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LA MADONE AU LONG COU DE LE PARMESAN

Publié le 11/03/2012

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« lA MADONE AU LONG COU 1534-1535 Peintre italien Biographie 0 Francesco Mazzola, dit le Parmesan (du nom de la ville où il naquit en 1503) est un des représentants majeurs du maniérisme italien.

Son art raffiné séduisit la plupart des cours européennes de l'époque et les artistes lui vouaient une admiration unanime.

Son père était peintre, apprécié dans sa région, et l'éducation de l'enfant fut confiée à ses oncles Pier Ilario et Michele , peintres eux aussi.

Très jeune, le Parmesan admire la peinture du Corrège.

En 1523, sa première commande importante est celle d' une pièce du château de Fontanellato, avec des scènes tirées des Métamorphoses d 'Ovide.

L'année suivante, le Parmesan se rend à Rome et rend visite au pape Clément VII, auquel il offre le Portrait au miroir (Vienne, Kunsthis­ toriches Museum) et la Sainte Famille (Madrid, Prado), cadeaux particulièrement appréciés du pontife qui dès lors Je protège .

Le jeune homme est fasciné par la grâce des fresques de Raphaël et par le pouvoir émo­ tionnel des oeuvres de Michel-Ange, mais il s'intéresse aussi aux peintres de sa généra­ tion, en particulier à l'art raffiné de Perino del Vaga et aux œuvres inquiètes du Rosso.

Le Parmesan reste à Rome jusqu' en 1527, l'année du terrible sac de la ville éternelle.

Il se réfugie alors à Bologne où il reste jusqu 'en 1530, année où on lui confie la décoration de l'église de la Steccata à Parme.

Il est alors le rival du Corrège qui se trouve dans la même ville et travaille aux fresques de la cathédrale.

Mais sa passion pour les expériences alchimi­ ques lui est fatale.

Il est congédié par les frères de la Steccata et condamné à la prison pour impiété en 1539.

Il doit s'exiler à Casai­ maggiore où il meurt en 1540 à l ' âge de trente-sept ans.

XVIe siècle Maniérisme Huile sur panneau 219 x 135 cm Analyse ....., Au premier plan, l'élégante figure de la Vierge apparaît comme une image abstraite , fruit d 'une vision mystique.

Elle tient l'Enfant, lui aussi d'une beauté irréelle.

À gauche, un groupe d ' anges présente les mêmes caractéristiques phy­ siques que la Vierge.

Le corps aux proportions allongées , le raffinement de la robe qui laisse deviner la morphologie, le visage régulier au charme étrange, la coiffure recherchée, l'élé­ gance de la main et du pied ..

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Autant de caracté­ ristiques qui sont celles du maniérisme, tout comme l'attitude sinueuse, la beauté des gestes et l a composition très rapprochée qui projette l es figures au premier plan.

La complexité générale de cette œuvre, son climat sensuel et mystérieux, l'étrangeté du per­ sonnage de droite, dont les proportions dérou­ tent notre perception de l'espace, caractérisent le premier maniérisme.

L'œuvre C Cette œuvre fut commandée à l'artiste par Elena Bajardi, femme de Francesco Tagliaferri, le 23 décembre 1534.

Deux ans après la mort de l'artiste, elle était installée dans la chape lle familiale de l'église des Servi à Parme .

Après de longues tractations , le tableau entra en 1698 dans la collec­ tion de Ferdinand 11 de Médicis qui l'accrocha aux murs du palais Pitti.

Depuis 1928 , elle est exposée aux Offices où elle a été récemment l'objet d'une restauration nécessair e.. »

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