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LOGIQUE FORMELLE DE L'IDÉE ET DU JUGEMENT

Publié le 05/06/2012

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Extension de l'attribut. Axiomes scolastiques. - L'extension du sujet est toujours expressément indiquée. Quant à l'extension de l'attribut, elie dépend de la qualité de la proposition. L'ancienne logique admettait à cet égard deux axiomes, contestés depuis, mais à tort, par Hamilton : PREMIER AXIOME : Dans toute proposition affirmative, l'attribut est pris seulement eùlns une partie de son extension. - (Ex. : « L'homme est mortel n ; cela signifie en extension : L'homme est quelques-uns des mortels et non tous les mortels.) SEcOND AXIOME : Dans les propositions négativ·es, l'attribut est pris dans toute son extension. En effet, dans toute proposition négative, l'idée du sujet est mise en dehors de l'extension de l'attribut; celle-ci ne reçoit donc àucune restriction et demeure entière. -(Ex. : L'oiseau n'est pas un quadrupède); cela signifie qu'il n'est aucnne espèce de quadrupède).

« LOGIQUE FORMELLE compréhension que celles d'homme et de rectangle, car elles connotent un p!us grand nombre de qualités.

b) LEu-R coNFUSION, LEUR CLARTÉ, LEUR DISTINCTION.

- Sui­ vant que le contenu des idées est plus ou moins connu, ces idées sont dites claires ou obscures, distinctes ou confuses.

Les idées sont claires quand on les entend assez bien pour ne pas les confondre avec une autre; obscures, dans le cas contraire;.

elles sont distinctes quand nous en voyons exactement la com­ préhension, le contenu; confuses, dans le cas contraire.

- Il ré­ sulte de là qu'une idée peut être claire sans Ure distincte (par ex.

: idée de temps, de vie, de matière); mais toute idée distincte es.t claire.

- On dit aussi qu'une idee est adéquate lorsqu'elle présente à l'esprit la chose tout entière avec tous ses éléments, et inadéquate quand elle ne représente qu'une partie de l'objet, un certain nom­ bre de ses éléments.

III.

Leur classification.

- 1 o D'APRÈs LEUR EXTENSION.

- Une idée (ou un terme) {!.

donc son extension propre ; mais, dans l'usage qu'on en fait, on peut l'employer soit dans toute cette extension, soit dans une partie seulement: C'est pourquoi elle peut être singulière ou individuelle, particulière, générale ou universelle.

Idée singulière ou individuelle, celle qui ne représente qu'un seul individu détermine : cet homme, Socrate, moi.

-Idée parti­ culière, celle qui représente une partie indéterminée d'une classe ou d'un genre : quelques hommes, un animal.

- Idée générale (appelée aussi uniPerselle), celle qui désigne tous les individus d'un même genre ou d'une même espèce : homme, chêne, triangle.

- Remarque : Il ne faut pas confondre l'idée générale avec : 1 o l'idée collective, qui désigne un groupe déterminé d'objets pris dans leur ensemble.

Ex.

: les élèves d'une classe, les soldats d'un régiment; - 2° l'idée proprement universelle ou transcendantale qui s'applique à tout être existant ou possible.

Telles sont les idées métaphysiques d'iltre, d'unité, etc.

2° D'APRÈSLEUR coMPRÉHENSION.

-D'après la richesse et aussi la nature de leur contenu, on distingue encore les idées en idées simples et complexes ; concrètes et abstrai•tes ; positives, néga­ tives (ou privatives).

Une idée est simple quand elle ne renferme qu'un élément. »

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