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Madame Marie-Adélaïde de France de Liotard

Publié le 28/07/2012

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La toile figure une jeune femme lisant allongée sur un confortable divan vert. Son visage, peint de profil, semble plutôt charnu ...

« 1750-1753 Peintre suisse An alyse ~ La toile figure une jeune femme lisant allon­ gée sur un confortable divan vert.

Son visage, peint de profil, semble plutôt charnu et ses che­ veux, coiffés en hauteur, sont couverts par un chapeau en tissu orné de plumes et de perl es.

Le rose des joues, identique à celui des fleurs parse­ mées sur le vêtement blanc bordé de noir, indi­ que à la fois la bonne santé et la coquetterie .

Le souci de l'apparence transparaît également dans les détails de la tenue : le ruban noir enserrant le poignet, le collier de perles et le manteau rouge brodé de motifs dorés et orné de fourrure sur les revers.

Les bleu azur , les verts et les blancs côtoient sans heurts le fond neutre de la pièce, percée à gauche d'une fenêtre et nimbée d'une douce lumière.

L'arrière du tableau porte l'inscription : « Madame Marie-Adélaïde de France MDCCLIII.

» Liotard a consacré de nombreux tableaux et pastels au même sujet : on y voit à chaque fois des femmes en costume oriental, tenue très à la mode au XVIIIe siècle.

Non auto- École suisse Huile sur toile 50 x 56 cm graphe, l'inscription est postérieure à l' exécution de l'œuvre : il ne s'agit vraisemblablement pas, d'ailleurs, du personnage indiqué, le modèle du tableau de Liotard ne ressemblant en rien au portrait d'Adél aïde conservé à Turin (Stupinigi).

L'œu vre C Le tableau proviendrait, selon l'hypothèse la plus crédible, de Parme.

Il existe deux copies de l'œuvre : l'une se trouve dans une collection privée zurichoise, l'autre dans la collection d'Arthur Erlan­ ger Luginbuhl, à Washington .

Une autre version figurant l'image inversée -peut-être l'auteur s'est­ il inspiré d'une gravure -est conservée dans une collection genevoise ; elle a été attribuée à Liotard.

Liotard et la pa ssion de l'e xoti sm e + Jean-Étienne Liotard était fasciné par le monde oriental et les vêtements turcs , dont il aimait à rev êtir es modèles .

Cette passion naquit au retour de son séjour à Con tantinople (1738- 1742) , au cours duquel il fit de nombreux des in .

Les couleurs et l'ornementation de ce pay s influencèrent profondément son att it ude et son mode de vie.

Voici ce que rapporte à ce propos le diplomate Horace Wa lpole , dans une lettre datée du 4 mars 1753 ; il s 'agit d 'un excellent port rait de l'artiste : « Le pein tre Liotard est arrivé...

Lio tard est genevois , mais depuis qu 'i l a visité Constantino­ ple il porte des habits turcs et une barbe qui lui arrive à la ceinture.

Il exige , en outre, de appoin ­ tements extravagants , très supér ieurs à ceux qu 'il demandait à Paris .

Il obtient tout l' argent qu'il désire car il est avide au-delà de l'imagination .

Ses aquarelles et ses dessins au crayon sont beaux , l'émail e t dur.

Mais il est trop hollandais et n'apprécie rien tant qu e les œuvres excessive ­ ment accomplies et retouchées .

» Du mêm e pe intre : PICTO 518 à 522 Photo S ca la, Florence @ N ard ini Edrtore, 1994 .

VPC Laro usse - Laffont pour l'édition française , 1994.

"31-23. »

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