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les lumières et leurs destins

Publié le 27/01/2013

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LES LUMIERES ET LEURS DESTINS   La notion de « mouvement littéraire est souvent discutable et discutée. Les historiens identifient les mouvements littéraires et les nommes. Chaque mouvement est le prolongement ou la contradiction du précédent. Chaque époque à sa richesse et sa diversité. Un mouvement littéraire est une sensibilité liée à une époque et à laquelle on identifie des traits caractéristiques sur le plan esthétique. Pour chaque mouvement littéraire on a un certain nombre d’idée et de thème majeurs que les historiens vont découvrir. Par ex : L’Humanisme place l’homme au centre des préoccupations contrairement au théocentrisme qui place Dieu au centre des préoccupations. La notion de mouvement littéraire permet de mémoriser les traits caractéristiques d’une époque mais il ne faut pas caricaturer l’époque à quelques idées.   INTRO: Le 18ème siècle est celui de la révolution française, le siècle sur lequel se repose le modèle politique actuel. Il y a toute une série de concept: la laïcité, la démocratie, la république, … Toutes ces questions ont fondés le monde contemporain dans lequel nous sommes. On a parfois tendance à opposer Les Lumières au Romantisme. Le mouvement des Lumières représente la raison tandis que le Romantisme représente les sentiments. Cette affirmation est caricaturale, vraie comme fausse. La raison est ce qui fonde notre égalité. «Nous sommes tous doués de raison« Ce qui nous rassemble (la raison) est plus important que ce qui nous sépare (nos appartenances). Ils veulent mettre en valeur ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous sépare. Chaque culture va penser sa religion où sa culture est meilleure que les autres. On en conclut qu’il y a une différence de races, là où naît le racisme (au 19ème siècle). Le 19ème siècle n’est pas du tout fidèle à celui du 18ème siècle, siècle de la colonisation.     La différence entre l’empirisme et le rationalisme: Le 19ème siècle n’est pas réduit au siècle de la raison puisqu’au 17ème siècle (Descartes, Spinoza, …) on cultive aussi la raison mais on l’utilise différemment. On essaie de trouver l’existence de Dieu. Le 17ème siècle est un siècle de rationalisme (confiance au pouvoir de la raison) contraire à l’empirisme (confiance au pouvoir des sens, de l’expérience). Selon certains philosophes, l’homme ne naît pas avec un sens inné de la raison. On naît de rationalisme et d’empirisme. La sensibilité est au cœur même de la pensée des Lumières. Il y a une série de romans, libertins, érotiques… Ils sont intéressés par la passion amoureuse, comment naît-elle?, comment meurt-elle? (Les confessions) On s’interroge sur la sensibilité tout autant que sur notre faculté à raisonner. Par ex avec Les égarements du cœur et l’esprit de Crébillon, La Nouvelle Héloïse de Rousseau, Les sacrifices de l’amour  de Dorat, Les liaisons dangereuses de Laclos. Ces romans montrent que les L. s’intéressent à des préoccupations sociales et vont à la rencontre des autres. Certes, il y a pour les L. une fascination dans l’œuvre de Kant. Kant va définir l’homme comme un être capable de réfléchir par lui-même lors de sa majorité. Le roman des «Liaisons dangereuses « mêlent l’intelligence aux sentiments. Il met aussi en avant la capacité de l’homme d’être intelligent en jouant avec les sentiments des autres. Certes, il y a pour les Lumières une fascination dans l’œuvre de Kant. Kant va définir l’home comme un être capable de réfléchir par lui-même lors de sa majorité le roman des Liaisons dangereuses mêle l’intelligence aux sentiments. Il met aussi en avant la capacité de l’homme d’être intelligent en jouant avec les sentiments des autres. Dans le texte «Le TST«, il ne va pas démontrer l’importance de la tolérance, il montre plutôt le spectacle de l’intolérance, à quelles absurdités conduit l’intolérance. Il veut exposer aux yeux du lecteur pour le choquer, pour l’émouvoir, les effets de l’intolérance. Il ne cherche pas tant à convaincre (utiliser des éléments rationnels) qu’à persuader (utiliser les sentiments). Voltaire écrit des chapitres en ridiculisant l’intolérance ou en effrayant le lecteur. Il veut toucher les sentiments. Le siècle des Lumières a aussi recourt à la sensibilité (en effrayant, en ridiculisant) au lieu d’utiliser le rationalisme. Voltaire invente même des fictions pour nous obliger à devenir tolérant.   Le siècle des Lumières, la référence majeure et le siècle mal compris : Le siècle des L est à la fois une référence majeure et un siècle mal compris. C’est un siècle fondateur, une référence indispensable. Siècle de la révolution celui qui fonde la République, qui a promut la diffusion du savoir et de l’instruction publique (dictionnaire, encyclopédie) pour rendre le savoir accessible à tous. C’est le siècle qui crée l’opinion publique (par le suffrage universel et amène au pouvoir le président par ex) : l’opinion publique contrôle et sert à un intérêt commun. C’est aussi le siècle du triomphe de la culture française. Toute la diplomatie parlait français. Le 18ème siècle correspond au plus grand rayonnement de la culture française à l’étranger (en Europe surtout). Le siècle des philosophes : siècle qui remet en cause le pouvoir traditionnel (monarchie, religion) par ex avec la loi de 1905 (séparation de l’Etat et de l’Eglise). Siècle qui va promouvoir des valeurs politiques et culturelles : la devise (liberté, égalité, fraternité), le drapeau (blanc : la royauté, le bleu et le rouge : Paris), la fête nationale (14 juillet 1790 : fête de la libération), l’hymne (la marseillaise) mais aussi un certain nombre de nos principes fondamentaux, le principe de la société civile (règle la vie en communauté). Le siècle du rayonnement des principes de l’Homme et de la femme (Olympe de Gouge). Au nom de l’égalité et de la raison, les femmes font leur entrée dans la sphère politique (elles joueront un rôle dans le 18ème siècle). Et le 19ème siècle fait un retour en arrière. Les femmes obtiennent le droit de vote seulement au 20ème siècle. Le siècle de la laïcité Le siècle de l’abolition de l’esclavage en 1791 réinstauré en 1802 Le siècle de la francophonie.     L’Esprit des Lumières : Un projet humaniste :   Les L s’identifient à l’humanisme. Les 3 grandes valeurs sont l’autonomie, la finalité humaine des actions et l’universalisme.   L’autonomie : Développer son esprit critique, se servir de son propre entendement. Il faut tout d’abord étudié l’opinion des autres pour se forger la notre. Il faut passer par une phase d’apprentissage pour pouvoir utiliser sa propre raison. Du point de vue de Kant c’est une question de courage, de volonté. Pour être capable d’avoir un avis, il faut commencer à s’intéresser à l’esprit des autres. C’est le projet des L, qui l’est encore aujourd’hui. L’idée est de ne pas reproduire la pensée d’autrui, une autre autorité quelconque. Cette faculté de penser de manière autonome passe par une obligation. On ne parvient pas à l’autonomie du jour au lendemain (différente de l’autorité civile). Certaine personne, selon Kant, resteront dans l’autorité mineure (soumis à un pouvoir extérieur). L’autonomie est un acte de volonté personnelle. La liberté n’est pas une chose que l’on a à la naissance lorsque l’on n’est pas autonome. L’exercice de la liberté (« les hommes naissent libres et égaux «) réside dans notre propre entendement. La liberté ne s’exprime pas seulement dans le fait de refuser, mais de choisir les lois que l’on va s’appliquer (ex : travailler ou non en prépas). Le travail et les règles sont l’expression de la volonté commune qui est notre volonté puisque nous faisons parti de la volonté commune. Sans les lois on ne peut pas exprimer sa liberté. Selon Rousseau, l’homme a un état de nature dans lequel nous avons une liberté totale. Dans l’état de nature c’est la jungle, quelqu’un de plus fort que nous utilise la force et nous nous y contraignons, il n’y aura donc pas de liberté. La liberté est garantie par la loi. L’état garantie la liberté au-delà même de la sécurité. On passe d’un état de nature par Rousseau à la société régit par les lois selon la volonté commune. Nous sommes tous une part de la volonté commune. Vivre selon la loi c’est être libre. La paresse et la lâcheté sont la cause de la minorité chez l’homme. Kant nous montre que le siècle des L a forgé l’entendement de l’autonomie de l’homme. Dans le domaine de la majorité rien n’est acquis. Le mouvement des L basé sur l’humanisme consiste à reprendre la théorie humaine, interroger de nouvelles réponses. Être différent de la tradition, avoir une approche critique. La notion d’autorité est contestée dans tous les domaines: Sur le savoir, sur l’observation et la description, sur l’esprit d’examen. Ils vont l’emporter sur la fidélité à la tradition.   L’autorité sur le savoir: de grands philosophes comme Spinoza ou Descartes ont recours à la science et à Dieu pour trouver l’origine d’un mouvement. Il y a des lois (dans le domaine de la physique) qui régissent les vérités terrestres.   L’autorité sur le pouvoir: l’autorité est remise en cause par Condorcet. Il dit que «Les Lumières sont l’ennemi de tous pouvoirs«. selon les L, chacun peut être autonome. Et l’autonomie permet de s’en remettre le moins possible à autrui donc à un souverain et à un État pour juger à sa place. Le pouvoir est d’ailleurs largement relativisé dans la tradition monarchique, on disait que les pouvoirs venaient de Dieu. Le roi est le lieutenant de Dieu sur terre. L’origine du pouvoir est divine puisqu’elle s’exprime de Dieu dans le roi selon la tradition monarchique. Machiavel dénonce dans Le petit Prince ce pouvoir en disant que le pouvoir n’est pas d’origine divine mais d’origine humaine. Il démontre que la légitimité du pouvoir du roi, c’est son efficacité. Le pouvoir est considéré comme issue de la volonté commune, d’après Rousseau. Rousseau dit que le pouvoir est l’expression de la volonté commune. Ce qui légitime le pouvoir ce n’est pas le pouvoir divin mais sa fonction, l’exécution de la volonté commune. Qu’est- ce que la volonté commune ? Dans un Etat qui est régie par le droit, il y a un pacte. La volonté commune est la garantie des libertés des droits reconnus. Lorsque je respecte le droit ou les lois, çà ne veut pas dire que je ne suis plus libre mais que ma liberté est encadrée, qu’elle est garantit. La volonté commune comprend tous les êtres uniques. Donc quand je respecte la volonté commune je me respecte aussi. Quand j’enfreins la loi, je ne respecte pas la volonté commune et moi-même. Exemple : Un homme en tue un autre. S’il y a réparation, ce ne sera pas dans la compensation du chagrin de la victime ou dans le regain de vie mais plutôt dans peine, des amendes. Cette critique de l’autorité du pouvoir remet en cause l’origine du pouvoir qui est humain et non divin ce qui signifie qu’il n’est pas transmis comme un héritage (de père en fils) mais il est provisoirement transmis à un représentant qui en a la charge (ex : Le président de la République). La personne qui exerce le pouvoir, n’est pas propriétaire du pouvoir mais représentant du pouvoir. Il n’agit jamais dans sa volonté individuelle. Le pouvoir est donc illaniélable (il n’appartient à personne).   L’autorité des croyances: on assiste encore à une remise en cause du pouvoir par les religions révélées par ex en Europe avec le christianisme. Luther et Calvin sont les grands acteurs de la réforme. Ils vont créer une séparation à l’intérieur du christianisme avec d’un côté les catholiques et d’un autre les protestants (un jour les protestants ont contestés les décisions du Pape et cela a donné leurs noms). Le 16ème siècle va marquer par cette réforme. La réforme dans le sens ancien veut dire réformer donc revenir à l’origine. Contrairement à la vision moderne qui veut dire devenir nouveau, moderniser. Le mouvement de réforme prône un retour à l’église originelle c-à-d se débarrasser des traditions et en revenir au modèle du Christ. Se débarrasser des dogmes, du rôle des prêtres qui se sont ajoutés à la tradition romaine. Le message des Luther et Calvin consiste à dire qu’il faut un lien direct entre l’homme et Dieu sans passer par un prêtre. C’est pour lutter contre la distance entre Dieu et l’homme qu’à été mise en place une réforme. Il n’y a pas besoin de l’autorité du Pape ou d’un prêtre. Peu à peu on va assister à une forme de laïcisation de la société c-à-d une progressive autonomie du pouvoir politique par rapport au religieux ms aussi une protection de la liberté de croyance et de pensée individuelle, défendue pas Voltaire dans le TST.   Le projet d’autonomisation se fait dans tous les domaines pour être libéré du pouvoir. Il y a un but autant collectif qu’individuel dans l’autonomie. C’est bien la raison qui rend l’homme autonome. C’est par la raison qu’on la gagne. On pense que l’autonomie est fondée sur la raison. La DDHC est ce qui fonde l’autonomie et aussi l’égalité de tous les hommes. En 1791, Olympe de Gouge a écrit La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne (DDFC). Ce n’est pas l’appartenance mais la raison qui rend l’homme autonome. La seule autonomie ne renvoie pas à un épanouissement total. L’art n’est pas le seul objectif. Etre autonome ne sous-entend pas être autosuffisant. L’homme selon Aristote est un animal social. L’idée d’autonomie ne sous-entend pas l’absence de la relation avec autrui. Dès la naissance nous avons besoin d’autrui pour nous nourrir par ex, pour apprendre à parler, pour savoir qui on est. C’est dans le rapport aux autres que nous savons qui nous somme, comment nous allons nous maîtriser. Les hommes des L ne vivent pas loin des autres, au contraire leur idéal de vie est un idéal social. L’homme des L est un être social que ce soit pour son bonheur (cas le plus fréquent) que pour son malheur. Pour Rousseau, le cas le plus fréquent est le malheur : Le fait de vivre en société est une malédiction, et le prive de l’Etat de nature. L’autonomie est une recherche nécessaire si on ne veut pas faire dépendre notre bonheur d’autrui. Pour Condorcet, le lien même où l’on va conquérir cette autonomie est l’école. Il va essayer de réfléchir pourquoi l’école est le lieu indispensable à l’autonomie. C’est le lien où on s’arrache de sa famille, de son milieu social et tout cela dans un espace qui permet de développer l’esprit critique. L’expérience de l’école est plutôt selon les étudiants un lien de contrainte. L’arrachement au milieu social permet d’avoir un esprit critique, une expérience nouvelle, une vision objective. L’autonomie est un objet tout comme l’esprit critique. C’est quelque chose qui s’acquiert au fil du temps.     La finalité humaine des actions: Voltaire dans cet extrait du Mondain, refuse la nostalgie au profit de son siècle marqué par le progrès, par les échanges avec les pays lointains grâce aux développements du commerce. Voltaire dit cela parce qu’au 18ème siècle on valorise le progrès et le luxe qui était immoral selon les religieux. C’est selon eux ce qui corrompt pour l’homme, qui le rend mauvais. Voltaire ici est un philosophe optimiste. Dans ce texte on a affaire à une valorisation du progrès et du luxe. Le mouvement des L généralement croit au progrès et à la perfectibilité (capacité à se perfectionner) de l’homme. L’homme peut et doit être éduqué pour s’améliorer. C’est une forme d’ascension. C’est pour cela que l’on s’appelle des élèves, c’est pour s’élever vers le progrès. La vision religieuse traditionnelle montre que l’homme est marqué par le péché originel. Depuis l’origine, il y a une dégradation par ex dans l’âge de la survie de l’homme (ex: Pour les hommes d’auparavant on pouvait vire jusqu’à 700 ans alors qu’aujourd’hui l’âge maximum est d’environ 100 ans). A l’inverse, les L ont une vision positive de l’homme depuis l’origine. C’est autour de ce dogme du péché originel que s’articule une vision par rapport à une autre. Par exemple: Pascal a une vision pessimiste contrairement à Voltaire qui a une vision optimiste. Contrairement à la pensée religieuse (Pascal, Bossuet). Les L se demandent si c’est seulement un progrès économique et moral en même temps.   Montesquieu, Les lettres persanes: Selon la théorie libérale (Smith), la somme des vices individuels créent une richesse collective. Il ne fait pas nécessairement abolir l’inégalité car elle est le signe de l’enrichissement. Les points positifs du luxe sont la production de richesse, de travail par la puissance politique (intérêt collectif) tandis que les points négatifs sont l’aliénation.   Le siècle des L croit au progrès et notamment du progrès matériel. Le 18ème siècle est opposé à l’idée religieuse qui considère que l’homme est marqué par le péché originel et s’inscrit donc dans une déchéance plutôt que d’une perfection. Les signes de la malédiction humaine sont les paroles tirées de la Bible: «La femme devra enfanter dans la douleur«, et «l’homme travaillera à la sueur de son front«. La seule perspective à la pureté originelle est l’au-delà. C’est au ciel que l’on retrouvera la pureté de l’âme auprès de Dieu. La vision des L est inspirée de la religion mais est aussi en écart avec. L’homme est responsable de son propre bonheur. Il ne dépend pas de Dieu mais il dépend de lui-même. C’est en ce sens que l’on dit que le 18ème siècle est un siècle humaniste essentiellement parce qu’il met l’homme au centre des préoccupations mais aussi parce qu’il fonde son propre bonheur. Todorov dit: «La quête du bonheur remplace celle du salut«. Cassirer dans la philosophie des L dit: «A l’exigence ascétique de négation du monde s’oppose désormais l’exigence de transformation du monde«. Il faut nier tout ce qui est terrestre (car la Terre appartient au diable selon la religion) pour s’intéresser à tout ce qui céleste. On passe de la négation du monde à une certaine transformation du monde. L’homme devient ainsi le fondement des lois, fondements de la justice (si l’on commet une infraction çà ne s’appelle plus un péché mais un délit). L’homme est aussi le fondement de la morale, le bien et le nul doivent être fondé sur des critères humains et non divins. La société dans son entreprise n’a pas pour vocation d’actualiser les desseins (projets) de Dieu sur Terre mais elle a pour vocation de servir au mieux les intérêts communs dans le respect des individus. Le plaisir, le bien être, le luxe se trouve ainsi justifiée. On va même très souvent critiquer la religion car elle a empêché le progrès et en plus de ne pas avoir créé un ordre social juste.   L’universalisme: On utilise ce terme parce que la société se fonde sur la raison et la raison est universelle. C’est un trait commun de l’unanimité, c’est la marque de l’humanité quelle que soit le sexe, la religion ou l’origine. Nous sommes tous des êtres raisonnables. Il y a un point commun, un ciment de la société. Ensuite, il y a des différences mais elles sont moins importantes que ce qui nous unit (la raison). C’est à partir de cette idée que l’on fonde les valeurs de l’égalité, c’est ma base de la société. Sans nier la diversité de l’humanité, la philosophie des L postule une unité qui permet de fonder des principes communs. Dans le TST, Voltaire montre que chaque religion a des droits, des spécificités. Il y a des rites différents selon les religions mais cette diversité renvoie à un principe commun, c’est ce qu’on appelle la religion naturelle, le déisme. Ce qui est important c’est qu’aucune religion et aucune tradition ne peut s’imposer par la force à une autre. C’est la raison pour laquelle Voltaire défend une tolérance universelle.   L’universalité des principes des L prépare l’égalité de tous devant la loi: Le mouvement des L va s’opposer à l’esclavage. Cela ne signifie pas que ceux sont tous les philosophes qui vont combattre contre l’esclavage. Le 1er qui vraiment va s’engager pour lutter contre l’esclavage est Condorcet. Il publie Les réflexions sur l’esclavagisme: c’est donc au nom de la raison qu’il dénonce l’esclavagisme. L’égalité homme et femme: Elle est revendiquer par des hommes et des femmes. DDFC d’Olympe de Gouge permet de montrer cette égalité de l’homme et de la femme. Elle a repris essentiellement les formules de la DDHC. Si l’on fonde une société sur le droit alors tous ont droit à l’égalité. La revendication l’égalité fonde à son tour l’idée de justice, une justice débarrassée de sa dimension morale. C’est le fait de contrevenir aux lois que la volonté commune prescrit. La peine de mort est injustifiable au regard de la seule raison, il ne peut être question de recourir à la peine de mort pas même la torture. On peut obtenir de fin noble, ...

«     La différence entre l'empirisme et le rationalisme: Le 19ème siècle n'est pas réduit au siècle de la raison puisqu'au 17ème siècle (Descartes, Spinoza, ...) on cultive aussi la raison mais on l'utilise différemment.

On essaie de trouver l'existence de Dieu.

Le 17ème siècle est un siècle de rationalisme (confiance au pouvoir de la raison) contraire à l'empirisme (confiance au pouvoir des sens, de l'expérience).

Selon certains philosophes, l'homme ne naît pas avec un sens inné de la raison.

On naît de rationalisme et d'empirisme.

La sensibilité est au coeur même de la pensée des Lumières.

Il y a une série de romans, libertins, érotiques... Ils sont intéressés par la passion amoureuse, comment naît-elle?, comment meurt-elle? (Les confessions) On s'interroge sur la sensibilité tout autant que sur notre faculté à raisonner.

Par ex avec Les égarements du coeur et l'esprit de Crébillon, La Nouvelle Héloïse de Rousseau, Les sacrifices de l'amour  de Dorat, Les liaisons dangereuses de Laclos.

Ces romans montrent que les L.

s'intéressent à des préoccupations sociales et vont à la rencontre des autres. Certes, il y a pour les L.

une fascination dans l'oeuvre de Kant.

Kant va définir l'homme comme un être capable de réfléchir par lui-même lors de sa majorité.

Le roman des «Liaisons dangereuses » mêlent l'intelligence aux sentiments.

Il met aussi en avant la capacité de l'homme d'être intelligent en jouant avec les sentiments des autres.

Certes, il y a pour les Lumières une fascination dans l'oeuvre de Kant.

Kant va définir l'home comme un être capable de réfléchir par lui-même lors de sa majorité le roman des Liaisons dangereuses mêle l'intelligence aux sentiments.

Il met aussi en avant la capacité de l'homme d'être. »

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