Loisir et oisiveté ?
Publié le 12/03/2004
Extrait du document
Introduction. - Au
début de l'ère industrielle, la plupart des ouvriers, après 10, 12 heures ou
même plus d'un travail pénible, n'aspiraient qu'au repos. Grâce au progrès
technique, ils disposent aujourd'hui d'un' temps considérable de loisir.
Mais est-ce pour eux un temps de repos ou d'oisiveté ?
I. - L'OISIVETE
Ce mot dérive du latin « otium », temps de repos (dérivé de « pausa », arrêt
du travail) ; on le traduit aussi par loisir.
Mais le repos qu'évoque « otium » n'est pas l'oisiveté. Le mineur qui, sa
journée finie, se prélasse dans son fauteuil n'est pas oisif : il se repose,
c'est-à-dire élimine sa fatigue, se rendant ainsi disponible pour le travail
du lendemain.
L'oisiveté, au contraire, suppose que, n'étant pas fatigué, on reste
inoccupé dans les intervalles laissés libres par le travail, ou même durant
des journées entières sans travail. Le temps de l'oisif est un temps vide.
Liens utiles
- Loisir et oisiveté.
- Loisir et oisiveté.
- L'oisiveté est la mère de la philosophie (Hobbes)
- TSURE-ZURE-GUSA [Les divers moments de loisir]. (Résumé et analyse)
- L'oisiveté est la mère de tous les vices mais aussi de toutes les vertus