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Longin

Publié le 21/12/2012

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Le concept du sublime (Rappel) L'adjectif est un pensif, il met dans une relation d'admiration, il se pose toujours dans un rapport d'élévation, avec une échelle de valeur plus élevé, pourvoir d'intensification, l'adjectif latin sublimis peut nous aider à comprendre ce concept limis signifie oblique ou de travers. En tant que substantif le sublime transcende le beau, cette idée est incorrect car le sublime se fonde sur des principes esthétiques opposés de la beauté. Pseudo Longin Le style sublime : la rhétorique (l'art du discours) selon pseudo Longin (Peri Hupsos) Ecrivain inconnu c'est lui qui a écris ce livre, on est pas vraiment sur donc c'est pour cela que l'on appel pseudo Longin Concept du sublime défini comme une certaine cime et éminence du discours, utilisé par les hommes politiques, c'est une façon un style qui sert a faire passer un certain enthousiasme, la force, la passion et une forme créatrice de celui qui parle, il y a une osmose entre la parole et la pensée, à l'époque cela ne se faisait pas, le discours n'a aucun liens avec la pensée, on ne peut pas dire ce qu'on ne pense pas vraiment car la rhétorique doit toujours être en osmose avec notre pensée. La traduction française en 1674 apporter par Nicolas Boileau, texte très important car ce livre est un peu comme une oeuvre d'art, car au 17ème siècle on avait besoin de trouver un texte fondateur sur le sublime, ce texte va servir de fondement pour l'esthétique. Nicolas Boileau introduit un concept esthétique du sublime, ce qui est nouveau ici, il va élargir le champs d'implication du concept même du sublime, il va trouver une sorte d'unité. Longin se demande si le style sublime se relève ou non d'une technique particulière. La question générale consiste a se demander s'il y a une différence entre le naturel, les techniques acquise, la nature et l'art et la poésie et la rhétorique. Ou se situe l'artiste ? La question du sublime va créer un passage entre l'inée et l'acquis entre la technique et le biologique ou on peut éduquer notre capacité à s'améliorer, l'enjeu pour Longin est de dire que le sublime va éduquer les âmes en direction du grand, car le sublime et l'écho de la grandeur de l'âme. Cette idée de sublime va trouver chez Boileau dans sa préface un concept, le sublime existe avant tout dans le sujet de l'expérience, dans les sentiments subjectifs de l'expérience, Longin ça nous « frapper «, nous choquer dans l'oeuvre, il nous procure un sentiment sublime. Longin va donner au sublime deux dimensions majeures et fondatrice, une force morale du sublime et une dimension universelle du sublime. Pour la porté morale du sublime, le sublime diffère de l'amplification c'est a dire inutile d'utiliser des grands mots, de faire de grands discours, car le sublime a une porté morale qui va devoir se débarrasser du superflu. Le sublime opère par la qualité alors que l'amplification opère par la quantité, le sublime fonctionne part une différence de qualité, d'intensité et non pas de quantité. Le sublime va à l'essentiel. La question de l'universalité, on parle d'une universalité radicale chez pseudo Longin, le sublime est universal dans le temps, on ne peut pas échapper à la force du sublime, et à tous dans n'importe quel sujet humain. Pour Longin, le sublime possède une force au delà de son apparence, au delà des mots, il ne va pas se définir par des caractéristiques formels, le langage possède un système d'identification avec le monde, les mots sont des choses, pour lui le monde est fait par le discours, on ne peut pas séparer les deux, car les êtres humains sont des êtres de paroles, la parole façonne le monde, quand le mot procède de manière sublime, il va nous montrer qu'il n'y a pas de différence entre le mot et le monde. Pour pseudo Longin, il n'y a pas de différence entre la signifiant et le signifié. Longin place l'art dans le domaine de l'invention, il faut toujours réinventer au présent selon des exigences nouvelles, il faut aller au delà de la technique, sublimer la technique, le pouvoir créatif c'est à dire le pouvoir de l'invention. Le rapport avec le sublime et le pathétique, il va retenir du pathétique sa force passionnel, pour Longin la force ne provient pas du pouvoir d'imitation, le concept clé pour Longin est le choc des images, de l'étonnement propre à l'émotion qui va engendrer des figures imaginaires, il va quitter le domaine de la mimesis pour entrer dans le domaine de la fantasia, c'est un pouvoir que l'on voit uniquement créatif qui n'appartient pas au domaine du réel. La fantasia pour Longin est un domaine des mots, on associe des mots différents, les mots parviennent à nous mettre sous les yeux quelque chose qui échappe au régime de la sensation. Il y a une vérité selon pseudo Longin, qui serait une vérité invraisemblable, quelque d'authentique. Le mot et le discours sont une âme parlante, le sublime est une catégorie qui va nous donner à la fois une âme du discours, le sublime se trouve entre la frontière entre le vrai et le faux, il va délimiter la grandeur et le faux semblant, la sincérité et l'hypocrisie. Le sublime frappe, entraine, il incite a l'action il a une fonction dynamisante. Le sublime est une catégorie esthétique de la présence et non pas de la représentions, c'est de l'ordre de l'expérience direct. Dans ses racines, le sublime est un sentiment de peur et d'horreur, infini, le vide, la terreur... le sublime est un beau désordre ! Il va porter l'auditoire à une noblesse du discours et une noblesse de la pensée.

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