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Les machines agricoles (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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La production agroalimentaire mondiale a largement bénéficié de la mécanisation des exploitations agricoles. Les machines agricoles permettent aujourd'hui à un seul homme d'effectuer en une journée des tâches qui, jadis, pouvaient demander une semaine de dur labeur à toute une équipe. La machine agricole la plus répandue est très certainement le tracteur. Apparu au début du siècle, il a détrôné dans beaucoup de régions du monde les pittoresques animaux de trait qui tiraient la charrue dans les champs. Les premiers tracteurs n'offraient au conducteur aucune protection contre les intempéries ; le confort se limitait à de simples marchepieds (repose-pieds) et à un siège métallique plutôt rustique! Par la suite, on monta le siège sur des ressorts et, pour protéger le chauffeur des projections de terre et de poussière, on installa des garde-boue sur les roues arrière. Au début des années 1960, les sièges furent rembourrés et on équipa les tracteurs d'une cabine qui, pour rudimentaire qu'elle fût, améliorait tout de même sensiblement la sécurité et le confort. Mais, revers de la médaille, les parois de tôle de la cabine amplifiaient tellement le bruit du moteur, de la boîte de vitesses et des vérins hydrauliques (qui servent au levage) que le conducteur était exposé à des niveaux sonores gênants, voire nocifs. Depuis cette époque, la conception des cabines a beaucoup évolué et, aujourd'hui, celles-ci sont parfaitement étanches, insonorisées, et assurent une bonne sécurité en cas d'accident. Les modèles actuels prévoient un dispositif de lave-glace et d'essuie-glace, un système de climatisation perfectionné ainsi que des commandes assistées. Selon les modèles, les moteurs peuvent développer une puissance de 20 à plus de 260 CV.Cependant, à moins que l'engin ne soit destiné à des applications particulièrement lourdes, les agriculteurs se contentent généralement d'une puissance de 30 à 120 CV. Sur la plupart des tracteurs, le moteur et la transmission forment une structure rigide ; et un châssis séparé n'est pas nécessaire. Les moteurs, généralement Diesel, entraînent les roues arrière ou parfois les quatre roues.Le moteur actionne aussi les prises de force auxquelles sont accouplés les outils traînés ou portés.La troisième fonction du moteur est de permettre la manipulation de ces outils.

« agricole ; certaines fermes, qui ne pratiquent pas d'élevage, choisissent tout simplement de la brûler afin de s'épargner les travauxde manutention et d'entreposage.

Les éleveurs, en revanche, gardent la paille soit comme complément alimentaire pour le bétail,soit pour garnir la litière des étables. Après la moisson, on attelle au tracteur une presse que l'on repasse derrière la moissonneuse-batteuse.

La presse ramasse lapaille, la compacte et la lie sous forme de bottes qui seront ensuite engrangées pour l'hiver.

Depuis quelques années, lesagriculteurs utilisent un modèle de presse à balles rondes qui éjecte de grosses balles de paille de près de 500 kg.

Solidementliées, elles peuvent par la suite être manipulées à l'aide d'une fourche hydraulique fixée à l'avant du tracteur.

Assez puissante, cettefourche permet de charger les balles sur un camion ou bien de les transporter jusqu'à un entrepôt. La manutention des récoltes Une fois récoltés, les produits agricoles doivent être entreposés et, dans certains cas, nettoyés et conditionnés pour leurcommercialisation.

Toute exploitation moderne doit donc s'équiper d'un large éventail d'accessoires et d'outils destinés à faciliteret à accélérer la manutention : remorques, élévateurs, automoteurs de manutention, chargeurs à bandes, épierreuses (machine àséparer les pierres des grains ou des racines...). Ainsi, si la pomme de terre est arrachée d'une terre humide et si le sol est pierreux, la récolte sera mélangée à des cailloux et àdes mottes de terre qui abîment le légume.

Dans un premier temps, les pommes de terre sont débarrassées de leur terre sur dessecoueurs calibrés et équipés de tamis, puis elles sont épierrées.

Il arrive encore que cette opération très laborieuse soit réalisée àla main, mais un tri mécanique s'avère bien plus rentable.

Les épierreuses les plus modernes parviennent à distinguer les caillouxdes pommes de terre en analysant la différence de densité des matériaux. La récolte, installée sur un transporteur à bandes, passe sous une série de faisceaux de rayons X et, une fois triée, retombe enbout de chaîne.

Dès que le système détecte un caillou, il actionne un capteur à commande pneumatique qui oriente les corpsétrangers vers une trémie (réservoir) à pierres. À l'heure où l'industrie agroalimentaire doit faire face à une forte concurrence internationale, de plus en plus d'exploitationsadoptent ces nouvelles technologies qui permettent de réduire les coûts de production même si, dans un premier temps, il s'agitd'un investissement très important.. »

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