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Lutte contre le champignon microscopique qui sévit dans les châtaigneraies françaises

Publié le 23/12/2011

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A Clermont-Ferrand, vient d'être inauguré un laboratoire de lutte biologique contre le chancre de l'écorce de châtaignier. Mis en place et financé par le ministère de l'Agriculture, ce laboratoire va permettre, après une douzaine d'années de recherches, de passer à l'application de la lutte contre le champignon microscopique qui sévit dans les châtaigneraies françaises. A ce sujet, le Comité national interprofessionnel de la châtaigne et du marron a rappelé que le chancre du châtaignier a ravagé à la fin du siècle dernier la totalité de la châtaigneraie américaine (400 000 km2) et entre 1930 et 1945 une grande partie des châtaigniers italiens. En France, où les châtaigneraies couvrent une superficie de quelque 400 000 hectares - plus particulièrement dans une trentaine de départements au sud d'une ligne Rennes-Grenoble - l'existence du fléau n'a été officiellement reconnue qu'en 1957, après que des dégâts importants aient été constatés dans les Maures, l'Ardèche et le Pays basque. On estime que la moitié de la châtaigneraie française est atteinte.

« Après avoir été retardée, en raison-de l'extrême violence du vent, pour accéder à la plate-forme, puis avoir cinq fois de suite échoué dans ses tenta­ tives, l'équipe de Paul « Raid » Adair est arrivée, le 30 avril, alors que le geyser de pétrole brut, d'une température de plus de 90°, jaillissait à une hauteur de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer, à obtu­ rer le tube de production à l'aide d'un dispositif à mâchoires, actionné par un compresseur, puis à mettre le puits hors d'usage, par injection dans la colonne de forage, de 80 tonnes de boues barytées.

Depuis le 22 avril, jour où l'éruption d'Ekofisk s'est produite, quelques 12 000 tonnes de pétrole se sont déversées sur la mer du Nord ; mais la violen­ ce des vagues et l'action des vents changeants ont favorisé la dispersion des couches d'hydrocarbures dont une partie s'évaporait.

Ainsi la pollution, épargnant les côtes norvégienne et danoise, n'a pas eu les conséquences aussi graves que celles qu'on avait pu redouter dès le début de l'éruption.

La société britannique« Philips Petroleum » s'est immédiatement chargée, à l'aide de 24 bâtiments, d'essayer de libérer la mer des nappes d'hydrocar­ bures créées par l'éruption d'Ekofisk.

Ajoutons, à ce sujet, qu'en l'!évision d'autres catastrophes dans l'extraction petrolière « off sho­ re », la société Philips Petroleum doit prendre livraison d'un navire spécialement conçu pour lut­ ter en mer du Nord contre de telles catastrophes.

Ce navire, qui jauge 20 000 tonnes, est actuelle­ ment en construction au Japon, à Hiroshima.

Ce qu'est le gisement sous-marin d'Ekofisk Découvert en 1970, le gisement de pétrole brut et de gaz naturel d'Ekofisk est renfermé à environ 3 000 mètres sous le fond de la mer dont la profon­ deur à cet endroit est à peu près de 70 mètres.

Il a été exploité à partir de 1972 et dispose actuelle­ ment d'un équipement de trois plates-formes de production construites en acier : Bravo (la plate­ forme qui a été sinistrée) qui représente quinze puits, Alpha : onze puits et Charlie : quatre puits.

La production totale du gisement atteint 50 000 tonnes par jour.

Le pétrole est évacué, en partie, vers la Norvège par tankers et en partie vers l'An­ gleterre à l'aide d'un pipe-line.

Recherches « off shore » d'hydrocarbures sur les côtes de l'Europe nord et en Méditerranée Pour ce qui est des estimations de quantités d'hydrocarbures existant sous la mer du Nord, elles ont été évaluées par les spécialistes (avec tou­ tes les réserves que l'on peut faire sur de telles esti­ ~ations) à quatre ou cinq milliards de tonnes, petrole et gaz confondus.

On peut espérer que, d'ici 1985, la production annuelle de la mer du Nord pourrait atteindre 350 millions de tonnes d'équiva­ lent pétrole et assurer, à cette époque, quelque 20 % de la consommation d'énergie des pays de l'Europe occidentale.

En Méditerranée, une prospection de champs d'hydrocarbures est effectuée au large de l'Espa­ gne, de l'Italie (Adriatique), de la Grèce (mer Egée), de la Tunisie, de la Libye et de l'Egypte.

Découverte au plateau de Lannemezan d'un gisement de gaz naturel Depuis cinq ans, la compagnie pétrolière Elf avait fait effectuer.

des sondages de recherche de gaz naturel sur le plateau de Lannemezan, près de Clarens, dans les Hautes-Pyrénées.

En automne dernier, la présence d'une poche de gaz naturel fut décelée et les forages intensifiés.

Le 28 mai, la poche était crevée à une profondeur de 6 150 mètres et une flamme se mit à jaillir à une dizaine de mètres de hauteur.

La compagnie Elf-Aquitaine, qui participe à 70% pour ces recherches -l'Esso-Rep y partici­ pant pour 30 % - a tenu à préciser « qu'il s'agit d'une découverte modeste et qu'il faudra attendre les résultats d'essais de longue durée pour pouvoir se prononcer sur la possibilité d'une éventuelle mise en exploitation ».

La maquette grandeur nature du futur avion de combat Mirage 2000 présentée au Salon du Bourget Le nouvel avion de combat « Mirage 2000 », (in­ terception et défense de l'espace aérien) dessiné et prêt à être construit par la société des avions Mar­ cel Dassault-Bréguet, a été présenté en maquette grandeur nature au 32" Salon international de l'aé­ ronautique qui s'est tenu du 3 au 12 juin sur l'aéro­ port du Bourget.

Nous complétons aujourd'hui de façon plus détaillée le court descriptif que nous avons déjà donné de cet avion sur le feuillet « Métiers et Tech­ niques* » de janvier 1976.

Il s'agit d'un appareil monoplace polyvalent, léger pour ce type d'avion et aux dimensions moyennes, à aile en delta, à cambrure évolutive, formule d'aile qui avait été abandonnée avec le lan­ cement du Mirage F 1, mais qui convient parfaite­ ment pour les meilleures performances d'accéléra­ tion, de vitesse, d'ascension et de manœuvres ser­ rées.

L'avion sera propulsé par un réacteur SNEC­ MA M 53 à double flux, qui succède à la généra­ tion des réacteurs Atar et dont le développement au-delà du stade initial de 8 500 kg de poussée est d'ores et déjà en cours.

Equipé d'un radar, l'appa­ reil emportera quatre missiles « Matra ».

Les performances escomptées pour le « Mirage 2000 » sont encore tenues secrètes, mais il dépasse­ ra la vitesse de mach 2,5 et l'altitude de 18 000 mètres.

Il est prévu que le vol initial du prototype de cet avion de combat aura lieu au cours du premier tri­ mestre 1978.. »

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