Devoir de Philosophie

MALEBRANCHE: Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avance si on a seulement appris a douter.

Publié le 31/03/2005

Extrait du document

malebranche
Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avancé si on a seulement appris à douter. Savoir douter par esprit et par raison n'est pas si peu de chose qu'on le pense : car, il faut le dire ici, il y a bien de la différence entre douter et douter. On doute par emportement et par brutalité, par aveuglement et par malice ; et enfin par fantaisie, et parce que l'on veut douter. Mais on doute aussi par prudence et par défiance, par sagesse et par pénétration d'esprit... Le premier doute est un doute de ténèbres qui ne conduit point à la lumière, mais qui en éloigne toujours ; le second doute naît de la lumière et il aide en quelque façon à la produire à son tour. MALEBRANCHE

QUESTIONNAIRE INDICATIF    • Pourquoi le « premier doute « est-il un « doute de  ténèbres «?  — Pourquoi « éloigne-t-il toujours « de « la lumière « ?  • Pourquoi le « second doute « « naît-il de la lumière «?  — En quel sens peut-on prétendre que ce second doute peut  « produire à son tour « de « la lumière «?  • Que signifient ici exactement :  — « emportement «;  — « malice «;  — « fantaisie «.  • Quelle différence peut-il y avoir entre « douter parce que l'on veut douter « et « douter par prudence et par défiance «?  • Pourquoi, selon Malebranche, n'a-t-on « pas peu avancé « « si Ton a seulement appris à douter «?  • Ce texte est extrait de l'ouvrage de Malebranche intitulé « De la recherche de la vérité «. En quoi peut-on penser ici que s'exerce sur lui l'influence philosophique de Descartes ?  • En quoi ce texte présente-t-il « un intérêt «? En quoi cet « intérêt « peut-il être dit « philosophique «?  

malebranche

« « Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avancé si on a seulement appris à douter .

Savoir douter par esprit et par raison n'est pas si peu de chose qu'on le pense ; car, il faut le dire ici, il y a bien de la différence entre douter et douter.

On doute par emportement et par bruta lité, par aveu­ glement et par malice; et enfin par fantaisie, et parce que l'on veut douter .

Mais on doute aussi par prudence et par défian ce, par sagesse et par pénétration d'esprit.

Le premier doute est un doute de ténèbres, qui ne conduit point à la lumière , mais qui en éloigne toujours; le second doute naît de la lumière , et il aide en quelque façon à la produire à son tour.

» MALEBRANCHE Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonn ée.

• Pourquoi le « premier doute » est�il un « doute de ténèbres »? Pourquoi «éloign e-t-il toujours » de « la lumière »? • Pourquoi le « second doute » « naît-il de la lumière »? En quel sens peut-on prétendre que ce second doute peut « produire à son tour » de « la lumière »?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles