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Louis XVI

Publié le 17/03/2012

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louis xvi

Le duc de Brunswick, haussant les épaules, signa tout de même. Le "manifeste de Brunswick", connu à Paris le 10 aofit 1792, ne fit qu'attiser l'ardeur des républicains et précipiter la chute de la royauté. Ce fut le triomphe de la Commune et la fin de la monarchie constitutionnelle. Les Tuileries sont envahies. Louis XVI se réfugie inutilement au sein de l'Assemblée dès le début de l'attaque, mais la Commune insurrectionnelle l'emmène à la prison du Temple avec sa famille. On découvre aux Tuileries une armoire de fer qui contient la "correspondance secrète du roi".

louis xvi

« cents délégués de la noblesse, trois cents du clergé, et six cents délégués du Tiers Etat.

Le Tiers Etat, qui a obtenu une représenta­ tion double, demande le vote par tête, qui en est la conséquence logique.

Le roi ayant refu­ sé, le Tiers Etat rassemblé dans la salle du Jeu de Paume, le 20 juin 1789, fait le serment de ne pas se séparer jusqu'à ce que la Consti- tution soit établie et affermie sur des fonde­ ments solides.

Les événements se précipitent: le 11 juillet, Louis XVI cède aux pressions de son entou­ rage, poussé par la reine, et renvoie Necker.

Le 14 juillet, c'est la prise de la Bastille par le peuple de Paris en colère.

La vieille prison, symbole du pouvoir absolu, ne contenait que six ou sept prisonniers, aussitôt libérés.

Mais cette action signifiait la naissance de la révo­ lution.

Dans la nuit du 4 aofit, 1 'Assemblée abolit les privilèges.

Au mois d'octobre, la disette commence à se faire sentir à Paris, mal ravitaillé, et le peuple, entraîné par de nombreuses femmes, se met en route pour le château de Versailles, d'où, après une nuit d'émeute sanglante, il ramènera à Paris, le roi., la reine et le dauphin.

Le cortège attein­ dra Paris, en chantant: "Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron." L'Assemblée prépare une constitution, aux termes de laquelle le roi doit désormais gou­ verner avec les représentants de la nation.

La famille royale étant retenue prisom1ière aux Tuileries, le roi décide d'aller se mettre sous la protection du marquis de Bouillé qui com­ mandait les troupes de Metz et, de là, "en appeler au peuple de France de la tyrannie de l'Assemblée".

Une grande berline verte em­ mène donc, de nuit, la baronne de Korff (Marie-Antoinette) avec sa famille et son in­ tendant (le roi).

Mais Louis XVI est reconnu à Châlons, et finalement arrêté par la garde nationale à Varennes, le 20 juin 1791.

Il sera ramené à Paris, avec les occupants de la ber­ line et conspué tout le long du voyage par la populace déchaînée.

Ci-dessus: Quelques milliers de femmes furieuses prennent la rou­ te de Versailles , en octobre 1789.

Elles avaient entendu dire qu'on y emmagasinait de la farine.

Ci-dessus : La tête de Louis x'r'I est montrée au peuple après son exécution en 1793.

//fut accusé de conspirer contre la sécurité de l'E­ tat.

Marie-Antoinette, toujours mal aimée , suivit son épou x sur l'échafaud en octobre 1793, pen­ dant la Terreur .

En septembre 1791, le roi prête serment de fi­ délité à la constitution et accepte de coiffer le bonnet rouge, orné de la cocarde tricolore.

1Sous l'Assemblée législative, dont les travaux durèrent du ter octobre 1791 au 21 septem­ bre 1792, la scission entre le roi et la nation ne fait que croître.

En 1792, Louis XVI d~­ clare la guerre à l'Autriche, mais la Cour et divers mouvements de l'Assemblée ont leur part de responsabilité dans cette guerre, où les armées françaises subissent des revers.

Le duc de Brunswick, commandant en chef de l'armée prussienne, envahit la Lorraine.

Son armée est suivie par les nobles "émigrés" qui rédigent un manifeste insolent et ridicule, dans lequel Paris était menacé de "subver­ sion totale" si la famille royale "subissait de nouveaux out rages".

Le duc de Brunswick, haussant les épaules, signa tout de même.

Le "manifeste de Bruns­ wick", connu à Paris le 10 aofit 1792, ne fit qu'attiser l'ardeur des républicains et préci­ piter la chute de la royauté.

Ce fut le triom­ phe de la Commune et la fin de la monarchie constitutionnelle.

Les Tuileries sont enva­ hies.

Louis XVI se réfugie inutilement au ' sein de l'Assemblée dès le début de l'attaque, mais la Commune insurrectionnelle l'emmè­ ne à la prison du Temple avec sa famille.

On découvre aux Tuileries une armoire de fer qui.

contient la "correspondance secrète du roi".

Le procès est rendu inévitable, bien que la constitution déclare le roi irresponsable.

Il n'y aura que deux interrogatoires, au cours desquels le roi adoptera une attitude digne.

Les députés "girondins", plus modérés, lui obtiennent l'assistance de trois avocats.

Finalement, Louis XVI est condamné à mort sous le nom de Louis Capet et déclaré "cou­ pable de conspirer contre la sfireté de l'E­ tat".

On lui permit de faire ses adieux à sa famille, toujours prisonnière au Temple.

Le 21 janvier 1793, le roi était exécuté par le bourreau Sanson, sur l'actuelle place de la Concorde.

En octobre suivant, Marie-An­ toinette "veuve Capet" périssait à son tour sur l'échafaud.. »

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