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LOPE DE VEGA : Fuenteovejuna

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

 

« C'est à moi que l'art de la comédie doit son commencement « ; défait, c'est Lope de Vega qui fixe la règle du drame en trois actes et c'est de son époque que date l'ouverture de salles de théâtre et l'autorisation pour les femmes d'interpréter leur propre rôle ; auparavant, les pièces profanes étaient jouées par des troupes ambulantes sans scène fixe.

 

« Lopede Vega.

Photo Roger-Viollet. Quandparaît en 1619Fuenteovejuna (Font-au-Cabres, lafontaine aux brebis) Lope de Vega, à 59 ans, est à l'apogée de sagloire. Ses contemporains le surnomment le « Phé nix des esprits », Cervantes admire ce «monstre de lana ture ».Les roman tiquesfrançais redécouvriront ledrama turgeespagnol, et la première traduction française delapièce paraîtra en 1822. Le livre La revanche des humiliés etdes offensés A Fuenteovejuna, de spirituelles paysannes, Pascale et Laurence, discutent de la scandaleuse conduite du maître de la ville, le Grand Commandeur de l'Ordre, Fernand Gomez, quidéshonore lesfemmes ethumilie tout unchacun.

Celui-ci les surprend ets'apprête à violer Laurence quand surgit son amoureux, Frondoso,qui lemenace de sonarbalète.

Refusant de se battre avec un manant, le Grand Commandeur jure vengeance.

Ilinterrompt lesnoces des jeunes gens, jette Frondoso en prison et enlève Laurence. Les alcades et les échevins se concertent secrètement pour trouver un moyen susceptible demettre fin à leurs maux.

Laurence,qui a réussi à s'échapper, lesdéfie et les somme de prendre les armes et de tuer le tyran.Lepeuple enfureur exécute sonordre.

Au juge envoyé par le roi Ferdinand quiinterroge leshabitants, un à un, tousdésignent le coupable d'une seulevoix : « C'est Fuenteo vejuna ».

Sans criminel déclaré,le roi est contraint depardonner àtous. Le génial créateur d'un théâtre national etpopulaire Quand Lope écrit Fuenteove-juna, lerépertoire de sespièces compte 448 titres, sa prodigieuseféconditéresteinégalée. La pièce tire sa source d'un événement authentique qui eut lieu en 1476.

Lopes'inspire du récit qui en est fait par le chapelain Rades dans saChronique des Trois Ordres de Santiago,Cala trava etAlcantara. Faut-il yvoir avec Menendez yPelayo «l'œuvre la plusdémocratique du théâtreespagnol» ? On peut s'interroger.

Leconservatisme politiquede l'auteur n'est pas à mettre en doute, maisil a pu vouloir mettre l'accent sur le discrédit danslequel étaient tombés lesordres dechevalerie, jusqu'alors souverains, etsaluer lanaissance d'un courant qui tendait à promouvoir desrapports plus justes dans une société encore féodale.. »

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