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Louis HÉMON : Maria Chapdelaine

Publié le 24/09/2012

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Charmant récit écrit d'une plume alerte et facile . De l'intérêt, de la grâce. L'auteur décrit avec sympathie la rude existence des paysans canadiens, leur lutte incessante avec les éléments, le froid terrible, la terre hostile, la solitude effrayante des grands boisles simples événements de leurs vies primitives, joies et douleurs, mariages et deuils.

2. Quel est le nom du voisin qui est amoureux de Maria ?

3. Ce livre a-t-il été adapté au cinéma ?

4. Dans quel journal Maria Chapdelaine parut-elle en feuilleton ?

5. Comment Louis Hémon trouva-t-il la mort ?

6. Où est déposé le manuscrit original du livre?

En 1911 , nouveau départ : le Canada où il di sparaît en 1913 ; la ferme de Péribonka, ces douze mois où domestique de ferme, il médite et écrit Maria Chapdelaine.

« Carole Laure, Photo Sipa Ce livre parut en feuilleton dans le qu otidien le Temps en 1914 , quelques mois après la mort accidentelle de Loui s H émon au Canada il fut happé par un train alors qu'il marchait vers la région des Grands Lacs.

Maria Chapdelaine fut édi­ tée en 1916 et fit l'objet de plusieurs adaptations ciné­ matographiques.

Le livre Une lignée de paysans au cœur simple C omme leurs ancêtres, les Chapdelaine, tout à la fois pay­ sans et bûcherons , vivent au Canada français.

Le vieux Samuel Chapdelaine a une passion , "faire de la terre", c'est-à­ dire qu'il défriche puis s'en va sans jamais se fixer.

Sur leurs six enfants, les trois aînés, engagés 1 'hiver sur des chantiers lointains , reviennent le temps des semailles.

Avec sa mère, Maria s'occupe de la ferme et de ses cadets.

Un voisin, Eutrope Gagnon, lui fait une cour discrète , mai s la jeune fille a eu le coup de foudre pour François Paradis , revu après sept ans d 'absence.

François, un homme libre, chasseur, commer­ çant en peaux , forestier , lui promet qu'il reviendra à Noël.

Le soir du nouvel an, Eutrope vient passer la veillée ; il apporte des " nouvelles de malchance ", Franço is s'est perdu en forêt.

Maria s'enferme dans son chagrin.

Un instant tentée par la proposition de Loren zo Surprenant qui veut l 'entraîner à la ville, aux États-Unis , où il a émigré, Maria se résignant , épou­ sera Eutrope.

Un récit inspiré de la propre expérience de l'auteur C 'est de sa propre expérience dans une ferme du Pé­ ribonka au Québec , où il s'était engagé comme journa­ lier , que l 'auteur tire la substance de son livre.

Son patron , Samuel Bedart, aurait servi de modèle au père Chapdelaine.

Comme ses personnages , l 'auteur a accompli les travaux en forêt et connu la rudesse de l'hiver canadien.

Il met en relief l'attachement de ces descendants de colons français à leurs traditions.

L'héroïne vit une tragédie silencieuse avec le coura­ ge des gens de sa race.

Hémon a, sans affectation, respecté le parler québécois et les vieux mots toujours en usage : "icitte" pour ici, "sacrer" pour jurer, l'eau "frette " pour fraîche.

La réédition de Maria Chapdelaine dans les Cahiers verts de Grasset donne à 1 'auteur une célébrité posthume.

En 1983, seulement, parut le texte intégral tiré du manuscrit, conservé à l 'université de Montréal.. »

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