra o rdin air e hum anit é.

Il est réfléchi autant qu'A chill e est capabl e d'emp orte­ m e nt.

C'e st un valeureux g u e rrier m ais il n'aime pas l a gue rr e; il a pour no urrir sa brav our e l'am our des s ie ns, cie sa patri e e t cie la commu ­ naut é d es homm es: l'amour cie la v i e.

L'Odyssée: de l'aventure au retour à Ithaque L 'actio n de l'Od yssée, situ ée après la pris e cie Tro ie, a pour hé r os U ly sse , le ro i d'Ith aque.

Com m e le s autr es ch e fs grecs vic to rieux, il rent r e c h ez lui aprè s dix ans d'absenc e.

L'Ody ssée raco nte son voyage d e re tour , contrarié par les dieux et l e mau vais sort: dix au tres ann ées d'e rrance mari tim e et cie re n contres extraordi­ nair es, au gré de te mp ê te s te rribl e s.

Plus qu'une épopée , l'Odyss ée st une so rte de g ra nd r o m an d' aven tur es qui n ous entr aîne dans des régions m éco nnu es: les lie ux mer­ veill e ux du conte.

Il faut s e r appe le r qu'à l'é poque d 'H om ère la parti e occ identale de la M édit e rra­ née, où se déro ule le voyage d ' e, comm ence à ê tr e déco u verte e t co nquis e par les marins grecs.

La régio n est e n core propi ce au x f able s ter­ rifiant es e t aux rum e ur s le s plu s extr avaga ntes.

L'œ uvre se comp ose cie tro is part ies.

Dans les premiers c h a nts , no us suivons le fils d'U l ysse, le j e une Télé m a qu e, parti à la r eche rc h e cie son pè r e.

U lysse apparaît dans une seco nde partie, au m om e nt où , pris o nni er d e la ny mph e Calypso.

il est re n voyé ch ez lui sur ordr e cie Zeus, souv e ra in d es d i u x.

Il écho ue sur l'î le d es Phéac iens, para­ d is te rrestr e où "ni l'été ni l'hi ver les fruits n e f ont dé f aut"· Là.

il fait à ·es h ô t es le r écit cie se s a\·en­ tures, a u cour s d esque lles tous ses compagnons ont p éri, man gés par Polyphè m e le Cyclope, ou bie n engloutis par les flots et p ar l es temp ê tes.

Aven tur es trist es m a is aussi fabuleuses puis­ qu 'elles l'on t mis en con t act avec des géants mange urs d e c hair huma ine et avec des magi­ c ie nne s te nta tri ces, m alé fiqu es comm e C ir cé qui m éta m orph ose le s ho mm es en po rcs, o u l es Sirènes, fe mm es oiseaux qui d évo rent les m a rins après le s avo ir attir és cie le ur s voix mer veill eu ses.

La derni ère parti e cie l'œuvre re la te le re to ur à Ithaque.

Déguis é e n mendiant , U l ysse va exe r­ cer un e te rribl e vengea nce contr e le s p ré te n­ d a nts: ces riches ho mm es, pe ndant la lo n gue abse nce d'U l ysse qu'ils croya ient m o rt, ont cour­ tisé vainem e nt son épous e \id èl e, " la très sag e P é n él ope "· et pillé se s ric hesses.

Ap rè s un san­ g la nt massacre , qui fa it r etro uver à H om ère le s accents vio lents d e /'!/iod e, U l ysse re no ue avec la f é licité conjug a le et l a do u ceur cie so n f oye r ...

Ulysse aux mille ruses Le pe rsonnage d 'U ly sse e st dot é d' un caract ère trè s a ffirm é.

Tout au lo ng du po èm e, il fait preuve d e pati en ce, d'endur ance , d'in géniosité.

So n espri t est vif.

Lh o mm e est p le in cie re ssour ces.

cie c uri osité et va a u d eva nt des d angers avec un imm e nse appé tit de d éco uverte.

Esprit pratiqu e, il sait invente r l es ruses qui le tir e nt des pir es dan­ gers.

Il est plus qu 'un g ue rri er, co mm e ceux p eint s dans l'fli od e.

Il est un ho mm e accompli avec, pour a rme f avo rite, l'int elli gence d es ê tres et d es choses e t l e souc i cie fo r ger son propr e bonh eur : ce personnage de la litt éra ture a ntique est un modè le durabl e cie c iv ili sation.. »

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