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Madame de Staël en corinne de Vigée-Lebrun

Publié le 13/07/2012

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Commencé en 1808, d'après nature, dans le château suisse de Coppet, le tableau fut achevé en France en 1809. Exposée l'année-même à Paris, la toile retourna ensuite à sa propriétaire...

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18 08 Pein tr e fra nça is Anal ys e ...

Invitée par la haute société un peu partout en Eu rope , E lisabet h Vi gée -Lebr un était au faîte de la g loire lorsqu'elle décida de se reposer quel­ ques mois en Suisse, au retour de ses voyages en Italie, en A utr iche, en Russie et en Anglete rre.

Conviée tout na tur e llem en t à passer une semaine à Co ppet, chez Mme de Staël, elle exécuta ce portr ai t: l'é c riva in, r eprése ntée en Co rin ne, l'hé roïn e de son p récé dent roman, se tient assise sur un roch er, la ly re à la main et vêtue à l'anti­ que.

Élisabe th Vigée- Leb run avouait que, si son modèle ma nqu ait de grâce, « l'anima tion du visage parve n ait à supp lée r la beauté physiqu e » ; désireuse de montrer la vivacité et l' ins p ir atio n qui habita ie nt son h ô tesse, elle d em an da à Mm e de Staël de « réciter des vers de tr agé die ».

La rom an ciè re nous appa raît donc perdue dans l'inte rprétatio n de ses auteurs f avoris , le geste su sp endu, la bouche à demi-ouver te, le regard extasié dans la cél ébrat io n du génie poét iqu e.

Comme dans la plup ar t des œuvres d' Élisa beth Vigée -Lebr un, un paysage sert de fond à la AV Ill •AIA ~111:\: 111:~ Huile sur toile 140 x 118 cm comp osit i on.

Le décor restitue ici l'incomp arable m aj esté du pan ora ma alpin, les cimes escarpées des montag n es projetées v ers le ciel, les vallées sauvages tr aversées par de fougueux torre n _ts : toutes ces merve i lles pittoresques et sereines, Eli­ sabeth Vigée -Lebrun l es ad mirait au cours de ses exc ur sio ns dans les environs de Ge n ève .

En ch an tée du résulta t, Mme de Staël fit p art de sa sa tisfa cti on dans une lettre ad ressée à la fille du pei ntre : la toile t raduisa it bien, selon elle, sa conna issa nce et son amour profo nd de l'art , son intérêt po ur tout ce qui se ra pp ort a it à la créa tio n et à la li tté rature.

L ' œu vre C Commencé en 1808, d 'apr ès nature, dans le château suisse de Coppet, le tableau fut ach evé en Franc e e n 1809.

Expos ée l'année-m ê m e à Paris , la toile retourna ensuit e à sa propriéta ire : l'œu v re revint , à la mort de Mme de Staël , à une tante pater­ nelle, Mme Necker de Saussure , qui l'offrit en 1841 au musée genevois .

Élisabeth Vigée-Lebrun et Marie -Antoinette + «C'était en 1779 , ma chère amie», écrit le peintre dans une lettre, « que je fis le prem ier port rait de la reine, alors dans toute la splende ur de sa jeunesse.

» L'artiste n'avait pour Marie­ Antoinette que des mots admi ratifs : il ne s'agis­ sait pas là de flatterie, m ais d'une sincère aptitude à apprécier ; çt m'ême à exalter, les mérites des autres femmes.

Tous les tableaux d'Elisabeth Vigée-Lebrun témqignent de cett e: bienveillancé .

Ainsi l'é pouse de Louis XVI était, selon le pein­ tre, « assez en chair mais pas trop ; ses bras Du même peintre : PIC TO 605 e Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édition française, 1994.

étaient superbes, ses mai ns petites et parfaites , ses pieds délicieux ...

le plus remarquable restant cette clarté .

d e la peau du visage, lumineuse et si transparente q ue jamais ne s'y attar dait une ombre .

» Le premier portrait de la reine, exécuté pour son frère Joseph II de Habsbourg, fut suivi d'u .ne vingtaine d'autres au moins.

Puis survint la Révolutiop., avec là fuite hors de France et la décap itation de la reine , àlaquelle le nom d'É li­ sabeth Vigée-Lebtvrt con ti nua d'ê tre indéfecti­ blement lié.

Pho to musée d'A rt et d 'Hi stoir e, Genève 35-15. »

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