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Y a-t-il une logique de la réalité ?

Publié le 31/01/2004

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-          L'empirisme (cf. Hobbes, Locke, Berkeley, Hume) : pensée d'abord anglo-saxonne, ses représentants affirment que le fondement de la connaissance se trouve dans l'expérience sensible. La réalité ne se borne qu'aux objets singuliers et aux phénomènes, évitant ainsi de parler d'une réalité de l'esprit comme chez Descartes. Par exemple Locke combattra les idées innées cartésiennes et montrera que l'entendement est à la naissance « tabula rasa » (feuille vierge) sur laquelle viendront ensuite se poser des représentations. C'est dans son Essai sur l'entendement humain que l'empiriste présente le savoir comme ce qui découle de la perception : « Tout ce que l'esprit perçoit en soi ou ce qui est objet immédiat de la perception, de la pensée ou de l'entendement, je l'appelle idée ». L'expérience est au fondement de toute idée sur la réalité, mais la connaissance ne peut embrasser tous les rapports qu'entretiennent les choses dans le monde, et les idées entre elles (livre 4 des Essais). La connaissance est toujours limitée par l'expérience, et c'est cela que Kant démontrera ensuite, et particulièrement dans sa Critique de la raison pure.   III. La logique dialectique :   -          Réalité et illusion : Platon présente bien dans sa fameuse allégorie de la caverne (République, livre VII) l'illusion des hommes sur la réalité. Des prisonnier sont enchaînés en un lieu où du monde ils ne voient que des ombres projetées par un feu allumé derrière eux.

« Dès lors, même s'il semble absurde de vouloir définir la réalité, elle est toujours là et le philosophe a à lacomprendre comme elle lui apparaît. II.

Rationalisme et Empirisme. - Le rationalisme (cf.

Descartes, Spinoza, Leibniz) : principal courant du 17 e siècle, ses représentants posent la possibilité de connaître la structure de la réalité à partir de pursprincipes de la pensée.

L'ordre logique du monde rend possible saconnaissance déductive.

Les mathématiques furent le modèle d'uneméthode imparable pour déduire la logique des choses à partir dequelques axiomes sûrs.

Alors que chez Spinoza, la réalité à pour principeunique la substance (Dieu) qui s'exprime partout en modes et enattributs, Descartes pose deux types de réalité, la substance pensanteet la substance étendue.

La première est réalité libre contenant les idéesinnées, idées infiniment vraie puisqu'elles ont été placées en l'homme parDieu.

La seconde concerne la nature étendue, rationnelle puisquequantifiable et mathématisable.

Seul l'entendement est garant de lavérité, car seul ce qui est clair et évident peut être vrai : seul ce qui estsaisi logiquement et rationnellement peut être vrai. - L'empirisme (cf.

Hobbes, Locke, Berkeley, Hume) : pensée d'abord anglo-saxonne, ses représentants affirment que le fondement de laconnaissance se trouve dans l'expérience sensible.

La réalité ne se bornequ'aux objets singuliers et aux phénomènes, évitant ainsi de parler d'uneréalité de l'esprit comme chez Descartes.

Par exemple Locke combattrales idées innées cartésiennes et montrera que l'entendement est à lanaissance « tabula rasa » (feuille vierge) sur laquelle viendront ensuite seposer des représentations.

C'est dans son Essai sur l'entendement humain que l'empiriste présente le savoir comme ce qui découle de la perception : « Tout ce que l'esprit perçoit en soi ou ce qui est objet immédiat de la perception, de la pensée ou de l'entendement, je l'appelle idée ».L'expérience est au fondement de toute idée sur la réalité, mais la connaissance ne peut embrasser tous lesrapports qu'entretiennent les choses dans le monde, et les idées entre elles (livre 4 des Essais ).

La connaissance est toujours limitée par l'expérience, et c'est cela que Kant démontrera ensuite, etparticulièrement dans sa Critique de la raison pure .

III.

La logique dialectique : - Réalité et illusion : Platon présente bien dans sa fameuse allégorie de la caverne ( République , livre VII) l'illusion des hommes sur la réalité.

Des prisonnier sont enchaînés en un lieu où du monde ils ne voient que desombres projetées par un feu allumé derrière eux.

Et ils n'ont de la réalité qu'ils observent qu'une image tronquée.Cette allégorie aide à montrer que l'ordre de l'opinion et des idées fausses sont ce qui structurent la pensée deshommes.

Il faut savoir s'élever aux Idées (archétypes de la réalité), entités supra sensibles, pour comprendreque le monde d'ici-bas n'est qu'une copie de la perfection, de l'original.

Sans les Idées, pas de monde sensible !Ainsi, l'amour (l'Eros) éveillera en l'homme le désir de s'adonner à la contemplation des Idées ( Le Banquet ).

La beauté sera la médiation permettant de passer du monde sensible au monde intelligible (des Idées).

Ainsi laconnaissance doit être le terme d'un procès dialectique ascendant (sensible – amour – intelligible). - Union du réel et du rationnel : Hegel dira que « ce qui est réel est rationnel et ce qui est rationnel est réel » (préface Principes de la philosophie du droit ).

Avec Hegel, il y a bien une rationalité immanente à la réalité.

Mais on ne peut vouloirprétendre saisir la logique du monde en pensant un Dieu ou un absoluquelconque hors du monde sensible.

Car pour Hegel, la raison est àl'oeuvre sur tous les plans de la vie, du réel.

Et ce réel n'est pas fixe, ilest en perpétuelle transformation, puisque que c'est l'Esprit qui dans sonauto déploiement dialectique et rationnel permet d'assigner un sens auxchoses.

Le sujet et l'objet doivent s'unir pour une connaissance véritable(dépassement de l'empirisme et du rationalisme).

La dialectique est auprincipe de toute chose, dans l'ordre de la pensée et dans celui de l'être.Elle seule permet de penser la réalité comme logique de l'absolu toujoursen acte. Conclusion Penser le réel, c'est donc tenter d'y déceler sa logique, comme le font lesphilosophes depuis toujours.

Il y a un besoin en l'homme d'interroger, decomprendre, de ramener à des concepts (de la pensée) la pluralité desphénomènes, la dynamique infinie des choses.

Mais ce besoin, qu'en est-il ?Peut-on tirer son origine d'un Être suprême, ou du seul entendement humain ?Le doute s'instaure quant aux prétentions diverses des philosophes, sanscondamner pour autant leurs exploits théoriques.

On peut alors ramener la. »

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