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Louis XV, un règgne prospère

Publié le 06/04/2013

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La manie d'Orry de tout régenter lui fait prendre des décisions aussi stupides que celle de décider un jour que tous les moutons du royaume seront tondus à la Saint-Jean ! Il faut que ses conseillers lui montrent que la chose est impossible pour qu'il Tevienne sur sa décision. En dépit d'un commerce prospère, du développement des manufactures et d'une amélioration des rendements agricoles, une grande partie de la population continue de vivre dans un dénuement absolu.

« général des Finances en 1730, Philibert Orry parvient pour­ tant par une politique pruden­ te à équilibrer le budget de l'État en 1738 ; une situation depuis longtemps attendue mais que viendra compro­ mettre la guerre de Succession qui commence.

Exact, profon­ dément honnête, Orry pra­ tique une gestion saine des finances.

Sous son administra­ tion, la France travaille et s'en­ richit.

Le contrôleur use large­ ment du dixième, cet impôt provisoire créé en 1710 sous le règne précédent et qui porte sur tous les revenus des sujets du royaume sans exception .

Le dixième est perçu de 1733 à 1737 , puis à nouveau de 1741 à 1749 , année où il est définiti­ vement aboli.

Sa perception rapporte l'équivalent de 30 mil­ lions de francs actuels à l'État chaque année et sert surtout à financer les guerres du royau­ me.

En outre, Orry s'attache à développer le commerce extérieur de la France qui, sous la Régence, a profité de l'impulsion donnée par le financier John Law.

Les pro­ duits coloniaux, comme le sucre, rencontrent un immen­ se succès .

De 1716 à 1743, le commerce avec les colonies passe de 80 à 308 millions de Philibert Ony, comte de Vignory est né à Troyes en 1689.

Fils de l'administrateur Jean Orry, il commence sa carrière comme intendant de Soissons, puis de Perpignan et de Lille avant d'être nommé contrôleur général des Finances.

Son intégrité et sa morgue lui vaudront beaucoup d'ennemis.

Il finira détesté par le peuple qui le surnommera "le bourreau".

(Ci-contre, portrait par Quentin Latour.) francs.

Parallèlement, Orry met en place une politique doua­ nière extrêmement protectri­ ce, taxant, voire interdisant l'importation de certaines mar­ chandises tels les tissus anglais ou hollandais.

Grâce à l'organisation de grandes com­ pagnies de négoces, comme la Compagnie des Indes, le com­ merce colonial se développe vers le Canada et l'Inde .

L'innovation est paralysée Orry lance de grands travaux d'infrastructures routières, achève le percement du canal de Picardie .

Le corps des Ponts-et-Chaussées est doté d'une grande école.

Pourtant les principes de l'éco- dément dirigistes paralysant toute forme d'innovation.

Les nombreuses interdictions faites aux ouvriers provoquent plusieurs révoltes comme celle des soieries de Lyon en 1744.

La manie d'Orry de tout régenter lui fait prendre des décisions aussi stupides que celle de décider un jour que tous les moutons du royaume seront tondus à la Saint-Jean ! Il faut que ses conseillers lui montrent que la chose est impossible pour qu'il Tevien­ ne sur sa décision.

En dépit d'un commerce prospère, du développement des manufac­ tures et d'une amélioration des rendements agricoles, une grande partie de la popu­ lation continue de vivre dans un dénuement absolu.

Et les mauvaises récoltes qui se suc­ cèderont de 1738 à 1740 vont contribuer à la dégradation du climat heureux qui régnait dans cette France des pre­ du règne de. »

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