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Le 16 mai 1877 - Histoire

Publié le 27/02/2008

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Survenue à la suite d'un désaccord entre le président de la République Mac-Mahon et le président du Conseil Jules Simon, la crise politique du 16 mai 1877 secoua la IIIe République à ses débuts. Elle détruisit l'équilibre des pouvoirs que les lois constitutionnelles de 1875 avaient tenté d'établir. Monarchistes et républicains. Elu président de la République en mai 1873, le maréchal Mac-Mahon symbolisait le retour à l'ordre dans une France traumatisée par la défaite de 1870. Lui-même monarchiste, légitimiste, il accepta la forme républicaine des institutions, tout en favorisant un régime d'essence monarchiste. Après le vote des lois constitutionnelles de 1875 par une Assemblée conservatrice, les élections de 1876 donnèrent une majorité républicaine.
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« L'échec: de la dernière tentative de restauration monarchique Sept.

1870 Mars 1871 Août 1Bn Mai 1873 Févr .-juill .

1875 Mars 1876 16 mai 1877 18 14 oct.

1877 ----~--~ ~ --~-- ~ == ~~~ == ~ ==' Victoire Démission du Ordre du jour Victoire électorale gouvernemen t antigouvernemental électorale républicaine de Jules Simon voté par les 363 républicaine Nombre •-----------..,..----~====:_..,..

____ _..::====-~:::;:====-~=====~-----~====~ defonctionnaires :1- déplacés par LA VICTOIRE DE LA RÉPUBLIQUE Succédant au Second Empire emporté par la guerre franco­ prussienne , la Ill' République ne désarme pas les assauts de ceux qui, légitimistes, orléanistes ou bonapartistes, entendent mener le combat en faveur d'une restauration de la monarchie .

Aprés quelques années placées sous le signe du redressement national et sous l'autorité sans faille d'Adolphe Thiers , les conservateurs reviennent au pouvoir en obtenant que la présidence de la République échoie au maréchal Mac-Mahon, homme lige du duc de Broglie .

le 16 mai 1877, ce dernier convainc Mac-Mahon de dissoudre le gouvernement républicain de Jules Simon .

S'engage alors une lutte impitoyable entre le • parti • républicain, notoirement soudé, et le « parti » conservateur, dont l'hétérogénéité finit par condamner l'entreprise .

Débouchant sur les élections d'octobre 1877,1a crise du Seize-Mai aura pour effet de consolider définitivement le régime républicain en France.

• le • pacte de Bordeaux », conclu le 10 mars 18n, met provisoirement entre parenthéses la question de la forme du régime politique de la France.

Entre-temps, les négociations engagées avec la Prusse ont abouti aux préliminaires de paix qui ont été ratifiés le 1 " mars .

• l'Assemblée décide alors de se transporter à Versailles : ce sera une des causes de l'insurrection de la Commune .

• Portée sur les fonts baptismaux par la téfwssiN ,_de la Commune, la République parait sortir affaiblie de l'épreuve : il n 'en est rien.

Au contraire , les élections partielles de juillet 18n -tenues dans les territoires occupés -se soldent par la victoire des républicains et par le renforcement de la gauche à l'Assemblée .

• Tout est sauvé, affirme le jeune député de Paris 1------------f Georges Clemenceau, la pr!Mnce LES PREMIERS PAS DE LA Ill' RÉPUBLIQUE UNl NAISSANCE DOUlOVUUSl • Proclamée le 4 septembre 1870 à l'annonce de la défaite de Sedan , la Ill' République connalt des débuts difficiles car l'expérience républicaine est intimement liée au souvenir de la Terreur de 1793 et des émeutes ouvrières de 1848 .

• Organi sées dans un contexte tendu -quarante départements sont occupés par les Prussiens -, les élections du 8 février 18n mettent en lumière une double tendance : le retour des élites traditionnelles -225 des 768 députés sont des nobles - et l'aspiration à la paix.

• Réunie à Bordeaux.

l'Assemblée, qui compte 400 députés monarchistes pour seulement 250 républicains , nomme , le 17 février, AN,IIe 1Wers n'a pas eu peur .

• Thiers en profite pour consolider sa position et organiser ce régime provisoire.

Il n'y a pas alors , à proprement parier , de Constitution de la Ill' République, mais plutôt un ensemble de lois votées au coup par coup en fonction de l'évolution des esprits et des rapports de force.

Thiers manœtMe assez habilement pour obtenir de la majorité royaliste elle-m~me.

le 31 aoOt 18n, le vote de la loi Rivet véritable Constitution pr!Msoire qui lui confère le titre de président de la R~publique française, tout en le maintenant à la t~te du gouvernement LA CHUYI Dl TNIUS • Ainsi investi , Thiers se consacre à l'œuvre du relévement national.

Mais une fois la réorganisation du pays acquise, celui. »

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