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Lully, musicien de cour

Publié le 13/04/2013

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... le simple rappel des morceaux de choix interprétés par les solistes. Enfin, il recourt à des orchestres de taille restreinte dont la fonction est de créer une ambiance. Ses compositions fixent les formes classiques de l'opéra de style français : cinq actes précédés d'un prologue et d'un ballet...

« cards de Lully : « Le Mariage forcé » , « I.:Amour médecin » en 1665, « Georges Dandin », « Monsieur de Pourceaugnac » en 1669, « Le Bourgeois gentil­ homme » en 1670 .

I.:homme, habile en affaires, amasse une fortune considérable .

Un maître ambitieux au Palais.-Royal En 1672, Lully se brouille avec Molière qui le concurrence dans l'affection du roi et que ses provocations rendent dé­ cidément infréquentable .

Sans état d'âme, il s'empare du théâtre du Palais-Royal à la mort du dramaturge en 1673, évinçant Marc-Antoine Charpentier, son grand rival.

Parallèlement, il obtient de l'Académie royale de musique le privilège du « théâtre en musique » qui lui confère une mainmise complète sur le lyrique fran­ çais.

Son activité de composi­ teur est alors frénétique et le nombre de ses œuvres lui permet de faire exclusive- ment jouer sa musique dans le théâtre qu'il dirige, au grand dam des autres com­ positeurs de l'époque.

Il compose « Alceste » en 1674, « Thésée »en 1675, « Psyché et Bellérophon » -dont le livret est dû à Corneille - en 1678, «Phaéton » en 1683, «Roland » en 1685, « Armide »en 1686 .

Sa dernière grande victoire, en 1681 , six avant sa mort tra­ gique, lui est offerte par « Le Triomphe de l'amour ».

A son apogée, il est une fois de plus distingué par le roi Soleil qui le nomme secrétaire et lui at­ tribue un titre de noblesse.

Le créateur de l'opéra français Homme de cour rusé, Lully impose son style à la musique française en profitant de sa position auprès du roi.

Son ta­ lent ne se limite pourtant pas aux intrigues et ses créations manifestent une réelle inven­ tivité .

Sensibilisé par sa colla­ boration avec Molière à une diction naturelle, il introduit dans l'opéra un chant moins ampoulé, plus proche du par­ ler usuel.

JI confie au chœur un rôle nouveau qui dépasse UNE BAGUETTE FATALE ...

La mort de Lully ressemble à une mauvaise plaisanterie.

Pied de nez ironique à la fortune qui l'avait toujours servi ...

pour mieux le desservir sur sa fin.

C'est lors d'une représentation en présence du roi que le musicien frappant la mesure avec un lourd bâton se blesse gravement le pied avec son ustensile.

Béante, la plaie s'infecte et la gangrène s'installe.

En quelques jours, la jambe est gagnée par la pourriture.

Malgré la violente douleur qui l'assaille jour et nuit, le compositeur n'en poursuit pas moins son labeur fébrilement.

Une anecdote voudrait qu'il ait confié au prêtre qui venait de le confesser sur son lit de mort l'emplacement d'une dernière œuvre tenue au secret dans sa chambre.

le simple rappel des mor­ ceaux de choix interprétés par les solistes .

Enfin, il re­ court à des orchestres de taille restreinte dont la fonc­ tion est de créer une ambian­ ce.

Ses compositions fixent les formes classiques de l'opéra de style français : cinq actes précédés d'un pro­ logue et d'un ballet.

Lully, autant inspiré par le genre italien que par le genre français, aura réussi la synthè ­ se originale des deux ten­ dances .

Son héritage sert longtemps de modèle, jus­ qu'à Gluck ou Rameau .

JI peut paraître surprenant que ses œuvres soient si peu connues de nos jours .

Par delà la dé­ suétude d'un genre, cette la­ cune s'explique en partie par­ ce que le favori du roi fit rare­ ment éditer ses partitions .

La redécouverte de pièces vieil­ les de trois siècles nécessite un énorme travail de re­ cherche de la part des musi ­ cologues modernes.. »

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