« La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir »

« Néanmoins, la solution que Yann a adopté n’est pas la seul e, et heureusement.

Désormais, prenons le cas de Rachid, afin de contrer toutes idées préétablie s sur les jeunes de cité.

Star du foot au collège, il a également fini ses humanités à l’âge de 19 ans.

Mais contra irement à Yann, il est l’ainé dans une famille de huit enfants.

Il lui est aussi arrivé de devoir demander de l’argent pour manger, de dormir dans une chambre où les cafards lui caressent les pieds durant son sommeil.

Toutefois, le jeune magrébin n’a pas choisi la facilité.

Vivre dans la misère l’exaspère tout autant que le braqueur, mais il ne souhait e pas décevoir ses parents , qui ont quitter le Maroc afin qu e leurs enfants puisse nt s’instruire en toute liberté.

Déjà à 16 ans Rachid travaillait dans une boucherie où il aidait son oncle qui lui donnait un salaire miséreux , 3€ par heure.

Pourtant il en était ravi, car pour lui, quelque chose obtenu dignement est bien plus respectable qu’en pratiquement des moyens malhonnêtes .

Et cela, même si il doit souffrir chaque matin pour se réveiller.

C’est dans cette voie que le jeune travailleur à continuer.

Plus tard, afin de subvenir à ses besoins financiers, il a trouvé des petits jobs parvenant ainsi à payer seul ses études.

Rachid a vec travail, ambition et persévérance a décroché un diplôme d’ avocat.

Quand on lui demande s’il est contant de la vie qu’il mène actuellement, il répond : « Je suis convaincu que si j’avais triché pour en arriver là, j e n’aurais jamais su être aussi heureux que je le suis actuellement ».

En outre, le travail paye.

Obtenir quelque chose trop facilement , sans devoir se compliquer la vie, sans devoir en suer, amène à ne pas lui accorder la valeur qui lui est due .

Il faut peiner pour conquérir ce que l’on souhaite , ainsi, une fois que nous en avons fait l’ acquisition, nous avons conscience de la valeur de celle-ci.

Ce que Rachid nous fait bien remarquer.

Mais encore, beaucoup de gens vivent leur relation sans réellement réaliser à que l point l’amour qu’ils portent pour leurs proches est fort.

Qui n’a jamais souhaité la mort d’un ami, d’une personne de la famille lors d’un excès de nerfs ? Par contre, si le souhait s’était réalisé, il est sur que la plupart aurait culpabilisé à vie d’ avoir eu de telles pensées.

C’est souvent lorsque l’on perd un e des personnes de notre entourage que l’on se rend compte q u’elle comptait énormément à nos yeux .

Il n’y a rien de plus triste que la mort, mais celle -ci a le don d’ ouvrir les yeux à plus d’un.

Il est inutile de prendre un exemple concret , car tous et toutes savons à quel point il est triste de voir partir quelqu’ un qui nous est cher.

Voici, une fois de plus, un bel exemple démontrant que la meilleure façon de ressentir quelque chose, en l’occurrence l’amour d’un proche, est d’en souffrir sa perte.

Cependant, la mort n’est pas la seule cause d’une émotion de manque .

Prenons l’exemple de Louis et son demi frère Jo.

Tout deux âgé de 15 ans, ils n’arrêtent pas de se disputer, et cela fait déjà 4 ans que ça dure.

Le père de Jo s’est remarié pour la troisième foi s.

Son épouse est la mère de Louis.

Les deux garnements j ouent à chats et chiens, se testant mutuellement.

Quand ils se font la guère, les paroles fusent, la tendresse ainsi que la gentillesse sont deux mots qui n’ont jamais, hélas, fait partie de leurs mœurs.

Avec ces chamailleries incessante s, les parents se sont dit qu’il valait peut -être mieux pour leurs enfants qu’ils se séparent.

Après avoir mis un terme à leur relation, l’un des enfant s est parti habité dans le sud de la France tandis que l’autre est parti prendre un bain de plu ie en Belgique.L es deux garçons ont perdu goût à la vie .

Loin des yeux, loin du cœur.

La distance à c réer une carence de relations fraternelles chez les enfants , ils ont réalisés à quel point ils comptaient l’un pour l’autre.. »