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La lutte syndicale de 1850 à 1930 (Histoire)

Publié le 14/01/2012

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histoire

De plus, la charte d’Amiens, bien que signée par tous les syndicats, n’est pas forcément approuvée par tous. En effet, certaines associations ne reconnaissent pas son côté révolutionnaire. Il existe donc des divergences au sein même de la CGT, divergences qui aboutiront plus tard à une scission du groupe, en 1921 : les révolutionnaires se séparent des réformistes et créent la CGTU (U pour Unitaire). Ces divergences sont réelles partout en Europe, comme le prouve la scission en 1872 au congrès de La Haye de la Première Internationale entre anarchistes et réformistes. Après l’affaiblissement dû à la répression qui suit l’échec de La Commune, cette scission sera fatale à la Première Internationale, qui va s'éteindre progressivement. Ces divergences affaiblissent donc les syndicats et réduisent leur force d’action, étant eux-mêmes départagés au sein d’une même organisation.

 

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« lutte pour une transformation d\'ensemble de la société en toute indépendance des partis politiques et de l\'État. Ainsi, les syndicats permettent aux ouvriers d’atteindre leurs objectifs par progrès graduel et non plus par laviolence.

Ils permettent de nettement réduire la violence des confrontations ouvriers/état.

Cette attitude prônantl’évolution de la société sans violence s’appelle le réformisme, et n’existait pas avant l’apparition des syndicats.Par le succès de leur actions, les syndicats regroupent de plus en plus de travailleurs et le nombre de syndiqué nefait qu’augmenter jusque dans les années 1930 en Europe et aux Etats-Unis (de 1.2 million à 2.5 millions enFrance ; de 1.5 million à 8 millions au Royaume-Uni ; de 400 000 à 8 millions en Allemagne et de 220 000 à 4millions aux Etats-Unis).

Evidemment, les syndiqués devant payer leur adhérence à un syndicat, ces derniers sontdevenus très puissants dans leur heure de gloire. Le développement des syndicats est donc marqué par de nombreux progrès des conditions de travail des ouvriers,et bien que ceux-ci rencontrent un franc succès, ils doivent souvent faire face à des obstacles ou complications. En effet, le patronat a mis au point une façon subtile de répondre aux grèves et boycotts.

Le Lock-out est unmouvement né en Grande Bretagne dans les années 1850 qui eut raison des débuts de mouvements ouvriers.

Ilfut utilisé pour briser les mouvements sociaux et le Trade-Union Congress.

Il est caractérisé par le licenciementde tous les employés d’une entreprise pour finalement procéder à une réembauche sous certaines conditions.Cette technique fut aussi appliquée dans la ville de Le Teil vers le milieu du XIXe siècle. De plus, la charte d’Amiens, bien que signée par tous les syndicats, n’est pas forcément approuvée par tous.

Eneffet, certaines associations ne reconnaissent pas son côté révolutionnaire.

Il existe donc des divergences ausein même de la CGT, divergences qui aboutiront plus tard à une scission du groupe, en 1921 : lesrévolutionnaires se séparent des réformistes et créent la CGTU (U pour Unitaire).

Ces divergences sont réellespartout en Europe, comme le prouve la scission en 1872 au congrès de La Haye de la Première Internationaleentre anarchistes et réformistes.

Après l’affaiblissement dû à la répression qui suit l’échec de La Commune, cettescission sera fatale à la Première Internationale, qui va s\'éteindre progressivement.

Ces divergences affaiblissentdonc les syndicats et réduisent leur force d’action, étant eux-mêmes départagés au sein d’une mêmeorganisation. Aussi, les années 1930 sont marquées par une très forte baisse du nombre de syndiqués partout dans le monde,donc une baisse des revenus des syndicats, et donc un affaiblissement de leur actions et manifestations pour lalutte ouvrière. Ainsi, les syndicats ont joué un rôle décisif dans l’évolution des conditions de vie et de travail de la classeouvrière, malgré les obstacles rencontrés.

Bien sûr, le commencement de la seconde guerre mondiale ainsi quel’Occupation marque une pause dans les travaux des syndicats, mais ils reprendront leur lutte sitôt la guerreterminée.

Finalement, aujourd’hui encore, les syndicats font partie intégrante de notre société et y participenttoujours activement.. »

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